Septième semaine

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-"Levi !"

-"Putain [t/p]... Pour une fois que j'arrive à dormir..."

Je la poussais sans ménagement et mis l'oreiller sur ma tête pour protéger mes pauvres tympans du bruit infernal qu'elle faisait à elle seule.

-"mais on est le 25 décembre !"

-"et alors ?"

-"comment ça et alors ?! C'est ton anniversaire pardi !"

-"et alors ?"

-"un anniversaire, ça ne vient qu'une fois par an !"

-"c'est juste un jour comme les autres, pas de quoi en faire tout un plat. Déjà que tu es chiante d'habitude..."

Je fermais les yeux et me tournai pour être dos à elle. J'avais oublié à quel point c'était bon de dormir, sur un canapé qui plus est. Moi qui étais habitué à avoir tant de papiers que je m'endormais sur ma chaise, j'avais eu beaucoup moins de travail qu'en temps normal, et avec cette autre expédition qu'Erwin a annoncé et auquel participeront mon escouade, la sienne, celle d'Hanji et quelques soldats remarquablement fort pour capturer un titan, je me disais qu'une bonne nuit de sommeil s'imposait.

-"Mais j'ai prévu quelque chose à faire Levi ! Et dormir n'est pas dans le programme ! Et puis si tu savais quelle heure il est..."un petit rire machiavélique s'échappa de ses lèvres et je pus aisément deviner son sourire narquois.

Sans bouger, je relevais les yeux vers la fenêtre se situant derrière mon lit d'une nuit. Les rideaux d'habitude ouverts étaient fermés. Les volets aussi. Un petit filet de lumière avait pourtant réussi à s'introduire dans la chambre et d'un geste las, je me levais et posais mes yeux sur l'horloge murale qui indiquait dix heures et quatres minutes du matin.

DIX HEURES ET QUATRES MINUTES PUTAIN !

-"fait chier..."

-"de toute façon, tu n'as rien de prévu aujourd'hui, enfin côté bataillon..."

Ah, c'est vrai qu'aujourd'hui est un jour de repos.

-"Alors... J'ai pris la liberté de te mettre quelques somnifères ultra-puissants que j'ai dégoté dans l'infirmerie dans ton thé du soir."

-"Gamine... Répete un peu ?"

-"C'ÉTAIT POUR LA BONNE CAUSE ! PUTAIN LEVI POSE CETTE CHAISE ! MAIS T'ES FOU DE ME JETER ÇA DESSUS ? MAIS NON PAS LA CHANDELIER D'ACIER C'EST ENCORE PIRE ! MAIS TU VEUX ME TUER MA PAROLE !"

-"te... Tuer... Alors... Tu n'es pas encore morte ?"

-"roh c'était une façon de parler..."

-"comme tes 'je ne suis plus vivante' ?"

-"à toi de deviner."

-"ah bon ?"

En un instant, j'étais derrière elle. [t/p] s'était réfugiée derrière le lampadaire et les rideaux. Je ne croyais même pas que c'était humainement possible de se cacher là-bas. Sauf qu'en prenant en considération sa taille, le dôme lui cachait la tête, et l'espace où se trouvait mon ancien bureau suffirait à faire office de cachette même à l'un des bougres de la ville.

Je l'attrapais par le col de sa chemise blanche, qu'elle m'avait accessoirement "emprunté" et la mis dehors.

-"j'en ai marre [t/p]. Soit tu me dis qui tu es une bonne fois pour toute, ou ce que tu es, où tu ne pourras plus jamais franchir le seuil de cette porte."

Comme de la fumée [levixreader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant