Chapitre 56.

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Il fait presque sombre, les stores sont presque tous baissés.
Mes yeux s'habituent à la pénombre et je le vois assis à son bureau, un verre d'alcool en main.

-Qu'est ce que tu fais? Demandais-je en m'approchant de lui.

-J'essaye d'oublier mes problèmes, mais le problème c'est que je ne veux pas boire.

-Regarde moi!

Il relève la tête vers moi. Même si je le vois à peine je sais qu'il regrette ce qui vient de se passer.

-Tu es fort! Pousse ce verre de toi. Je t'ai dit que tu pouvais m'appeler au moindre souci. Et puis je pourrais te mettre des claques après la peur que tu viens de me faire, j'étais à la limite de la crise d'angoisse. J'avais peur qu'il te soit arriver quelque chose de grave. Dis-je au bord des larmes.
Je n'ai pas envie de perdre encore quelqu'un, j'ai assez souffert, on a assez souffert.

Je pose mes mains sur mon visage et m'empresse de retenir mon sanglot.
Je l'entends se lever, il pose ses mains sur mes épaules, il les remonte vers mon coup puis remonte encore sur mes mains.

-Enlève tes mains, arrête de pleurer. Je suis désolé, je suis si désolé. Je n'ai pas réfléchis, je suis parti sur un coup de tête et j'ai oublier mon téléphone sinon je t'aurais appeler. Je voulais pas te faire pleurer, si tu savais comme je m'en veux.

Il me prend dans ses bras, je retiens mes larmes.
J'ai besoin d'être à ses côtés.

-Ne me refais plus jamais ça. Je n'ai plus envie de te perdre, j'ai besoin de toi.

-Je te le promets. Maintenant dis moi ce qui ce passe. Tu n'aurais jamais pleurer, tu m'aurais à la rigueur taper mais jamais tu te serais mis dans cet état.

Il se rassoit sur sa chaise et je m'assois sur ses jambes, il m'enlace de ses grands bras chaud.

-Ils m'ont mis à pied parce que je donnais des cours de sport aux jeunes. C'est de l'injustice, il supporte pas qu'une femme et une aussi grande responsabilité. M'énervais-je.

-Eh, calme toi. Ils ne savent pas qui y perde. Quand ils vont se rendre compte que tu étais indispensable ils vont rampés à tes pieds. Rit-il pour me remonter le moral.

-Je t'aime. Lâchais-je.

-Je t'aime aussi.

Je me retourne vers lui et l'embrasse de toute mes forces. Je ne veux plus le lâcher, je n'ai plus envie de le quitter.

-J'ai bien réfléchi dit-il. J'ai besoin de toi comme tu as besoin de moi. Je veux qu'on se remette ensemble, on y arrivera comme on l'a fait au début. Pas de secret pas de mensonge. Tu es prête à réessayer? Demande t-il ?

-Sérieusement? Bien sûr que oui, oui je veux réessayer. Souriais-je.

-Alors on fait comment pour les enfants? On habitera chez moi? Enfin chez nous? Et ton appart'?

-Eh doucement, respire. Pas besoin de faire de plan, ca viendra tout seul. J'avais pensé laisser l'appartement aux enfants, enfin à Ethan et Jane. Tu es d'accord? Riais-je.

-Oui plus que d'accord, ils pourront profiter pleinement de leur amour.
Je vais inviter les enfants à dîner demain à la maison et tu viendras aussi, je ne veux plus attendre. Dit-il.

-Tout ce que tu veux! Je te suivrais n'importe où.

-Et pour les parents?

-Ils font un repas ce week-end, on ira ensemble main dans la main et ils comprendront tout seul.

-Je t'aime, je comprends pas pourquoi on a mis autant de temps. On se pose trop de question.

-Je t'aime encore plus.

-Tu sais qu'on dirait deux adolescents rempli d'hormones?

On rit tous les deux.
Et dire qu'il nous aura fallu tout ce temps pour nous mettre d'accord. On est pire que des gamins avec nos disputes. En tout cas une chose est sur, je ne veux plus rien changer à ma vie, j'ai tout l'amour dont j'ai besoin.

***

Mardi 4 mars.

PDV Ethan.

Aujourd'hui grosse journée, avec plusieurs classes on se réunit pour élaborer un plan.
Nous avons tous trouver injuste la mise à pied de ma mère.

C'est une prof formidable, la meilleure que cette école est eu jusqu'à présent.

-Je m'occupe des parents d'élèves!

-Je vais faire la pétition.

La but est de réunir le plus grand nombre de personne pour manifester avec nous ce vendredi après-midi durant la porte ouverte.
On commencera dès le matin en faisant une grève générale.

Les profs vont être fou de rage. Sarah aura la charge de ramener ma mère vers l'école où elle verra notre manifestation.

Si tout ce passe comme prévu, les profs et surtout le directeur capitulera et réembauchera ma mère de façon permanente dans l'établissement.

C'est un grand pari qu'on se lance mais on est tous près à relever le défi! Il faut qu'on réussisse!

Entre temps je reçois un message de mon père qui nous invite à manger ce soir avec Jane.
Bizarre d'habitude il ne nous invite jamais en semaine à moins qu'il y ai une bonne nouvelle.
Je ne m'inquiète pas plus que ça et continu à élaborer le plan.

***

PDV Mélanie.

Le soir venu, je suis assez détendu. Je ne me pose pas dix mille questions comparé à d'habitude. Je vais laisser faire les choses normalement, comme elles viennent.

Je suis sûr le point de partir quand mon téléphone se met à sonner.

~Conversation téléphonique~

-Allo? Dis-je.

-Bonjour Judith, enfin Mélanie. C'est Irène vous allez bien?

-Oh Irène, ça fait plaisir de vous entendre. Je vais bien merci et vous?

-Je vais bien. Je venais au nouvelle, comment ça se passe? Tout c'est arrangé?

Je me pince les lèvres, oui tout est sur le point de s'arranger.

-Ça va, la route à était longue et pleine de péripéties mais je pense que j'y suis arrivée, qu'on y est arrivé.

-Je suis heureuse pour vous. Avec Jim on pensait vous rendre une petite visite le mois prochain, enfin si vous êtes d'accord!

-Bien sur, ce serait une joie de vous revoir. Vous me manquez beaucoup.

-Je vais vous laisser, ne vous laissez pas abattre et continuer à vous battez pour ce que vous voulez. Avec la fois on peut tout changer, vous en êtes la preuve. À bientôt Mélanie.

-Merci, a bientôt Irène.

~Fin conversation téléphonique~

***

Agent Spéciale 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant