Agent Spéciale 2.

Chapitre 5..

PDV Jonathan.

Le temps presse, il faut que cet homme avoue qu'il fait partie de cette équipe et il faut qu'il me dise des noms.
Bien sûr, nous avons des preuves sur eux, mais pour qu'ils finissent leur vie en prison, il nous faut plus de détails, plus d'indices.

Au bout de plus de 1h30 à l'interrogé, il finit par tout avouer. Des détails les plus infimes aux détails les plus importants. Il commence par les débuts de l'organisation jusqu'à aujourd'hui. Au final il passe près d'une bonne demi-heure à tout le raconter.

J'ai pris note des remarques les plus intéressantes et j'appelle mes collègues. Ils vont pouvoir intervenir et aider Mélanie.

***

J'arrive sur place, légèrement plus tard.
L'équipe n'est pas encore dans l'entrepôt. J'essaye de savoir pourquoi ils n'ont pas encore agit.
Malheureusement, je n'obtiens aucune vraie réponse.

Quelques instants plus tard, les hommes commencent à entrer. Se sont sans doute les bruits de porte qu'on a entendue dans le micro qui les a décidés à entrer.
Je vais chez Raphaël et essaye de le rassurer comme je peux.

***

PDV Mélanie.

La porte va céder d'un moment à un autre. Je prends mon courage à deux mains, souffle un bon coup et je me lance.

-C'est bon, arrêtez! Hurlais-je.

-Quoi? Tu as enfin changé d'avis?

-Peut être, arrêtez de taper sur cette porte, je vais sortir!

-Alors viens, je t'attends.

J'ouvre la porte et lui fais face. Il est légèrement plus grand que moi, je dirais une dizaine de centimètres pas plus. Je fixe ses yeux, il y a toujours une lueur bizarre qui brillent dedans.

Tout d'un coup sans que je comprenne ce qui se passe, je me retrouve allongé sur le lit. Il commence à déboutonner sa chemise. Je me débats et lui lance des coups de pied qu'il réussit à arrêter.

-Ne te débat pas ma belle. Tu as peux être retardé mes plans en restant enfermer dans la salle de bain mais tu ne les as pas changé. Je vais te faire subir ce que tu m'as fait subir!

-Je t'ai fais subir quoi?

-La tentation! Grogne t-il.

-La tentation? Et comment?

-Tu te dandine devant moi comme une pute. Tu joues avec mes nerfs depuis le début. C'est tout ce qui m'excite chez une femme, alors maintenant tu l'as ferme et tu me laisse faire.

-Mais bien sûr... Soufflais-je.

Il se penche sur moi et je le fais basculer sur le côté. Je vois qu'il est de plus en plus énervé. Je m'échappe du lit et tente d'ouvrir la porte mais celle ci est fermé à clé, j'aurais dû m'en douter...
Je me retourne alors qu'il fonce sur moi, j'ai juste le temps de me décaler.

J'essaye de m'enfuir, de trouver une sortie mais la seule porte qu'il y a est fermé et en plus il n'y a pas de fenêtre. Comment je vais faire?

Il se jette sur moi et me plaque contre le mur, je n'arrive plus à bouger. Ses mains se baladant partout sur mon corps en insistant bien sur certaines zones. J'essaye de me débattre et de l'en empêcher mais il m'en empêche.

-J'aurais voulu une autre fin pour toi, mais tant pis, tu l'auras cherché!

Il commence à serrer ses mains autour de mon cou et en plus de ça il me soulève du sol. Mes jambes se balancent dans tous les sens, ma respiration me manque, j'ai bien l'impression que c'est la fin. Je ferme les yeux et une image de ma famille apparait, j'hésite à me battre ou à abandonner.

Je suis presque inconsciente quand j'entends des coups de feu, il me paraît tellement lointain. C'est la dernière chose dont je me souviens.

***

PDV Raphaël.

Jonathan est venu me raconter ce qu'il se passe.
Ils sont enfin rentrés lui porter secours. J'ai vraiment peur pour elle.

Je tourne en rond, des gouttes de sueur coulent sur mon front. Le temps me paraît extrêmement long.

Quelques longues minutes plus tard, mon ami reçoit un appel, il décroche mais je n'entends que des brides de conversation.

-Oui, tout c'est bien passé?... comment ... passer ...... d'accord.... oh! ..... J'vais faire de mon mieux..... Merci....

Je trépigne à côté de lui.

-Alors! M'impatientais-je.

-Elle va bien, les ambulanciers l'ont quand même ramené à l'hôpital mais elle n'a rien. Souffle t-il soulagé.

-Oh merci. Je vais aller la voir. Tu viens avec moi?

-Oui, vite fait. Faut que je règle encore des tonnes de choses.

***

PDV Mélanie.

Je m'ennuie à mourir, seule dans cette chambre.
J'essaye de trouver une occupation mais je n'ai pas de livres, pas de télé et je n'ai pas mon téléphone. Je soupire encore une fois.

Les médecins m'ont fait passer des tests, je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs. Ils m'ont demandés ce qui c'est passer et je leur ai tout raconté, enfin presque.

Je me rappelle être sorti de cette salle de bain, il s'en est pris à moi et je sais que j'ai esquivé des coups. Jusqu'au moment où il me plaque contre le mur et passe ses mains autour de mon cou. Il serré de plus en plus fort, je commençais à perdre espoir quand j'ai entendu des coups de feu.
Après j'ai un trou, mais quand je me suis "réveiller" j'étais par terre le long du mur. J'avais légèrement mal au cou et je respirais difficilement.
L'homme était allongé en face de moi, une énorme flaque de sang se dispersait sur le tapis.
Un de mes collègues m'a aidé à me relever et les ambulanciers m'ont pris en charge et m'ont apportés de l'oxygène.

Et maintenant, je me retrouve ici, dans cette chambre d'hôpital à attendre que quelqu'un vienne à mon secours.

***

J'entends beaucoup de bruit dans le couloir, je me demande ce qui peut bien de passer quand la porte s'ouvre brutalement.
Je tourne la tête et aperçois Raphaël, soulagé de voir que je n'ai rien.

-J'ai eu tellement peur! Murmure t-il dans mon oreille.

-Je sais mais je vais bien. En plus tu tombes bien je m'ennuyais terriblement.

-Avoue quand même que tu as une idée stupide de te lancer là dedans.

-Je l'ai trouvé bien mon idée!

-J'en ai marre de toi. Souffle mon mari.

Nous sommes ensuite interrompus par le médecin qui confirme que je vais bien et qui me laisse enfin sortir.
J'ordonne à Raphaël de retourner travailler et que j'avais du travail à faire, mais surtout des dossiers à remplir. Bien évidemment, j'irais chercher les enfants à l'école!

***

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Bisous bisous 😘