4. Prise au piège

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Elle se retourna pour s'enfuir mais derrière elle, d’autres gardes l'attendaient.

Derrière ceux-ci se tenait Pierre, une bourse pleine d'or dans la main...Il la
regarda d'un sourire mauvais.

Il l’avait trahie ! C’était le meilleur ami de son père ! Et il l’avait condamnée à
une mort certaine pour quoi ? Pour quelques pièces d’or.

Elle était encerclée.
Qu'allait-elle faire ?

Dans la ville, elle n'avait aucune chance de s'en sortir mais dans les souterrains
elle pourrait peut-être les semer.

Pas le temps de réfléchir, c’était maintenant ou jamais.

Elle se tourna vers les souterrains et sortit sa courte dague de sa ceinture. Elle lança celle-ci sur le garde qui lui faisait face, elle se ficha dans sa gorge et il
tomba aussitôt.

Le mort avait créé une brèche dans le mur de soldats, elle
n'hésita pas, elle s'engouffra dans le souterrain en passant par l'ouverture.

Elle courait droit devant elle. Elle entendait les gardes qui la talonnaient. Elle accéléra encore. Elle tournait à gauche, à droite, elle laissait le hasard la guider.

Elle commençait à distancer les gardes quand elle sentit une douleur fulgurante dans son bras gauche : Un garde lui avait tiré une flèche dans l'épaule.

Elle continua quand même à courir malgré la douleur.

Elle courut encore une bonne dizaine de minutes mais elle fatiguait.

La pensée qu'elle serait offerte en sacrifice à des divinités qui n'avaient que soif de pouvoir et de richesses lui rendit son énergie.

Lors de ce moment d'inattention
un garde en profita pour lui tirer une autre flèche, dans la jambe.

Folle de rage, Eylis se retourna et fila un coup de poing à l'archer qui la talonnait.

Il s'écroula par terre, il dormirait  quelques heures… Elle prit son arc et ses flèches.

Les autres gardes semblaient avoir été semés. Eylis continua à marcher dans ce
dédale de couloir.

Elle commençait à perdre trop de sang, il lui fallait trouver un endroit pour se cacher. Elle décida de longer un couloir parallèle à la galerie principale.

Elle s'arrêta à un carrefour à deux branches il y'en avait une éclairée par une torche et l'autre était noire comme l'ombre, elle décida de s'engager dans cette dernière, après tout si elle n'y voyait rien, les gardes non plus.

Elle déboucha dans une pièce ronde, elle s'assit le long du mur et s'endormit...

Le croisement des destinées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant