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Et contrairement à toi, je suis venu et je viens tous les jours te voir ici. 

Je suis venu à l'hôpital quand tu étais entre la vie et la mort après un accident de voiture, contrairement à ta soi-disant petite amie. 

Je suis venu à ton enterrement et je suis venu présenter mes condoléances à ta mère que je voyais souvent comme toi, tu avais souvent vu la mienne. Elle m'a pris dans ses bras, en me susurrant que tu m'aimais beaucoup et je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose au fond de moi m'obligeait à y croire. 

Je suis venu déposer une fleur sur ta tombe. 

Je suis venu aider ta mère à ranger tes affaires. Elle a mis ton piano en plein milieu du salon, tu sais, mais n'ose pas appuyer sur les touches, elle ose à peine l'effleurer.

Je suis venu il y a deux semaines, je suis venu il y a une semaine, je suis venu il y a trois jours, je suis venu hier et je suis encore venu aujourd'hui. De là-haut, tu dois sûrement te demander pourquoi je viens alors que toi, tu as arrêté de venir, mais je ne suis pas rancunier, je ne t'en veux pas et je te comprends à vrai dire. J'aurai eu la trouille aussi. Parce que je l'ai deviné que tu étais effrayé parce que tu étais, je l'ai vu dans tes yeux le jour où tu as embrassé cette fille et comment tu lui souriais aussi ce n'était pas toi et tu étais mal à l'aise en sa compagnie. 

Et puis ça me fait du bien de venir. Cet endroit est si calme. Ça te ressemble tellement le calme, tu adores ça, à part quand tes doigts touchés le clavier, là où tu t'évadais et ne penser à rien, juste à ces belles mélodies que tu créais. 

Je continue de faire ma vie, mais je viens tous les jours, je t'en fais la promesse. 

Je viendrai.  

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NOT.COME. | SUKOOKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant