La décision

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La petite bande pénétra dans le salon de Katherine, chacun des garçons fut impressionné par la décoration moderne avec des touches exotiques. 

De nombreux bibelots égyptiens trônaient sur les étagères, allant de chats aux dieux. Sur les murs, des papyrus, mis sous-verre, donnaient un certain éclat à la pièce.

Laissant derrière eux leur admiration, ils suivirent les deux filles dans la cuisine, pour ranger les courses qu'ils venaient de faire. Chacun d'entre eux s'attela à la préparation de leur apéritif dînatoire.


La soirée passant, ils picoraient dans les plats disposés sur la table basse, tout en jouant à Mario kart sur la Switch.

Le hasard et la chance de cocu des garçons ne laissèrent aucune chance à Katherine qui maîtrisait à la perfection les rouages du jeu, mais elle ne s'en formalisa pas, elle était heureuse, car elle passait une merveilleuse journée. Elle avait rencontré une bande d'amis géniaux, ils ne jugeaient pas ses choix, ni sa façon d'agir et elle les aimait pour ça.


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À trois heures du matin, Maxime prit la décision de ramener les deux autres qui ne semblaient plus très frais, ayant abusé de nombreux cocktails. Quant à Sonia, elle ne se sentait plus très bien, le choix fut donc sans équivoque, la petite fête devait se terminer.

À peine, avait-elle salué ses amis qu'elle attrapa sa copine pour la monter se coucher. L'ayant tout juste déposé dans son lit, la jeune femme s'étendit de tout son long en poussant un petit grognement.

Kathe ne put réprimer un petit rire en songeant dans l'état dans lequel, elle serait le lendemain.

Profitant de sa motivation, la jeune fille descendit dans le salon pour y effectuer le nettoyage nécessaire et elle alluma la musique sur la barre de son.

Les premières notes de "Reflexion" le dernier album de "Luz" se diffusèrent au rez-de-chaussée, lui prodiguant ainsi une motivation supplémentaire.

Au bout de trois-quarts d'heures, elle remonta enfin dans sa chambre où Sonia dormait toujours aussi profondément.

Se dirigeant vers sa fenêtre pour la fermer, elle remarqua une petite lumière rougeoyante, briller dans la nuit. Sa curiosité fut plus forte qu'elle, comme un papillon attiré par une flamme, elle s'approcha encore plus pour en découvrir l'origine.

Intérieurement, elle espérait apercevoir son professeur, car il lui avait manqué cette après-midi. Elle avait souhaité qu'il vienne à son secours quand le frère de Luc s'était un peu trop intéressé à elle.

Et depuis cet instant son image était restée gravée dans son esprit. Si on lui demandait pourquoi il la fascinait tant, elle ne saurait que répondre. Peut-être, était-ce simplement dû à son physique ou à sa bienveillance.

Les lèvres sèches, elle s'approcha encore plus jusqu'à ce que ses mains rentrent en contacts avec la vitre froide. Son cœur se mit à résonner dans sa poitrine quand elle reconnut la silhouette de son voisin. Les faibles rayons de lune illuminaient légèrement son corps.

Elle le vit se déplacer d'un pas nonchalant vers sa balustrade, levant sa tête vers le ciel pour recracher un nuage de fumée blanche

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Elle le vit se déplacer d'un pas nonchalant vers sa balustrade, levant sa tête vers le ciel pour recracher un nuage de fumée blanche.

Bien que Katherine ne pût pas voir clairement les détaille de sa peau, elle ne put échapper à la vision de son torse, laissé visible par sa chemise entrouverte.

Elle effectua un mouvement de recul quand elle fut surprise de le voir tourner son regard vers son point d'observation. S'était-il aperçu de sa présence ?


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Il était trois heures quinze du matin, quand les amis de James prirent enfin l'initiative de rentrer chez eux. Bien que tous alcoolisés, ils ne voulaient pas rester dormir sur place. Ils prirent donc la décision de faire venir un taxi.

Le jeune homme, la tête embrumée, monta difficilement les marches le menant enfin à son lit, mais il ne s'y coucha pas immédiatement.

Fouillant dans le tiroir de sa table de chevet, il trouva son paquet de cigarettes et son briquet dont il s'empressa d'allumer l'une d'entre elles, une fois dehors.

La clope en main et le regard posé sur la chambre voisine, il ne cessait de penser à Katherine. Sa présence lui manquait énormément, il voulait la voir. C'était devenu presque viscéral. 

Croyant apercevoir une ombre, il alla s'accouder sur la balustrade, mais il devait avoir rêvé, son esprit alcoolisé devait avoir des hallucinations. Et pourtant, un léger bruit attira son attention. Il ne put s'empêcher de prononcer son nom, espérant sans doute apercevoir son visage.

Ses lèvres s'étirèrent quand il eut la bonne surprise de la voir sortir de la chambre, la tête baissée.

- Bonsoir, lui dit-elle timidement.

Il fut très ému quand il entendit la douceur de sa voix. Il regrettait amèrement que le vide les séparât

- Bonsoir, répondit-il calmement, ne laissant pas transparaître le tumulte de ses sentiments.

L'atmosphère était pesante, ne sachant ni l'un ni l'autre, comment réduire la distance qui s'était installée entre eux. Mais ce fut l'esprit embrouillé de James qui prit les devants. Sa conscience, endormit par les vapeurs d'alcool, avait laissé le champ libre à son cœur.

- Nous devons parler ! Rejoins-moi dehors.

Les mots étaient sortis eux-mêmes de sa bouche. Son corps réagit au quart de tour et avait immédiatement pris le chemin de sa maison, ne laissant pas le temps à la jeune fille de répondre.

Katherine ne s'attendait absolument pas à cela. Lui qui, depuis une semaine, ne voulait plus lui adresser la parole, il avait pris la décision de lui parler à nouveau. Intriguée, elle rentra dans sa chambre, prenant soin de refermer sa fenêtre qui était restée ouverte une bonne partie de la soirée.

Elle jeta un dernier coup d'œil à son amie qui était toujours profondément endormi, tenant fermement entre ses bras sa peluche de Chopper. Un sourire se dessina sur son visage voyant l'image nonchalante de Sonia.

Mais celui-ci s'effaça aussitôt qu'elle reporta son attention sur la porte de sa chambre. Replaçant son masque sur son visage, elle descendit les marches une à une, lui laissant le temps de la réflexion. 

Pieds nus, elle se dirigea vers l'entrée où elle enfila doucement ses chaussures. Au fur et à mesure qu'elle s'approchait de la porte, une boule venait se former au creux de son ventre.

La main posée sur la poignée, un flot de questions vint se bousculer dans sa tête.

Était-ce une bonne idée ? Peut-être allait-il lui faire du mal ? Ou bien, allait-il la transférer dans une autre classe ? Non, tout cela n'était qu'idiotie. Il fallait vraiment qu'elle aille le voir pour en avoir le cœur net.






J'espère que ce chapitre vous a plu. Je vous promets que le prochain sera un peu plus intéressant.

Bien que je réponde souvent à vos messages, je voulais juste vous dire un gros merci pour vos votes et vos commentaires et j'espère que vous continuerez à être aussi actif.

Si j'ai le temps, je posterais peut-être un nouveau chapitre cette semaine.

Je vous fais de gros bisous.

Le secret des sentiments (Prof/Élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant