Agent Spéciale 2.

Chapitre 54.

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Je claque la porte et retire mon manteau que je laisse sur une chaise de la cuisine et je file directement dans la salle de bain. J'ai besoin d'une douche chaude et relaxante.

Je me demande pourquoi les femmes sont toujours dénigrer, pourquoi serait elle moins forte qu'un homme?
Je ne comprends pas que les gens n'évoluent pas avec leur temps, certes à une époque on devait rester à la maison pour nous occuper des enfants, du ménage, de la maison mais cette époque est révolue. On c'est battu pour avoir notre indépendance!

Pour moi, je vois la femme encore plus forte que les hommes. Déjà on se fait agresser toute la journée parce qu'on est du mauvais sexe. Alors qu'au final on se donne plus qu'un homme. On fait le double de travail pour se faire remarquer, et puis en rentrant il faut quand même s'occuper de la maison.
Au final malgré notre travail, on ne reçoit pas les compliments qu'on devrait.
C'est une cause pour laquelle je me bats. J'ai horreur de la discrimination, c'est une des causes qui m'a fait devenir flic. Et honnêtement, je n'ai jamais regretter mon combat.

***

Lundi 3 mars.

Je travail ce matin, le gymnase est libre comme tous les lundi matin.
Je prends mon petit déjeuner et pars me préparer.
Aujourd'hui, je suis seule à l'appartement. Ça fait du bien de se retrouver un peu seule de temps en temps.

Ce week-end était calme pour ma part, j'ai fait une petite virée shopping en compagnie d'Alice et ses filles et le dimanche on c'est tous retrouvé chez ma mère pour le déjeuner.
Je me rends compte que ses journées ensemble m'ont énormément manquer durant trois ans, dire que je passais mes journées seules, en y repensant je ne sais même pas comment j'ai fait.  J'aurais pu devenir sénile!

Je sors de mes pensées, finis de me préparer et je prends la direction du lycée.

**

Tout est étrangement calme en arrivant, j'arrive dans la salle des profs et récupère la liste des élèves et quelques copies.
En passant devant les autres salles je constate qu'il n'y a même pas de lumière allumées. Je prends mon téléphone portable est vérifie la date, non, on est bien lundi.
Je ne me rappelle pas qu'il y est une sorti de prévu et je suis à l'heure. Alors ou sont ils tous passés?

Je décide de me rendre au bureau du directeur, quand je vois que tout mes collègues sont en pleine discussion dans la salle de réunion.
Ok! Je fais tout faire péter s'ils ne m'ont pas prévenu qu'il y avait une autre réunion ce matin.

Super la journée! Je suis déjà énervé.
Je pousse la porte et tous les regards ce tourne vers moi.

-Bonjour, merci de m'avoir averti de cette réunion c'est très agréable de votre part! J'adore la cohésion du personnel, je ne l'ai vu nul part ailleurs. Sinon j'ai manqué quelques choses d'important?

-Mélanie, je... hum, comment dire, c'était une réunion entre nous. Elle c'est improvisé ce matin. Bafouille un professeur.

-Oh mince! Et j'ai loupé quoi? Je vais rattraper mon retard tout de suite.

-Vous n'avez rien louper. On parlait de vous! Dit froidement l'homme de vendredi soir, celui qui m'a menacé.

-Vous parliez de moi, en quel honneur? Je suis touchée, vous savez je n'ai pas besoin d'un cadeau de bienvenue. Dis-je ironiquement.

-Bon, je vais être franc et arrêtez de tourner autour du pot. Râle t-il.

-Mais je vous en pris, je pensais que vous aller continuer encore longtemps à me cacher des choses.