Chapitre 44

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Aujourd'hui est un jour important. Je dois commencer la chimio de conditionnement. J'ai rendez vous à 14h30. Kyle doit passé avant pour que nous mangions ensemble. Un de mes dernier repas avant quelques semaines. Mais aussi les derniers moments où nous pouvons partager des gestes tendres, s'embrasser. Bientôt ces gestes simple quotidien me seront impossible.

Je redoute cette période. Je ne sais pas comme je vais la gérer. La présence est importante. Mais les baisers de mes frères, ceux de mon copain, le sont aussi. J'ai parler un peu avec Tom. Il m'a dit que prévoir de quoi écrire sur l'ordinateur. Ça peut me faire du bien d'après lui dans une période difficile comme cela que je m'apprête à traverser. Mais aussi, que la parole pourrais m'être difficile par moment. La fatigués important pourrait me rendre la parole difficile.

En attendant, temps qu'il met possible je lis. J'écris quelques mots sur mon carnet que je tiens depuis que ma leucémie c'est déclarer. Personne ne le sait. Il est toujours cacher. Il me permet de me réfugier quand j'en ai besoin, d'extérioriser. Ça me libères, mettre des mots sur ce que l'on ressent en écrivant est parfois plus simple, plus facile, que de le dire. Ce carnet est mon confidant en quelques sortes.

Me voilà avec la chimio branché au catéter. J'en ai pour un petit moment. Kyle a tenu à reste le temps de cette dernière. On travaille un peu mes cours pendant une demi heure, avant que je finissent par m'endormir dans mon fauteuil.

PDV de Kyle.

Lina bien de s'endormir à côté de moi. Je lui passe un plaide pour pas qu'elle n'attrape froid avant de travailler un peu les cours.

Quand elle m'a appelé il y a quelques jours pour m'expliquer de la greffe, j'ai eu peur. Mais j'ai vite pris sur moi pour la soutenir du mieux que je peux. Mais on ne peut pas se le cacher. La voir diminuer un peu plus me rend triste. Ça me fait mal de la voir comme ça. Elle qui a pour habitude d'être si dynamique. De toujours avoir la bougeotte. Qui a un sacrée tempérament.

Elle est si blanche à côté de moi dans son fauteuil. Elle est déjà si fatiguée. Alors quand elle m'a dit qu'elle m'a dit que la chimio allait la fatiguer d'autant plus je me suis demandé comme j'allais la retrouver. J'en ai parler un peu avec ces frères entre deux couloirs d'hôpital. Ils m'ont dit qu'elle allait être nourrir par sonde, mais qu'elle risquait de perdre la voix quelques temps. Que le peut de cheuveux qu'il lui reste risquait de partir. Les détails détails de leur sœur à omis, certainement volontairement, ils m'ont tous expliqué en profondeur.

D'où ma peur de sa greffe. Je ne leur ai rien dit, évitant de leur montrer un maximum. Ils ont déjà de peine, de peur à gérer, sans que je rajoute la mienne. Elle a besoin de pilier. Je serais là à ces côtés pour qu'elle se reconstruise.

En attendant, je lui prépare des fiches des cours avec l'aide des profs pour qu'elle puisse essayer de rattraper son retard. Je sais qu'elle veut avoir son diplôme de fin d'année. Même si ça risque d'être compliqué. Je sais qu'elle essaye de réviser dès que possible. Mais avec la fatigue, sa concentration est réduit aux maximum. Automatiquement les révisions ce n'est pas facile. On a beau lui dire que si elle retape son année ce n'est pas grave. Que au vue des condition c'est tout à fait normal. Mais pour elle c'est d'autant plus une raison. Son année a été déjà énormément gâcher par cette maladie. Elle ne veut pas que en plus elle rate son diplôme à nouveau à cause de la maladie. Elle veut justement se prouver qu'elle peut y arriver. On la soutient à fond pour qu'elle y arrive. C'est le but, mais si pour nous, se ne serait pas grave si elle le loupe.

L'infirmière vient vers nous pour vérifier que la chimio passe bien. Elle me regarde compatissante.

"- Vous inquiétez pas, ça va bien se passer. Elle est jeune. Elle va bien s'en remettre. Il ne faut pas s'inquièter c'est une battant votre copine.
- Merci, c'est gentil.
- Vous savez cette greffe marche bien. D'autant plus que c'est son frère le donneur.
- J'espère, je sais pas ce que je ferais si elle venait à partir. On a toujours évoluer à deux depuis petits. Alors se retrouver sans elle..
- Elle va y arrivée, elle est attachante cette jeune fille. Même si parfois vous pourrez avoir l'impression que ça aggravé plus son état de santé que ça ne l'améliore. Ne doutez pas ! Elle sourit avant de partir voir un autre patient. "

Je souris face à cette intervention. Ça fait du bien de voir que Lina est bien entourés par un service génial . C'est rassurant. On c'est qu'on peut leur faire confiance. Et c' est important dans des situation comme ça.

PDV Lina

Voilà une semaine que la chimio a commencé.

J'étais prévenue que ça n'avait rien avoir avec les autres que j'ai déjà pu faire. Mais je ne m'attendait pas être déjà autant fatiguée. Sans compter que j'ai froids sans arrête. Je suis d'une pâleur à faire peur. Elena est venue cette semaine. Elle m'a maquiller une peu. Ça m'a fait tellement de bien. Ce n'est pas grand chose. Mais ce voir un peu jolie, plaire à son copain ça redonne le sourire.

Malgré que j'essaie de la garder un maximum. Mais par ce simple geste, je me suis sentie un peu plus soutenue. Non pas que je ne l'étais pas déjà. Mais disons aidé, comprise, enfin ils essaient. Tous. Ils me le montrent dans leur geste au quotient , dans leurs mots chaque jour, dans leur présence de chaque instant. Je me sens bien, soulagé, heureuse. Heureuse d'avoir ces personnes dans ma vie.

Dans les périodes difficiles on dit souvent que l'on voit réellement les personnes pour qui nous sommes important. J'avais déjà fait le tri. Du moins avec Stan. Quand nos parents nous ont quitté. Enfin peutgon réellement dire qu'il est fait le tri. Non je ne pense pas. Il c'est fait naturellement.

Je sais de quoi parle le médecin quand il dit de nous protéger. Que les gens sont là au début. Et puis quand ça commence à aller mieux ils reparte faire leur train d vie, comme avant.

C'est ce qu'il c'est passé avec maman. La première fois tous le monde était là. On le voit bien dans les vidéos, les albums photos, les récits de mon frère, ou encore mes bribes de souvenir. Un jour la maladie n'est plus là. Maman l'a battu, mise à terre. Peu à peu les gens s'éloigne. Puis elle vient refrapper un deuxième coup. Les gens reviennent, parle ti'out bas entre eux. " La pauvre, déjà la deuxième fois en quelques mois" ou encore " les enfants sont si indépendants pour leur âge" ; "Quelle vie"  ; " Apparement les résultats sont pas bon, j'espère que les enfants vont s'en sortir."

Croyez moi, je n'ai jamais connu un grand esprit de famille et d'entraide entre les frères et sœurs de mes parents. Ma mère étais l'aînée d'une fratrie de 6 enfants. Elle a rapidement pris sont indépendance. Quand à mon père l'année d'une fratrie de 4. Les petits étaient solidaires entre eux. Mon père ayant 5 ans de différence avec le cadet, n'a pas lié de fort relation.

Alors quand maman mère est partie quelques mois plus tard, les choses étaient redevenu comme avant. On avait des nouvelles quelques fois ça vraiment en avoir. Quand mon père a rejoins ma mère, tout le monde était là à nouveau. Ils voulaient notre garde... Nous soutenir... Nous aider... Nous les pauvre petit orphelin. Mais c'etait sans compter sur mon frère. Et la décision du juge au vue de l'enquête de l'aide social.

Alors depuis on a appris à compter sur nous même. Qui le veut bien rentré dans notre cercle très fermé. Mais on c'est que se sont des vrais amis, des personnes qui seront là pour nous réellement, pour qui nous ferions la même choses dans le cas inverse.

J'ai été déçu par Devan et Aiden. Mais je sais que Elena et Nathan sont de véritables amis. Et ça, c'est ce qu'il y a de plus important. Elena est devenu maquilleuse proffesion ne à son temps perdu mais aussi ma commère préféré. Avec elle soyez sûr que je sais tout les ragots de la ville. Nathan, mon humoriste préféré, qui n'en loupe pas eu pour essayer de me faire rire, avec plus ou moins de réussite. Quand à Kyle, il reste mon amoureux. Celui qui me tiens la mains à chaque instant. Qui me prouve son amour un peu plus chaque jour.

C'est entouré de ces personnes aimante que je commence ma deuxième semaine de chimio. Plus que deux semaines avant la greffe.

Cela passe si vite et si lentement à la fois que s'en ai contradictoire. J'ai l'impression de voir le temps passer à une allure folle. Les séances de chimio s'enchaînent. Les visites, les livres, les soduko, les parties de solitaire (dont je suis devenu fan).

Mais il passe si lentement à la fois. Le traitement rend le moindre de mes gestes compliqués, difficiles.  La concentration se perd un plus à chaque nouvelle séance. La faiblesse de mon corps se ressent plus. Je perd un peu de poids. Mais il regarder de près. Je ne m'inquiète pas trop. Je sais que les personne autour de moi feront ce qu'il faut si besoin.

Le service médical est très bien gérer, très agréable, très gentil. Ce qui est relativement apaisant. Ce sentir aussi écouter, épauler ne peut que me rassurer pour la suite des choses. J'appréhende moins la chambre stériles et ses visites limitées et restreintes. Ce qui m'enlève un poids. Je suis plus apaisé, malgré mes traits tirés.

Quelques instants de plaisirs ~Terminé~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant