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Pdv Maissa

Je me mets sous les draps, mais en gardant de la distance avec Idriss. Mais manque de chance, il m'attire vers lui. Il est juste en caleçon, et moi en caleçon et soutient gorge.

- Y'a des bruits, dis-je.

- Ouais...

- Nan mais sérieux.

- Bah oui.

Je me rétracte et colle mes genoux à mon ventre.

- Viens beauté.

Il me tire vers lui et je pose ma tête sur son torse tandis qu'il me fait des papouilles dans le dos, ce qui me fait frissonner. Beauté... C'est la première fois qu'il me donne un surnom. Je crois que je suis en train de tomber sous son charme... Non. Je peux pas, j'ai pas le droit. Je me raidi et Idriss le sent.

- Ça va beauté ?

- Je... Oh... Oui, t'inquiètes.

- Sûre ?

- Oui.

- Nan, ça va pas, me dit-il. Qu'est ce que t'as ?

- C'est que... Je pense pas pouvoir en parler avec toi.

- Si tu veux pas, jte force pas.

- Merci, dis-je.

Il me fait un bisou sur la commissure des lèvres puis on s'endort.

[Driiiiing, driiiiing]

La sonnerie de mon téléphone me sort de mon sommeil. Je regarde, oh nan. Tout, sauf lui.

- Ça va pas bébé ? me demande une voix familière.

- Bébé ?

Idriss ne dit rien, il ne semble pas comprendre.

- Euh c'est juste que... Non, t'inquiètes pas. Mon portable m'a réveillé.

- D'accord.

Il se rendort. Je regarde l'heure, 8h40. Qu'est ce qu'il peut bien me vouloir à cette heure là ? J'essaie de me rendormir, sans penser à cet appel.

[Ding Dong]

Je me lève, à contre coeur pour ouvrir (j'enfile le tshirt d'Idriss avant). Mais quand j'ouvre la porte, c'est le désastre.

- Tu fous quoi ici ?

- Salut ma belle, ça fait longtemps...

- Dégage Adrien.

- Oh, commence pas à mal me parler chérie, me dit-il.

- Pourquoi t'es là ?

- A ton avis, tu crois que je peux laisser passer ça ? Que tu me jette comme tu l'as fait et rien dire ?

- Adrien, c'était y'a longtemps et...

Il s'approche de moi, vraiment très près. Ses lèvres frôlent les miennes et ma respiration est de plus en plus rapide.

- Pas assez longtemps pour ne plus te faire d'effet...

- Adrien, j'ai quelqu'un maintenant. J'ai oublié ce qui c'est passé.

- Dommage... Mais t'inquiètes, on va se revoir.

Sur ces mots, il partit.

- Maissa ? Ça va ?

Je me retourne et vois Idriss.

- Euh oui oui, c'était un voisin.

Il s'approche de moi et m'embrasse. J'essaie de le repousser, mais j'en est pas vraiment l'envie.

- Oh putain !

- Ta gueule, je dors.

- Idriss ?

- Je dors ! grommela-t-il.

Je regarde mon portable, 4h07.

- Idriss, on s'est déjà embrassés ?

- Hein ? Mais non, aller dort.

Je ne parviens pas à dormir, j'ai la tête pleine. Donc 5h plus tard, je décide de me lever. Je vais dans la salle de bain me passer de l'eu sur le visage. Oh mon dieu, je suis toute rouge et j'ai les yeux gonflés, accompagnés de cernes. Je me nettoies le visage puis je vais déjeuner.

- Salut.

Idriss vient et me fait un bisous (sur la joue.)

- Ça va ?

- Ouais ouais, dis-je.

Cela fait maintenant quelques secondes qu'il me regarde, mais ça semble une éternité.

- Ça va pas ?

- Sisi...

- Maissa, dis moi, je sais que y'a encore un truc.

- C'est le même truc d'hier.

- Ok.

- C'est qui "bébé" ?

Je me retourne et découvre Idriss, le sourire aux lèvres, mon portable dans sa main.

- Putain Fram !

Je lui cours après, lui lance des coussins et des trucs qui me passent sous la main.

- STOP !

Il regarde la boite d'œuf à côté de lui... Et merde.

- Putain Idriiiiiiiiss !

Il pose le téléphone et je le poursuis avec la farine. Je réussi à le bloquer dans l'angle d'un mur.

- Tu vas pas me le verser ?

- Oh que si.

Je pris une poignée de farine et lui jette dans ses cheveux.

- T'as mis ça dans MES cheveux !

Il m'arrache le paquet des mains et je m'apprête à courir mais il me retient par la main et échangé les places, me voila dans l'angle.

- Tu vas pas faire ça Idriss..

- Jsuis pas comme Moha, c'est pas parce que t'es en soutif que je vais t'épargner.

Il prit le sachet et le retourna sur ma tête avant de partir en courant.

- Idriiiiiiiiiss !

Je lui cours après et lui lance de l'eau, il fait de même. Il réussit à me coincer contre la rambarde de la mezzanine. Il prend une bouteille d'eau et me la verse sur la tête.

- Je te déteste...

Il s'approche de plus en plus de moi. Nos visages sont à quelques centimètres et ses yeux, tout comme les miens, divaguent entre mes lèvres et mes yeux. Il fait rétrécir l'espace quand quelqu'un nous interrompt.

- Entre ! dit-il.

Nous nous séparons et Deen entra.

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Voila, un nouveau chapitre, je l'aime pas trop celui la (surtout le début, j'aime bien la fin). Je vais sûrement le réécrire, mais c'est pas sur. Vous pouvez votez et commenter. Aussi on est bientôt 500, merci beaucoup.

❤️

Tu rêves ||  nkf   [REECRITURE -> Tu rêves |Nekfeu|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant