Julien, 17 ans, lycéen en décrochage scolaire fera la rencontre de son nouveau professeur. Jason 24 ans, professeur de français.
Entre eux une tension inexplicable naîtra.
Pourquoi ce nouveau professeur tient-il à ce point à aider son élève ?!
Je n'arrivais pas à dormir. Je ne faisais que me tourner et me retourner depuis quelques heures. Ce que j'avais appris, aller au delà de tout ce que j'aurais pu imaginer. La manière dont je l'avais apprise était un peu brutal. Mais, il n'a pas hésité à me suivre. Il m'a juré que tout ce qu'il m'avait dit, était vrai. Que ce qu'il ressentait pour moi était spécial, et qu'il n'aimait personne d'autre de cette manière.
Je ne savais pas quoi en penser, j'étais partager. D'un côté j'avais un homme que j'avais toujours aimé et admiré, nous nous sommes rapprocher ces dernières semaines. D'un autre, j'avais un professeur, qui m'avait attiré au premier regard. Je m'étais retrouver partager entre ses deux hommes. Puis, tout d'un coup j'apprend qu'ils sont une seule et même personne.
J'avais tellement de questions à lui poser, je lui en voulais de m'avoir menti, trahi et pris pour un imbécile. Mais mon cœur, n'était pas de cet avis, je n'avais qu'une seule envie au fond de moi, c'était de le retrouver maintenant et de me coller à lui. En croisant les doigts pour que tout sois réel et que ce ne soit malheureusement pas un rêve.
Décision prise, j'enfilais un t-shirt rapidement et sortis de la tente en essayant d'être le plus silencieux possible.
Les professeurs ne partageaient pas leurs tente, c'était ma chance d'être seul avec lui, sans oreille indiscrète. J'approchais de sa tente, j'entendis des rire non loin de là, je me cacher rapidement et jeter un œil dans la direction d'où ils provenaient. J'apercevais Mlle Betsy accompagnée, mais je n'arrivais pas à distingué qui était la personne qui l'accompagné. En tout cas, c'était un garçon, surement de la seconde classe. Dégoûté d'avoir vu ça, j'attendais qu'ils s'éloignent afin de rejoindre mon cher professeur.
Une fois hors de mon champ de vision, je reprenais ma marche silencieuse. Face à la tente, j'ouvrais le plus silencieusement possible, et le vis. Il était là, allonger, sa respiration lente faisant soulever son torse. Je pris le temps de l'observer, ses yeux étaient rouge, avait-il pleuré ?
Je m'avançais à quatre pattes, refermant derrière moi et m'approchais de lui. Mon cœur s'accéléra de cette promiscuité. Prenant mon courage à deux mains, je déposer un baiser sur sa joue avant de m'allonger à ses côtés me collant contre son dos.
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<< Julien ? >> Entendis-je d'une voix endormi.
<< Oui.. >> Murmurais-je.
<< Tu m'en veux ? >>
Il était toujours de dos, mais au sons de sa voix j'entendais l'inquiétude et l'espoir. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ça faisait longtemps que je craquais pour lui. Maintenant que je pouvais le toucher et le sentir, je n'allais pas m'en privé.
