Fille de lune T2: Lune de sang

Epilogue

Comme vous le voyez c'est la dernière partie du Tome 2 (oui je sais, c'est triste !) J'ai déjà commencé la rédaction du Tome 3  et j'espère pouvoir le publier le plus vite possible. Je vous tiens au courant bonne lecture !!

La lune était peine et une légère brise secoua les arbres lorsque nous nous réunîmes. Les enfants se tenaient bien tranquillement dans un coin et nous observait avec curiosité sous la surveillance des adolescents encore trop jeune pour se transformer. Tristan et Nya se tenaient à mes côtés alors que les autres attendaient que je prenne la parole. Ils m'avaient beaucoup aidé ces deux derniers moi à prendre ma place dans la communauté. J'étais peut être celle qui les avait délivré de la tyrannie de Lazare mais j'étais aussi une étrangère. Mon manque de communication n'avait pas aidé à mon intégration, je passais le plus clair de mes journées en louve à vagabonder seule dans la forêt pour ne revenir que le soir assister au repas commun, lorsque je décidais d'y assisté. S'ajoutait à cela les quelques membres loyaux à l'ancien Alpha. La plupart était parti mais certains refusaient de quitter leur territoire et perpétuaient les anciennes traditions. Je ne m'étais jamais autant battue en si peu de temps. Côtés cassées, coupures en tout genre étaient devenu le lot habituel pour moi.

-Tenez-vous à bonne distance des frontières, inutile de provoquer les autres, dis-je en appuyant le regard sur plusieurs loups qui aimaient s'éparpiller.

Le fourmillement familier de la transformation me hérissa le poile et je sentis l'assemblée s'agiter.

-Allons-y.

Je m'élançais à travers la forêt, suivis de près par la meute. Les premiers kilomètres se passèrent sans problème, les loups jouaient en respectant la hiérarchie. Tristan et Nya ne me quittaient pas d'une semelle tout en s'amusant à essayer de se distancer l'un et l'autre. Je terminais ma course près d'une petite pleine dégagée où tout le monde pouvait se retrouver. Les loups chahutaient tranquillement pendant que je les observais. Nya vint à ma rencontre et se jeta à mon cou. Je me retournais juste à temps pour l'apercevoir et retournais la situation à mon avantage. Elle s'étira sur le dos, les quatre pattes en l'air et je reculais. Tristan s'approcha doucement d'elle et la poussa du museau comme pour lui faire comprendre que c'était perdu d'avance. Alors, aussi rapide qu'un éclair elle lui sauta dessus. Il grogna de surprise et s'aplatis sur le sol sous le regard heureux de sa cadette. Un magnifique loup gris s'approcha furtivement de la louve. Celle-ci le sentit approcher et je vis sa queue remuer de joie. Ils se chamaillèrent sous le regard protecteur de Tristan et je souris mentalement. Il s'agissait de Milo, un jeune loup qui appréciait beaucoup Nya. Ni trop dominant, ni soumis, il avait plusieurs fois était traumatisé par Tristan. Celui-ci poussa d'ailleurs un long grognement à son attention et Milo se ratatina sur place. Même sous forme animal il n'était pas difficile de deviner le regard noir de sa sœur. Elle grogna aussi et je finis par m'approcher doucement. Du museau je poussais Tristan un peu plus loin avant de m'asseoir. Il continua de les observer un petit moment avant de se concentre sur la foule.

Un peu plus tard nous reprîmes notre course à travers la forêt. Alors que nous contournions la frontière Sud, je sentis que plusieurs loups quittaient le groupe. Je fis signe à Tristan de continuer la course sans moi et rebroussais chemin. Les trois loups, deux mâles et une femelle se tenaient au bord de la frontière. Je grognais à leur attention et l'un des mâles et la femelle se dépêchèrent de revenir. Le troisième franchit la frontière volontairement en grognant à mon attention. Je lui ordonnais de revenir mais il recula de plus belle. Un bruissement plus loin attira mon attention et deux loups du Sud sortir de leur cachette. Mon fuyard se retourna précipitamment et détala dans ma direction. Les deux loups s'élancèrent vers lui mais il repassa la frontière de justesse. Je dévoilais mes crocs à l'attention des nouveaux venus en voyant qu'ils n'avaient pas l'intention de reculer. Au loin je sentis ma meute revenir sur leurs pas. Voyant qu'ils ne faisaient pas le poids, les loups du Sud finir par disparaitre de leur côté. Lorsque je pivotais, les trois loups qui c'étaient dispersés étaient aplatis comme des crêpes sur le sol. Je poussais un long grognement à leur attention en dévoilant mes crocs. Non seulement il allait passer un sale moment à notre retour au camp mais j'avais désormais une affaire diplomatique sur les bras.