Je suppose que tu es de retour dans mon journal... Ou alors tu n'es jamais parti(e)...
Depuis trois bon jours j'avoue que je ne savais plus que dire... Le mensonge, la famille, la trahison, les erreurs... J'ai peut être fait le tour tu vas me dire mais il me reste quelque chose là sous ma veste.
Un nouveau petit tour, une nouvelle carte à jouée, celle de mon écrit, celle de notre sortie...
Je t'ai parlé de Nataniel, l'homme que j'aime et que j'aimerais sûrement jusqu'à ma mort. Mais t'ai-je parlé de notre rencontre?
T'ais-je expliqué comment cette homme fougueux et sauvage a réussi à me voir dans le noir telle une médaille perdue dans un champ, il a su creusé, voir au delà de tout ce que j'inspirais.
J'étais fade mais pour lui j'étais unique, j'étais quelconque mais pour lui j'étais la seule, j'étais son encre et il était mon sang.
Alors quand il a su me trouver, on s'est parlé, jour et nuit sans le moindre répit, je le voulais lui et j'aurais pu me battre je le faisais d'ailleurs, je me battais contre moi-même...
Comment aller au delà de mon désir de paraître? Tout simplement en le regardant, il n'avait rien à me dire il avait juste à exister dans ma vie, parler pour me nourrir de son souffle et rigoler pour m'enivrer.
On s'était connu à la restauration collégiale, nous étions trés vite devenus amis, mais notre première sortie était comment dire...
Impromptue, et oui nous devions tous (et oui pas seulement lui et moi) mais toute notre bande d'amis sortir au cinéma mais alors que j'étais déjà arrivée ma meilleure amie m'avait prévenue qu'elle était finalement privée de sortie. Ce que je ne savais pas c'était que Cédric celui qui devait compléter notre trio avait finalement préféré nous planter pour passer la soirée en tête à tête avec sa copine alors oui...
Arrivés devant le cinéma c'est seulement Nathaniel que j'ai retrouvé... et seul...
D'abord légèrement gênés il s'est avéré qu'autant lui que moi aimions les films d'action.
Nous avions pris des siège en hauteur et dés que les lumières s'étaient éteinte je m'étais mise à le détailler, il avait cette beauté sauvage du mec distant et sérieux, la mâchoire d'un homme, et une barbe légèrement présente.
Je voulais détacher mes yeux de son visage mais très vite je fus hypnotisée par ses lèvres, un léger soupir étirait sa bouche, je pense que le film devait l'ennuyer ou alors c'était moi, peut-être avait-il remarqué que depuis que l'obscurité avait dressé son fin rideau dans la salle, je ne l'avais pas lâché des yeux?
Quoi qu'il en soit il n'avait pas tourné son regard en ma direction, pas une seule fois me laisser le loisir de le contempler comme je le voulais.
Une fois le film finit nous étions sortis de l'ambiance oppressante du cinéma c'est sans appréhension que notre distance pré-cinéma c'était évanouie.
Nos mains s'étaient d'abord cherchés puis ne s'étaient plus lâchées, il me racontait des histoires plus folles les unes que les autres.
Je ne voyais plus l'adolescent un peu trop calme du lycée, c'était un homme, qui avait appris de ses erreurs, il avait vécu une tragédie à la mort de son père et avait testé trop de chose pour en être fière.
Il m'avait avoué autour d'un café, qu'il avait tout cessé et que jamais il n'en reprendrait parce qu'en définitive la bouteille qui jadis avait ôté la vie à son père ne lui avait jamais volé ses souvenirs.
Il se souvenait du combat de sa mère face à un homme ivre jour et nuit et ne voulait pas la laisser avoir peur de son propre fils.
C'est là qu'il avait choisi d'intégrer notre lycée.
Il m'a ensuite posé plusieurs questions, et sa manière de me regarder m'avait conquise, sa main ne quittait plus la mienne, on avait fini par quitter le café et nous nous étions promené au bord de l'eau tel un jeune couple, il avait une voix tellement rassurante et devant l'eau reflétant la lune dans son plus simple appareil, il avait posé sa tête contre mon cou, il était derrière moi et tellement proche de moi que je n'arrivais plus à me concentrer sur les sillons de l'eau que je savait glacée.
Ses bras m'enlacaient et ma peau s'était d'un coup recouverte de léger frissons.
Étais-ce le froid ou l'effet qu'il me faisait?
Son souffle caressait ma peau nu et à ce moment là je ne voulais que lui, dans ma vie, dans mon cœur, dans ma tête, dans mon tout, je voulais que lui à jamais.
Quand sa main retrouva la mienne je ne pu m'empêcher de lui faire face. Je le regardais dans les yeux, ses yeux ambres relevés par le froid ambiant me brûlaient les rétines, ils étaient d'une telle intensité qu'ils m'ensorcelèrent et sans que je m'en aperçoivent nos lèvres s'étaient collées comme des aimants, ce n'était pas une simple attirance mais plutôt une évidence.
Certains moments sont inévitables inconnu(e), tu auras beau vouloir tout contrôler ou au contraire te laisser porter, certains moment seront à limage d'un train lancé à vive allure intouchable, tellement puissant qu'il te prendront une part de toi même pour la remaniée à leur image.
Ces moments sont un dons du ciel, un infime cadeau de la vie.
Alors juste profite-en et ne cherche pas à te soumettre aux questions. Agis et les doutes viendront après, on a qu'une vie tâche de t'en souvenir, certes certaines actions sont des erreurs mais pense à celles qui t'apportent ton tout, ton "moi" le plus puissant.
A bientôt chère inconnu(e)
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Bonjour... Ne me frappez pas s'il vous plaît... Je sais que ça fait maintenant assez longtemps que je n'ai pas écris... Mais aujourd'hui mon ordinateur s'est appelé à moi hihi.
Je ne dis pas que ce chapitre est parfait, il en est très loin mais pardonnez moi #shameonme
Merci à ceux qui sont encore là et désolé à ceux que j'ai peut-être perdus...
Je vous souhaite le meilleur à tous hihi
C.C
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Sansnom
Novela JuvenilJe ne pourrais pas remonter des années en arrière pour découvrir qui étaient mes parents. Je ne pourrais pas non plus vous expliquer pendant des heures ce que je suis censée faire sur cette terre. La raison est tout simplement que je n'ai rien appr...