Chapitre 10: Vérité &... action !

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       J'ai très, très, très mal dormis. Vraiment. J'ai passé en boucle les évènements d'hier dans ma tête, indéfiniment. Lorsque que je me réveille après avoir réussi à dormir deux heures je me sens vidée de toute mes forces. J'ai pleuré toute la nuit : aussi bien parce qu'il va probablement partir que parce que je lui ai fait du mal et que cette idée me rend malade. Je descends en pyjama et je passe devant sa porte close. Je n'ai pas le courage de regarder si la chambre est vide. Mon cœur me fait mal. C'est bête, j'aurai dû savoir que je ne devais pas m'attacher ainsi.

J'aurai du savoir que je tombais amoureuse de la mauvaise personne. Je m'en veux tellement. Je me rends dans la cuisine comme un robot, sans faire attention à rien. Je reste dix minutes à regarder le pain sans rien faire. Appelez-moi Légume. Soudain, j'entends un raclement de gorge impatient. Je sursaute et me retourne immédiatement : il est devant moi, les bras croisés. Son regard est indéchiffrable.

- Tu as les yeux rouges.

- Je sais.

- J'ai réfléchis cette nuit.

- ...

- Je me suis demandé pourquoi tu m'avais menti. Te connaissant, c'était pour moi et pas pour toi... Mais est-ce que je te connais vraiment ? Je veux dire, tu m'as mentis là-dessus, qu'est-ce qui t'a empêché de mentir sur autre chose ?

Je ne dis rien, je suis pendue à ses lèvres. Il reprend:

- Mais après, n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que depuis le début, ta façon de te comporter, de me regarder a changé. C'est idiot, mais j'ai envie de te croire. De croire que tu es vraiment mon amie. Que je ne suis pas le seul pour qui cette amitié compte.

Les larmes montent sans que je ne puisse rien faire. Mais je continue à le regarder dans les yeux.

- Alors je suis peut-être naïf ou idiot mais les gars m'ont laissé un mois. Alors ce moi je vais rester ici, avec toi.

Il me regarde et en voyant mes larmes il finit par ouvrir ses bras en souriant timidement. Je n'attends pas un seconde et me jette dedans. Il me serre contre lui et moi je pleure la tête dans son coup comme la débile épuisée que je suis. Je répète que je suis désolé plusieurs fois et à chaque fois il me répond : je sais.

Finalement, je sens qu'il a la gorge serré : il me murmure à l'oreille :

- Mais ne crois pas que je t'ai complètement pardonnée. *je secoue la tête, incapable de parler* Parfois je te le ressortirai. *secoue* Et tu ne pourras pas trouver d'excuse. *secoue* Ça sera injuste mais tu ne pourras rien dire. *secoue* Et pour la peine je choisis le déjeuner !

- Quoi ? Non ! Dis-je en me redressant. Hors de question !

Je souriais comme une folle, entre rire et larmes tandis qu'il me regardait, moqueur. L'ambiance s'était considérablement allégée et je me sentais tellement soulagée qu'il reste ! Nous finîmes par nous séparer et petit-déjeuner dans la bonne humeur.

Etrangement, si je pensais que cette « dispute » ou je ne sais quoi nous aurai éloigné, nous semblions au contraire plus proche.

- A quoi tu penses ? Me demanda-t-il alors que j'étais perdue dans mes pensées.

- Hum ? A quelque chose que m'a dit ma grand-mère, un jour. Je m'étais disputé avec ma cousine et elle m'avait dit : « Les relations, c'est comme une corde. Une longue corde qui parfois se coupe mais lorsqu'on fait un nœud pour la réparer, les deux extrémités sont plus proches l'une de l'autre. La corde ayant raccourcie. Les plus belles relations sont parsemées de nœuds preuve de la volonté de réparer ce qui a été cassé : il en résulte toujours quelque chose de bon. » Je me disais à quel point c'est vrai.

My EXO star [FF EXO]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant