J'avais écrit « Dans moins d'une heure on quitte la maison de Dakar, pour le port autonome de Dakar. »
A 15 heures de l'après-midi, nous étions assis au restaurant de l'amical des employés de la mairie de Dakar. Il se trouve au niveau du port autonome de Dakar, évidemment. Sur une grande place ensoleillée, avec de ci de là quelques arbres. Il y avait un écran de télé et de la musique forte. Ici, nous avons vu d'autres blancs.C'est amusant à dire, à constater, mais là où nous logions à Dakar il est vrai que nous étions les seuls blancs.
Avant d' en arriver ici, nous avions déposé nos valises et montré nos passeports au port. Il a fallu faire la queue, avec toutes les valises, ressortir les papiers, attendre sous le soleil. Le restaurant était très agréable. Nous y sommes restés assez longtemps, pour profiter d'un moment de calme, avant la traversée. Le vent soufflait assez fort mais cela n'empêchait en rien le soleil de taper fort sur nos têtes.
En venant ici, avec un taxi, j'ai pu observer la ville. Sur la route, partout, il y a des marchands, des enfants pieds nus. Entre un carrefour et une place, nous pouvons voir une masse de voitures et là, claquant des sabots, un cheval et sa charrette, et l'homme qui la conduit n'a pas l'air perturbé par les voitures qui l'entourent.
J'ai observé la route, assise à l'arrière d'un taxi sans ceinture, conduit par un musulman. Les hommes viennent vendre leurs produits jusqu'au milieu de celle ci. La poussière est vraiment très présente ! Cela peut paraître infernale, mais finalement c'est habituelle ici, et c'est aussi pourquoi on aime voyager, pour le dépaysement. Entre voitures et camions qui perdent de la terre, notre taxi nous a conduit silencieusement au port, pour une traversée de 16 heures.
Nous étions rendus dans le bateau à 18 heures, et celui-là quittait Dakar à 20 heures.

VOUS LISEZ
Kassoumaï
AventuraLe tableau s'ouvre sur un méli-mélo d'images inodores, et certes intouchables. Sans que ma conscience le perçoive, comme des grains de sables ces photos sans contours s'envolent et dévalent le long de cette plage qu'est mon esprit. Un peu plus proch...