I needed You

Chapitre 5 : Dancing under a blue light

Juste un petit mot à tout les lecteurs qui ont subis un cliffanger un peu trop intense au dernier chapitre, celui-ci n'était absolument pas intentionnel : il s'agissait juste de la coupe d'un chapitre entier devenu trop long (*'ω'*) Mais je suis gentille alors voici la suite !
Bonne lecture !

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Le jeune japonais était désormais habillé d'un habit recouvrant partiellement son corps. Mais le fait que le tissu recouvrait plus son corps ne le rendait au contraire que plus désirable. Son costume était composé encore une fois d'un short simple, d'un mauve bleuté cette fois-ci, mais qui descendait tellement bas sur ses hanches que détourner le regard de ses lignes en forme de V était difficile à l'extrême. Il était aussi complété par un ensemble de fines bandes faites d'un tissu doré presque transparent traversant son torse, mettant en valeur les muscles du jeune homme et qui descendait jusqu'à ses cuisses où elles étaient retenues par des lanières, en cuir qui faisait le tour de ses cuisses ce qui était, je ne vais pas mentir, extrêmement sexy. Son visage était sublimé par de délicats cristaux colorés dans le coin des yeux qui le faisait étinceler. Sous l'intense lumière bleue des projecteurs, son corps prenait l'allure d'un rêve s'immisçant dans la réalité.

Préférant éviter l'incident de l'autre fois, je détournais le regard avec toute la force que je possédais, dès que la musique commença. De plus j'aurais bien aimé rester sobre pour la conversation qui devait suivre (puisque oui, à la base c'est pour discuter avec Yuuri que j'étais venu). Je jetais de temps en temps des regards vers la scène, et à chaque fois je fus surpris de retrouver le Japonais dans une nouvelle position plus audacieuse, acrobatique et incroyable et surtout, toujours plus beau.

Plus tard dans la soirée, bien après que j'eu quitté History, j'allais me faire la réflexion qu'il était étrange que l'idée que Yuuri soit beau me vienne aussi facilement. La vérité est que toute ma vie, et ce grâce au patinage, je me suis habitué à rechercher la beauté des choses, des mouvements, puisque c'est bien cela qui nous permettais de faire une représentation d'exception. J'en conclurais alors que cette fixation sur la magnificence du Japonais ne pouvait venir que de là... Pourquoi y penserais-je sinon ?

Pour en revenir aux temps présents, j'entendis enfin, après un long moment de torture où je ne devais pas me retourner, les applaudissements et sifflements des spectateurs présents signifiant que Yuuri avait fini sa représentation et que je pouvais le regarder en toute sécurité. Le jeune homme, essoufflé, avait en effet les pieds bien sur Terre et saluait avec un grand sourire la foule qui applaudissait à triomphe. Il semblait heureux et fier de lui. La performance avait dû être impressionnante, dommage que j'avais dut me forcer à ne point la regarder. Je chassais mes idées noires et me levait d'un bond ce qui sembla attirer l'attention du danseur. Pas de grands signe ou d'interpellations. Il m'aperçut, posant ses grands yeux chocolat sur moi, haussa d'abord les sourcils de surprise avant de faire un sourire encore plus éclatant qui me fit étrangement rater un battement de cœur. Il me sembla qu'il sortit de scène de manière plus précipité que l'autre fois. Je me rassis à ma place, souriant. Qu'est-ce que je devais avoir l'air idiot à sourire ainsi à moi-même ! Mais j'étais heureux d'avoir réussi à le retrouver ! Heureux et soulagé. Maintenant que j'y pensais je ne savais même pas ce que j'allais lui dire...

J'étais parti sur un coup de tête, priant simplement pour qu'il soit là où je l'attendais mais maintenant qu'il était à ma portée, je me rendis compte que je n'avais préparé aucune véritable réponse face à mes recherches... Au pire des cas, je pourrais toutes les essayer, il y en a bien une qui devait fonctionner ?

Une dizaine de minutes plus tard, je vis une porte au fond de la salle, que j'avais repérée comme l'entrée et la sortie du staff, s'ouvrir pour laisser passer Yuuri, s'étant changé, ainsi qu'une autre personne qu'il me sembla reconnaitre comme le danseur se faisant appeler le Prince Thaï. Ils devaient être de très bons amis car agissaient comme deux adolescents s'embêtant l'un l'autre. A vrai dire c'était plus l'ami de Yuuri qui s'emblait l'embêter, même le pousser dans le dos pour le faire avancer tout en lui disant quelque chose ce à quoi Yuuri lui répondait en semblant embarrassé. Curieusement, voir leur complicité me fit un pincement au cœur. Mais comment pouvait-il en être autrement, après tout cela faisait à peine 3 jours que je connaissais Yuuri... Je sorti de ma rêverie lorsque je vis que les deux amis n'étaient plus qu'à quelques pas de moi.