Chapitre 4..

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Je me prépare pour ma mission, micro caché dans la doublure du soutien gorge, j'enlève mon arme et mon insigne de lieutenant de police.

-Ca y est je suis prête. Déclarais-je.

-Je veux que tu me promettes de faire attention à toi. Dit Raph'.

-Je te le promets.


J'embrasse tout le monde et me dirige vers notre point de rencontre. Sur le chemin, je réfléchis à ce qu'il peut me demander. Quand j'arrive au parc, je découvre que la voiture est déjà la. C'est une Chevrolet suburban noir, c'est très tape à l' œil. Comment rester discret avec une voiture comme celle la ?

-Diane ? M'interpelle un homme habillé de noir.

-C'est moi-même, j'en déduis que vous êtes mon chauffeur.

-Tu déduis bien ! Rentre !

Il m'ouvre la portière et je vois qu'il y a deux autres hommes dedans, je m'installe en regardant par la fenêtre. Pendant tout le trajet, je me sentais observer et je déteste cette sensation.

Je vois le paysage défilé devant mes yeux, je pense à ma famille.
Je fais un métier dangereux, je n'ose même pas imaginer les sensations qu'ils doivent avoir quand je vais sur le terrain. Ils doivent avoir cette boule aux ventres tous les jours, la peur au ventre quand on sonne à la porte ou même quand le téléphone sonne. Je m'en veux de leur faire subir tout ca, mais en même temps ils savent que j'adore mon métier.

~Flashback~

Je donne le biberon à mon fils quand je pense plusieurs choses. Mon homme regarde la télé à mes côtés, je souris.

-Si un jour il devait m'arriver quoi que ce soit, je ne veux pas que tu sois triste!

-Hein ? Pourquoi il devrait t'arriver quelques choses ?

-On sait jamais ce sont les risques du métier. Mais promet moi que tu trouveras quelqu'un d'autre et que tu ne te laisseras pas aller ! Je veux que tu te battes pour ton fils. Je ne veux pas qu'il voit que tu es mal, je veux qu'il soit heureux, tu lui parleras souvent de moi.

-Arrête de parler de ca, je n'ai pas envie que tu me laisse seul et que je sois seul a l'éduquer. Tu dois être a mes cotes, la vie n'est pas fini, on vient à peine de faire des projets ensemble, notre famille c'est enfin agrandit. On sait promis que quand on sera à la retraite on partira autre part rien que tous les deux, pour finir nos jours au bord de la plage et on a même dit qu'on embêterait les gens ! Je n'ai pas envie de changer mes plans, alors si tu risques trop ta vie je te jure que je vais t'enfermer quelque part ! En plus tu me demande de ne pas être triste, tu te rends compte ? Tu es la femme de ma vie, comment ne pas être triste ? Je n'ai pas envie de refaire ma vie avec une autre que toi, tu es presque la première et tu seras la dernière, compris ?

-Je sais tout ça, mais je veux que tu me le promettes quand même, je sais que c'est dur mais on doit en parler ! On ne sait pas de quoi demain sera fait. Promis ?

-Promis !

~Fin du flash-back. ~


***

On arrive enfin à destination, je découvre sans surprise un vieux hangar désaffecté. On rentre à l'intérieur ou un homme me fouille, il touche tous les recoins de mon corps, j'ai presque envie de vomir.

Je me ressaisis et leur fait un grand sourire, un sourire très faux!

-Diane je présume! M'interpelle un homme.

-Vous présumez bien!

Il s'approche de moi ce qui fait que je peux mieux le distinguer.
Il est grand, musclé, blond avec des yeux brun. Il a sûrement la quarantaine. Banal quoi! Il porte une chemise noire, les manches remontées et un pantalon également noir, légèrement serré. À moins que ce soit le faite, qu'il soit musclé.

Enfin bon, je détache mes yeux de son corps et plonge mes yeux dans les siens. Je peux apercevoir une lueur bizarre dans ses yeux, je ne comprends pas ce que sait.

-Tu me dois encore de l'argent, j'espère que tu l'as ramenée!

-Je vous ai payé mes dettes, je ne vois dois plus rien.

-C'est faux, il me manque la dernière somme. Et ce n'est pas la plus petite.

-Je l'ai donné à un de vos hommes, celui qui me ramenait la drogue. Je l'avais mis dans un grand sac noir avec un trait bleu sur les côtés.

-Il ne m'a rien donné. Râle t-il. Allez chercher cet enfoiré! Hurle t-il à ses hommes.

D'un seul coup, il le prend violemment par le bras et m'emmène dans une pièce. Quand il allume la lumière, je découvre une grande chambre très moderne, je peux même apercevoir une salle de bain attenante à la chambre.

-Même si tu as payé tes dettes, je t'ai réservé quelque chose. Tu vas rester ici avec moi, à présent tu seras mienne.

-Hors de question, j'ai une vie à l'extérieur moi!

-Tu ne discutes pas mes ordres. Va dans la salle de bain, tu trouveras une nuisette et des sous-vêtements. Je veux que tu les porte, je te réserve une nuit sublime à mes côtés.

-Et si je ne veux pas? Dis-je en lui tenant tête.

-Je te forcerais, alors tu ferrais mieux de te décider au plus vite parce que tu n'y échapperas pas.

-C'est une blague? Vous allez me forcer, allez y, je suis très résistante.

J'essaye de gagner du temps, il faut que Jonathan fasse cracher le morceau au témoin. Des que se sera fait, les renforts viendront. J'espère qu'ils ne vont pas trop tarder.

Il me pousse violemment dans la salle de bain et me force à enlever mes vêtements. Il en est hors de question, je résiste et le repousse dehors. Je m'empresse de fermer la porte à double tour.

-Tu vas ouvrir cette porte au plus vite.

-Sinon quoi? Tu vas venir me violer?

-Tu ne sais pas de quoi je suis capable, je vais te faire mal et tu vas le regretter.

-Tu ne sais pas non plus de quoi je suis capable, tu vas le regretter.

-Attend que je défonce cette porte et c'est toi qui va le regretter.

Honnêtement, le temps me paraît long. J'essaye d'élaborer une stratégie, quand des gros coups dans la porte se font entendre. À ce moment je me dis qu'il faut que je trouve quelque chose et au plus vite, la porte ne va pas tenir très longtemps.

***

Prochain chapitre demain!
Bonne soirée et bonne rentrée!
Bisous bisous 😘

Agent Spéciale 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant