Tu rêves || nkf [REECRITURE -> Tu rêves |Nekfeu|

XIX

Je me réveille en sursaut, à cause de mon réveil. Putain mais pourquoi il sonne à 6h40 lui. Je me lève et vais déjeuner quand la sonnette retentit. Je traîne des pieds jusqu'à ma porte et l'ouvre.

- Salut.

- Tu veux quoi, dis-je sèchement.

- A ton avis ? Tu croyais que tu pouvais me jeter comme ça, me faire passer pour un con et que je dise rien ?

- On en a déjà parlé Adrien.

- Non. Tu en as déjà parlé.

- Écoutes, je peux vraiment pas en parler maintenant, je dois aller à la fac. On se voit ce midi si tu veux.

- 12h35 au bistrot de d'habitude, dit-il en tournant les talons.

Ok ok ok. Là, je vais avoir besoin de quelqu'un.

Pdv Ken

Il doit être 9h quand je me réveille. Je me lève pour aller prendre une douche quand quelqu'un m'interrompt.

- Tu vas où ?

Et merde. Qu'est ce que j'ai encore foutu...

- Je vais prendre une douche. Et quand je serais revenu, tu seras partie. Tu devrai déjà t'habiller.

- T'es sûr ? Tu veux pas que l'on remette ça ?

- Non, dis-je à la jeune brune. T'as 3 minutes.

Je vais dans ma salle de bain et entre dans la douche. Mais je suis de nouveau interrompu par mon téléphone. Alors je sors de la douche, m'essuie les mains et réponds.

Moi : Quoi ?

Maïssa : J'ai besoin de toi pour ce midi.

Moi : Tu veux quoi ?

Maïssa : Euh... Faudrait que tu manges avec moi ce midi, au bistrot en face de la fac. Viens à 12h20, je t'expliquerais tout.

Moi : Ok.

Je raccroche. 2h30 plus tard, mon téléphone vibre à nouveau.

De : Charbonneuuuur

Wesh Nek, t'en est où de ton album ?

Putain, j'avais totalement zappé...

A : Charboneuuuur

Jtaff, t'inquiètes.

De : Charboneuuuur

Ouais bah bouges, si tu veux que la surprise soit réussie.

Bon, faut sérieusement que j'y bosse là.  J'en ai déjà commencé plusieurs. 4. J'ai pas encore les titres, mais je vais trouver. J'appelle Mo, qui arrive quelques minutes plus tard.

- Bon, t'arrives pas à taffer sans moi ?

- C'est pas ça, mais j'ai besoin de ton aide.

- Aaaah jcomprends, je suis ta muse...

- Si tu veux.

Je lui montre mes manuscrits et attends son verdict.

- Alors ? demandais-je.

- Il a l'air grave bien celui là, dit-il en me montrant un papier de quelques lignes.