Le vent souffle dans nos cheveux, je jette de rapides coups d'œils à ma sœur Aimée, la plus jeune de nous quatre. Elle est assise à même le sol et se tresse une couronne avec des fleurs sauvages qui occupent le champ. Je ferme les yeux en sentant le vent soulever le bas de ma jupe en coton, assise sur la balançoire, je fais la lecture de poème sur notre déesse à ma petite sœur. Elle écoute, ses cheveux encore plus blonds que les miens volent autour de son visage de poupon. Mes pieds caressent le sol, et mes mots rencontrent l'air chaud d'août. Aimée écoute d'une oreille attentive, du haut de ses treize ans, ma sœur viens à peine de commencer la magie, pour le moment mère ne lui enseignes que les rudiments. Notre mère, Gerda, écrit dans le livre des ombres de la famille leçons poèmes et même incantation pour mes sœurs et moi. L'aînée de la famille fait d'habitude la lecture à la plus jeune. Mais Agathe est trop occupé à préparer ses fiançailles avec Peter, le fils du révérend de Salem. C'est une position enviée, ma sœur a dont vu sa popularité monter en flèche à la demande de Peter. Elle s'est empressée d'accepter, même avec le désaccord de mère, qui juge cette place trop exposé pour ce que nous sommes, malgré le fait que l'homme d'église de Salem soit marié avec l'une des nôtres. En effet, grâce à cette alliance fragile entre religion et magie, la ville aux sorcières arrive à garder un certain équilibre dans ses activités, au bien sûr, toute allusion à la magie est sévèrement punie, mais la terreur ne fait pas rage ici. Cette pseudo alliance qui dure depuis maintenant trente bonnes années n'est jamais arrivé aux oreilles du conseilles, heureusement pour nous d'ailleurs.
L'été touche à sa fin, on le sens dans l'air, les feuilles, le sabbat d'août est passé, et l'automne arrive, l'air est plus piquant, humide. Les feuilles tombent, oranges, rouge la nature s'incendie dans un feu d'artifice de couleurs change. Les moissons sont terminés, tout cela sera célébrée demain, après la messe du dimanche, aura lieu la fête de moissons de Salem.
Le soleil se couche sur le village. Je continue ma lecture pour Aimée, elle ne décroche pas. À chaque mots, elle semble encore plus pressée d'entendre le suivant. On aurait pu rester encore longtemps, éclairé par la lune et les lumières lointaine de la maison et Salem si une tête blonde vénitienne ne s'était pas avancer vers nous. Parfaitement habillé comme à son habitude, Pearl, ma cadette, arrive, son visage tirant au rouge à cause de la pente d'elle a du montée pour nous rejoindre. Elle se penche en avant et reprend son souffle , les mains sur les genoux. Prenant des petites inspiration, elle murmure de façon saccadé:
"- Maman..Besoin..Aimée..Robe..Agathe..Nous éclatons de rire , notre pauvre sœur a l'air morte ! Elle a dû traversée le village le plus vite possible sous les ordres de notre mère mais surtout de mon unique grande sœur. Agathe est une vrai dictatrice quand on y pense..
Après une dizaine de minutes à galoper dans Salem, choses qui n'est pas très bien vu d'habitude, nous arrivons à la maison. Notre mauvais comportement est excusable grâce au rang et au mariage de notre sœur demain. Demain Agathe ne sera plus Miss. Agathe Swann mais "Madame Agathe D'Oxfordif ". Quand nous franchissons la porte, notre sœur est recouverte de tissus blanc qui lui traîne jusqu'aux pieds. Ma mère me saute au cou en deux secondes, elle me tend une boite d'aiguilles et une bobine de fil en s'agitant:
" -Prim ! Je vous avait dit de rentrer avant la tombée du soleil ! Il fait nuit ma petite ... enfin là n'est pas notre plus grand soucis j'ai besoin de toi pour la robe de Agathe..."
J'acquiesce, m'avance près de ma sœur, ses longs cheveux cendrés ondulent jusqu'à ses fesses, en temps normal, ils sont relevés, les femmes de Salem on interdiction de se balader les cheveux détachés, et dans une autre tenue que celle imposée: une longue jupe en coton couleur lin pour les femmes mariées, noir pour les veuves, blanche pour les filles à marier, nous. Le haut lui, déterminé notre statue social, normal , notre haut est blanc cassé, sans le sous il est marron, et enfin, les familles de riches influents chrétiens et pères d'église on des hauts bordeaux, brodés de dentelles fines. Demain ma sœur le revêtira l'ensemble de femme mariée à un fils de l'église.Pendant plusieurs heures, je couds des broderies sur la robe de mariée de ma sœur. Demain elle devra être parfaite. Mes sœurs vaquent à leurs occupations, Aimée dans un livre et Pearl essaye tant bien que mal de préparer le dîner. Ma mère elle, parle avec Agathe.
À la fin, nous nous mettons toutes les cinq à table. En cercle nous nous prenons la main, nous récitons la prière peu commune mais pourtant notre à l'intention du dieu cornu et de la déesse, en cœurs nous chuchotons :
" Grande mère,
Faites que mon esprit soit fort
Mon action courageuse
Et mon cœur toujours présentQue j'agisse avec sagesse
En conséquent de mes peurs et de mes doutes
Découvrant mes propres trésors enfouisQue j'aille au devant des autres avec compassion
En étant une source d'énergie de guérison
Que chaque jours soit fait d'espoir et de magie..
Qu'il en soit ainsi "Après notre prière, le repas prends sa forme habituelle et cette fois en plus tenace, c'est la dernière fois que ma sœur mange à la maison en tant que Swann, il faudrait peut être lui rappeler pourquoi elle était si pressé de nous abandonner..? Je commence alors, comme à mon habitude, les hostilités. Sur un ton enjoué je lance à la seule brune de ma famille :
" - Alors..hâte à la nuit de noce ?
L'intéressée rougit légèrement mais se prête au jeu. Le sourire léger, laissant voir ses dents nacrées, ma sœur Pearl réplique.
-Il paraît que c'est le meilleur coup de Salem entier...
Ma mère et Agathe semblent s'étouffer. J'explose de rire et regarde ma sœur dans les yeux, la pauvre est rouge écarlate.
- De toute façon c'est pas comme si on avait fait vœux de chasteté..Qui sait..peut être qu'ils ont déjà goûté à l'interdiction de "dieu".. ajoutais-je avec un sourire malicieux.
Agathe me lance un coup de pied sous la table, très vite elle me fusille du regard et je me retrouve trempée. La salope, elle a utilisé ses pouvoirs.. télékinésie merci..
Pearl et Aimée sont morte de rire, finalement je finis par rire aussi. Notre mère fait non de la tête l'air exaspérée, nous finissons alors le repas, plaisantons sur le futur mari de ma sœur, et ma tête de chien mouillée.
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Daughters Of the Moon
ParanormalePrimerose vit avec ses sœurs Agathe, Pearl, Aimée et leur mère dans une société où la religion est unique et où chaque croyance personnelle est sévèrement puni. Le monde à régresser à l'époque puritaine, où magie et fantaisie sont envoyés au bûché e...