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L'après-midi était bien avancé et le soleil réchauffait assez l'atmosphère pour que les habitants de notre grande ville ne soient pas obligés de porter des manteaux, mais seulement de gros pulls ou sweats comme moi en cet instant-là, assis sur un banc du grand parc, mes écouteurs dans les oreilles cachés sous un bonnet noir alors que mon pied chaussé d'une grosse chaussure marron tapait contre le sol en rythme avec la musique.

J'allumais mon téléphone toutes les minutes pour vérifier si je n'avais pas reçu un message de ta part depuis une bonne demi-heure déjà. Pourtant rien. Tu m'avais quand même laissé un mot mon casier au lycée ce matin, mais ne montrait pas le bout de ton nez

Ennuyé de rester assit, je décidai de faire le tour, marchant lentement, souffrant toujours d'une légère douleur au niveau du bas du dos. Une casquette sur la tête, les mains dans les poches, je regardais les enfants courir ou les jeunes filles prendre des selfies avec leur téléphone portable dernier cris qu'elles avait sûrement réclamé à leurs parents depuis plusieurs mois.

Je continuai ma marche, attendant avec impatience le moment où je sentirais mon téléphone vibrait dans l'une des poches avant de mon pantalon noir. Je passai entre les arbres, redonnai les ballons aux petits garçons qui voulaient devenir les prochains CR7 coréens, leur souriant et jouaient même avec eux. Mais ne crois pas que je t'avais oublié, oh non. Tu rôdais toujours dans ma tête et tout dans ce parc me faisait penser à toi peut-être parce que c'est ici que nous nous sommes parlés pour la première fois. La peau blanche d'une petite fille aussi blanche et pâle que la tienne m'a fait penser à toi. Une personne avec un bonnet noir comme le mien sur la tête m'a fait penser à toi et la couleur d'un bonbon d'une vielle dame m'a fait penser à ta couleur de cheveux à toi.

Je sentis mon téléphone vibrait dans ma poche juste après que j'aie fait une légère passe à un petit garçon. Je sortis précipitamment l'objet électronique de ma poche et décrochai sans même regarder le destinataire. Mais ce n'était pas toi. C'était ma mère me demandant où j'étais par cette heure tardive et me demandait de rentrer.

C'est là que j'ai enfin compris que tu n'étais pas venu et que tu ne viendrais pas.

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second ouppssss

NOT.COME. | SUKOOKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant