Agent Spéciale 2.

Chapitre 45.

Mercredi 5 février.

Je suis en train de rechercher du travail, chose pas facile.
Je voudrais rester dans la police, peu être pas sur le terrain mais pourquoi pas comme avant, c'est à dire, prof de police.

C'était quelques choses que j'aimais bien, qui me correspondais et pas trop dangereux quand même. Je faisais ce qu'il y a de mieux enseigner mon métier à nos futurs agents, les former et les rendre meilleurs.

Heureusement j'ai de la chance, il y a une école a l'autre bout de Chicago.
J'espère que ma candidature sera acceptée. Je croise les doigts.

***

Dans l'après-midi, je reste allongé sur mon canapé. Il n'y a pas grand chose à faire à cet époque de l'année. Il fait froid, y a de la neige, du verglas par endroit. Alors je reste tranquillement chez moi, seule.
J'ai réinscris les garçons à l'école, la fameuse école de police ou j'ai postulé.

On frappe à la porte me dérangeant en plein dans ma série. Je grogne, pousse la couverture et je vais ouvrir.

Je ne suis pas au mieux de ma forme, depuis ma sortie de l'hôpital je ne bouge presque plus.
Le côté flemmard est en train de sortir de moi.
Je suis flasque, j'ai plus de force, y a des jours où on dirait une limace.

En ouvrant la porte, je suis surprise de le voir ici.

-Salut, je peux rentré? Demande Raphaël.

-Salut, vas y entre.

-Tu as le temps pour qu'on discute?

-Oui, comme tu vois j'ai rien de mieux à faire.

Entre nous c'est froid, il ne m'a plus parlé ni revu, depuis ce fameux jour a l'hôpital. Je ne sais pas ce qu'il a contre moi mais je n'ai rien fait de mal.

-Je suis désolé. Je ne savais pas comment réagir, j'aurais dû mieux le prendre. J'avais besoin de temps et j'en ai eu beaucoup plus que nécessaire.

-Tu es venu juste pour me dire que tu étais désolé d'avoir réagit comme ça?

-Oui et pour te dire que je suis prêt à réessayer avec toi. Bien sûr, il faut qu'on fasse les choses bien, qu'on se redécouvre.

-J'ai tellement attendu ce jour et maintenant je me demande si c'est réelle. Je ne penserais pas que nous serions a nouveau proche tous les deux.

-Les choses changent, tu veux bien sortir vendredi soir avec moi?

-Avec plaisir. Dis-je.

-Fais toi belle!

-T'en fais pas, je serais toujours mieux qu'aujourd'hui. Riais-je.

En même temps c'est pas faux, je porte un jogging, avec un sweat beaucoup trop grand, mes cheveux sont attachés en un chignon et je ne suis pas vraiment présentable.

-Je n'ai pas dit ça.

-Je sais, c'est moi qui le dit.

-Je passe te prendre à 20h, sois prête.

-Je serais prête. Et encore désolé pour l'hôpital, je sais pas ce qu'il lui a pris mais j'aurais pas dû le laisser faire. J'aurais voulu te rattraper mais ils m'ont en empêchés.

-T'en fais pas, c'est oublier! C'était mieux pour toi que tu ne bouges pas de ton lit. Ethan est aussi venu me parler pour m'expliquer. J'aurais dû réagir autrement au lieu de fuir comme je le fais à chaque fois.

-Je suis contente que ça se soit arranger entre vous deux.

-Moi aussi, moi aussi...

***