Chapitre 12..

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***


-Et ben ça! Marmonne Tom.

-C'est digne d'une série ma parole. S'exclame Jim qui se prend un coup de coup de la part de sa mère.

-Oh, je suis désolée. Pardonne aussi à c'est deux imbéciles la! Dit-elle en les fusillant du regard.

-Ca ne fait rien, ne vous en faites pas. Même moi j'ai du mal à croire ce qu'il m'arrive.

-Elle s'appelle comment ta mère? Demande Jim.

-Mélanie. Je peux vous montrer une photo.

Je sors mon téléphone et leur montre ma mère. Leur visage passe de la compassion à de l'incompréhension.
Je vois bien que la famille est troublée mais je ne sais pas par quoi, ce qui commence légèrement à m'inquiéter.

Finalement, après plusieurs minutes dans le silence, c'est le père qui prend la parole.

-C'est bien ta mère? Demande t-il.

-Tout a fait, pourquoi vous la connaissez?

-Pas tout à fait, mais je peux te dire qu'elle n'est pas morte. Elle est venu il a y trois ans dans ce ranch. Sauf qu'elle ne s'appelait pas Mélanie mais Judith.

-Elle est venu ici? Est-ce qu'elle est toujours la? Judith c'est son deuxième prénom, je n'y avais même pas pensé... Murmurais-je.

-Elle est restée six mois avec nous, elle nous a dit qu'elle faisait un tour du monde pour voir du pays. Elle se plaisait bien ici, je m'en rappelle comme si c'était hier, Judith était tellement simple, elle a même appris à faire du cheval pendant son séjour et il me semble qu'elle adorait ça. Par contre elle n'a jamais mentionné qu'elle avait des enfants, enfin je ne crois pas, elle ne parlait pas beaucoup d'elle en y repensant... Complète le père de famille.

-Elle vous a dit où elle partait peut être?

-Il me semble qu'elle mentionnait le Brésil, je crois même l'avoir entendu prononcer la ville de Miami. Continu la mère.

-Je vous remercie beaucoup pour tout! Je pense que quelqu'un m'a guidé vers vous pour que j'en sache plus. Je vous remercie aussi pour tout ce que vous avez fait pour moi, comme pour elle. Je savais qu'elle n'était pas morte!

-Tu vas faire quoi maintenant?

-Je vais aller la rejoindre.

-Tu n'es même pas sur qu'elle soit toujours la bas!

-J'irais la bas pour en savoir plus, après je verrais bien ou est ce que le vent m'emmène.

-Il faudra quand même attendre ta voiture.

-Je le sais. J'ai hâte de partir malgré que je sois comme à la maison à vos côtés.

-Bon il se fait tard, après toutes ses révélations, il faut que tu te repose, surtout si tu veux reprendre la route bientôt!

-C'est vrai, j'espère que je vais réussir à trouver le sommeil.

Je salue tout le monde et pars vers ma chambre. Heureusement que ma voiture soit tombé en "panne" ici, c'était peut être un coup du destin.

***

Jeudi 30 septembre.

Je me lève heureux d'avoir enfin une piste sur ma mère. Je préfère ne rien dire à ma sœur ou à mon père, je ne veux pas leur donner de faux espoirs et je veux leur faire la surprise.
Ce matin j'en profite pour appeler ma sœur, elle me manque terriblement.

~Conversation téléphonique~

-Allo!

-Bonjour ma petite sœur, comment tu vas?

-Salut, ça fait du bien d'entendre ta voix. Je tiens le coup, c'est dur depuis que tu n'es plus la... Amandine me reproche tout ce qui va mal, elle a décidé que je partirais plus tôt à l'internat. J'ai essayé de fugué et elle m'a passé un savon.

-Je suis désolé d'entendre ça, je voudrais tellement être à tes côtés et lui dire ce que je pense d'elle! Je vais l'appeler après, j'ai besoin de me défouler un peu.

- Tu ne peux pas venir me chercher? J'en peux plus d'être seule à la maison avec elle. Papa va mal lui aussi mais il ne dit rien...

-Je sais sœurette, je vais appeler Jane. Tu pourras rester quelques temps chez elle s'il faut.

-Tu me manque.

-Moi aussi tu me manque, mais je vais bientôt revenir, n'hésite pas à m'appeler de jour comme de nuit. Je suis la, ne l'oublie pas.

-Je sais, merci.

-Allez courage, je t'aime.

-Faut attention à toi, je t'aime aussi.

~Fin conversation téléphonique~

Je suis triste que ma sœur soit dans cet état. Je ne peux même pas la prendre dans mes bras, mais je sais que je peux compter sur Jane.
Je ne sais pas comment je pourrais la remercier d'être autant présente pour Sarah malgré que je l'aie quitté.

Je m'empresse de lui envoyer un message pour savoir si elle pourrait héberger ma sœur quelques jours, je n'attends pas longtemps avant d'avoir sa réponse.
Elle est d'accord. Je ne doutais pas de sa réponse.

***

Cette après-midi, il fait chaud. Je suis installé à l'abri du soleil en regardant les chevaux qui profitent de cette journée dans leurs prés.

-Je ne te dérange pas? Demande Irène.

-Non, je profitais de cette merveilleuse journée. Dis-je en me tournant vers elle.

-Tant mieux. Tu as digéré tous les aveux d'hier?

-Oui, je suis heureux qu'elle est croisé votre chemin, et moi aussi d'ailleurs. Je vous remercierez jamais assez de tout ce que vous assez pour moi pendant ces quelques jours.

-Tu vas la retrouvé, j'en suis sur! Il ne faut pas perdre espoir.

-Je ne perds pas espoir, j'ai confiance.

- Tu ne veux toujours pas essayer de monter à cheval? Dit-elle un sourire en coin.

-Vous n'arrêtez pas?

-Non, j'obtiens toujours ce que je veux. Sourit-elle victorieuse.

-Bon, c'est d'accord! Un tout petit peu, mais je ne veux pas tomber! Capitulais-je.

Elle frappe dans ses mains et m'entraîne vers sa maison. En rentrant elle appelle Jim pour qu'il aille seller un cheval, elle me demande de m'installer le temps qu'elle aille me chercher quelques affaires à mettre pour être plus à l'aise.
C'est à ce moment, ou je me demande si j'ai fait le bon choix et si je ne vais pas regretter.

***

Je suis assis sur cette selle, assez confortable je dois dire. On m'a montré comment guider le cheval noir. Je ne me débrouille pas si mal au final!
Irène m'encourage depuis son siège, Jim quand à lui m'indique ce que je dois faire.
À un moment, il me dit de donner un léger coup de talon dans les flancs de ma monture. Je m'exécute et regrette immédiatement. Le cheval se met alors à trotter et je suis secouer comme un prunier, je sens que je vais tomber et je cris.
Je tire légèrement sur les rênes pour arrêter ma monture, une fois arrêté, je descends et je suis soulagé d'être encore vivant après cette séance plutôt intense.
Je sens surtout les courbatures arriver, je me demande vraiment ce qu'il m'a pris d'accepter!

Irène me félicite, elle a gagné. On dirait qu'elle prend plaisir à voir les gens souffrir. Enfin souffrir est un bien grand mot.
C'était quand même une bonne activité et pourquoi ne pas réessayer un jour.

***

Agent Spéciale 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant