J'avance jusqu'à arriver dans ma chambre. La journée a été épuisante et j'en avais assez des bavardages incessants d'Hanji. Un thé à la main, je me suis approché de mon lit sur lequel je me suis laissé retombé bruyamment, mais j'avais remarqué un détail troublant, ma chambre était impeccablement rangée, habituellement, je fais le ménage le matin, mais aujourd'hui, j'avais pris sur moi pour sortir sans le faire à cause d'une foutu réunion avec Erwin.
Le bruit du froissement d'une feuille parvint à mon oreille, alors je me levai, tout les sens à l'affut. Personne dans le bureau. J'avance un peu plus et reçois quelque chose en pleine tête, un oreiller... En me retournant, je discerne une tête [c/c] et deux prunelles [c/y]. La fille me lance des éclairs avec ses yeux et essaie de soutenir mon regard du haut de ces 1m50.
-"je peux savoir ce que tu fous içi gamine?"
-"c'est ma nouvelle chambre!"
-"je ne suis pas d'humeur à blaguer. Je te donne l'occasion de sauver tes fesses si tu t'en vas tout de suite, je ne préviendrai pas Erwin si tu le fais. Et t'es qui au fait?"
-"je n'irais nul part!"
Je la regarde et soupire.
-"'tin! Dis moi qui tu es au lieu de me faire chier"
-"je ne suis pas vivante."
Fatigué de ce court échange qui n'avait ni queue ni tête, je l'ignore et m'apprête à quitter mes appartements pour appeler le Major sourcil qui se trouvait déjà au pas de ma porte, allerté par le bruit. Il me regardait fixement, se demandant certainement sur qui je gueulais.
-"débarasses moi de cette gamine Erwin."
Il regarde partout puis me lance un regard inquiet.
-"de qui parles-tu levi? Il n'y'a personne içi."
Je fronce mes sourcils et me retourne, elle n'est plus là, je cherche partout mais rien. C'est quoi ce bordel? Pour ne pas avoir affaire une énième fois à son discours concernant mon surmenage -alors que c'est lui qui me refile toute la paperasse- je prétends que c'est une blague, et bien sûr il n'y croit pas, puis le chasse de ma chambre. Une fois la porte fermé, je me tourne et trouve la fille entrain de feuilletter un livre de ma bibliothèque.
-"qui est-tu?"demandai-je en essayant de garder mon calme.
-"je te l'ai déjà dis, je ne suis plus vivante."
Je commence à devenir fou on dirait.
-"comment tu t'appelles?"
-"[t/p]."
-"ton nom de famille?"
-"je n'en ai pas vu que je ne suis plus vivante."
J'essaie de la saisir pour lui coller une bonne baffe mais elle esquive et en instant, quand mon regard acier croise le sien amusé, j'ai l'impression de voir Isabel quand elle me faisait chier puis se mettait à sourire bêtement. Le même sourire que cette fameuse [t/p].
Je tombe par terre et mon crâne heurte le coin du bureau, puis le trou noir.
Le matin, je me réveille en sursaut, le soleil est déjà haut dans le ciel. L'inconnue pas si inconnue que ça est là, entrain de croquer à pleine dent dans le pain qui faisait autrefois parti du plateaux-repas que j'ai pris le soin de rapporter avec moi.
-"t'es toujours là toi?"dis-je sur un ton mentrant l'éxaspération.
-"tu devras t'y habituer."
-"qu'est-ce que tu fous avec mon pain?"répondis-je en ignorant sa phrase.
-"je le mange pardi. J'ai bien mérité ça, après tout, t'es lourd, ça m'a pris une éternité pour te hisser jusqu'au lit!"se plaint-elle.
-"bon, tu m'expliques ce que tu fous içi?"
-"à toi de le savoir."
Je soupire de nouveau et part me changer, elle est trop têtue et ma tête me fait trop mal pour que j'entre dans une nouvele discussion qui va virer au charabia.
En entrant dans la salle de bain, je remarque un bandage maladroit fait autour de mon crâne pour couvrir la blessure. On peut voir que mon cuivre chevelu et extrêmement rouge voir un peu ouvert. Pourquoi suis-je si petit? Maintenant, même si je ne fais que me tenir devant Erwin pour lui parler il verra le haut de ma tête et je devrais me justifier sans l'envoyer balader car c'est mon supérieur. Comment je vais expliquer ça?"
Je sors trois minutes plus tard habillé et m'apprête à sortir quand [t/p] passe devant moi et bloque la sortie. Elle me fait signe d'attendre et se met debout sur une chaise puis rammène mes cheveux en arrière à l'aide sa main avec une délicatesse incroyable.
-"comme ça personne ne verra que tu est blessé!"
Elle sourit tendrement et ça me fit l'effet d'un électrochoc. Comme si de la foudre s'était abattue sur mon coeur. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mon ventre faisait des sauts périlleux et des papillons s'était liberés dans mon organisme. La gamine qui me faisait tellement chier il y'a deux secondes et que je voulais virer pour s'être imposer dans ma chambre m'avait donné, le temps d'une seconde, l'impression que c'était elle qui allait comblé toutes ces années de vide au fond de moi.
Je me donnai une claque mentale et revint à moi. Toute la semaine s'était passée de la sorte, on jouait chaque nuit à un jeu: si je gagnais, elle devrait s'en aller, mais si elle gagnait, elle aurait droit à une nuit de plus. Elle gagnait toujours, et au fond de moi, même si elle devait s'en aller un jour, je ne lui aurais pas laissé cette possibilité, je m'étais trop habitué à sa compagnie, puis je comptais bien comprendre la cause de l'accélération des battements de mon coeur chaque fois que je la voyais depuis ce fameux sourire.
Elle avait beau ne pas me révéler qui elle était, et malgré sa disparition le premier jour devant Erwin, je ne pouvais pas croire que c'était un fantôme, elle était beaucoup trop humaine pour ça. Mais après tout, je ne m'y connais pas en fantômes moi, l'idée à laquelle je m'attachais le plus était que cette fille ne soit qu'une illusion créé par mon esprit pour combler ma solitude, et j'avais beau passer pour un taré mentale, mais cette situation me plaisait bien. Si ce n'était qu'une illusion m'appartenant, alors j'étais tout son monde, et j'avais beau ne pas vouloir l'avouer, elle formait maintenant le mien.
Ohayo mes petits Nekos!
Comment allez-vous?
Et un autre levixreader, j'arrive plus à m'arrêter on dirait X)
Bon, en tout cas, j'espère qu'il vous plaira!^^
~caporal Neko
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Comme de la fumée [levixreader]
FanfictionDepuis plusieurs jours, Levi n'arrête pas de voir chaque jour une jeune femme dans son bureau qui lui tient compagnie dans sa solutide. Chaque fois qu'il lui demande qui elle est, elle répond par la même phrase: -"je ne suis pas vivante." Hallucinat...