Une dernière fois

Chapitre deux

Point de vue : Nina Dobrev

Je mis mon peignoir en soie et allai ouvrir à Ian, qui n'a pas tarder pour venir suite à mon texto. Je me regardai une dernière fois dans le miroir pour vérifier ma mine.

Ian : Tu a sorti le grand jeu !

Je m'approchai de lui, le tirai vers moi et fermai la porte à l'aide de ma jambe. Je le lâchai afin qu'il s'installe pour prendre un verre. On n'est pas des bêtes sauvages, on sait se tenir.

Ian ; Je ne peux pas rester ce soir, enfin toute la nuit. J'ai dit à Nikki que j'allai rendre quelque chose à Paul. Elle trouverai complétement louche que je mette toute la nuit.

Nina : Il n'y a aucun soucis. Je peux finir ma nuit seule. Tu n'a pas de compte à me rendre, je ne suis que la maitresse après tout !

Je le senti se raidir. Il n'appelai que je m'appelle ainsi mais dans l'histoire c'est mon titre. Je suis bel et bien la maitresse de mon ex-fiancé.

Ian : Arrête, c'est faux. Je t'apprécie plus qu'une maitresse crois-moi.

Nina : Nikki, ne se doute de rien?

Ian ; Aucunement, on est censée se détester, je te rappelle.

Je bus rapidement mon verre de vin et posai celui d'Ian aussi sur la table. Je m'assied sur lui, à califourchon. Je l'embrassai dans le cou. Laissant tomber sa veste sur le sol. Il gémissait doucement. J'essayais aussi de me retenir de ne pas lui laisser de trace. Niveau crédibilité pour rendre quelque chose à Paul, ce serait moyen.

Nina : Qu'est ce que tu dirai de se détester dans le lit? Ca serait plus intéressant non?

Ian, ne se fit pas prier. Il me souleva après m'avoir embrassée et me posa délicatement sur le lit. Je regardai le plafond, il le remarqua. Il se mit donc à mes cotés pour voir cela.

Ian : Tu est vrai coquine mademoiselle Dobrev, tu le sais ça !

Nina : Bah quoi, je te vois aussi bien de pile que de face. Tu devrais me connaître, toujours la même.

Il se remit sur moi et m'embrassai de toute part. Nos vêtements volèrent très vite en éclats pendants que nos intimités se retrouvèrent entre elles, pour faire une parfaite harmonie. Cette harmonie fit une jolie mélodie mêlant gémissant et délivrance par nos deux corps. Nous nous connaissions tellement que nous satisfaire était facile. Nous n'avions pas besoin de l'accord de l'autre, nous le savions. C'était écrit. Notre relation avait beau était fragile avec mon avortement, nous nous retrouvions pour notre plus grand plaisir maintenant.

Ian : Même essoufflée, tu reste classe jolie brune.

Je me tournai, enroulée le drap autour de mon corps nue et lui fit face.

Nina : Je dois avouer que tu n'est pas mal non plus.

Ian : Pourquoi tu te cache? Devrais-je te rappeler que je connais tout de ce corps? Dans les moindres détails !

Je le tapai au torse et enfouie ma tête dans son cou, profitant de ce dernier moment avant qu'il ne doive aller retrouver sa femme.

Nina : Tu devrais y'aller, Nikki va se poser des questions sinon. Ca fais plus d'une heure que tu es là.

Mon ancien fiancé me regardait quelque peu gêné avant de se rhabiller rapidement, de m'embrasser longuement puis de filer par la porte arrière de l'hôtel pour n'éveiller aucun soupçons.

Point de vue : Candice Accola.

Après avoir déposée mes belles-filles chacune à leurs écoles respectives, pratiquement collés. Je repris le chemin de la maison, toujours avec ma petite puce dans la poussette. Je ne suis officiellement maman que d'une petite merveille mais une semaine sur deux j'étais en plus de ça belle-maman de deux adorables jeunes filles qui m'ont de suite bien accueilli.

Florence : Mama, maison

Candice : Oui mon cœur, on vient d'arriver à la maison avec Maman !

Je sorti ma fille de la poussette canne et la mis dans son parc et commençai à m'amuser avec elle. Je tournai la tête quand j'entendis le téléphone de la maison retentir.

Candice : Maman reviens très vite ma puce. Je te laisse avec PIF et PAF.

Je veillai à laisser ma fille en sécurité et allai récupérer le téléphone.

Nina : Allo Maman poule !

Candice : Hey ma belle ! Comment tu va ?

Nina : Très bien. Je pensais manger japonais aujourd'hui, je t'emmène ça et on mangent ensemble?

Candice : Hmm laisse-moi réflechir ! Evidemment, depuis la grossesse je n'ai pas mangée japonais, j'en meurs d'envie rien qu'à l'idée. Amène toi vers treize heures.

Ellipse de quelques heures.

Candice : Tu sais que je t'aime quand tu pense à moi de cette façon ma chérie ! Etre Maman ça donne faim sérieux.

Je finissais de manger puis me rendant compte de ma bourde, je fis les gros yeux.

Nina : Cand' tout va bien. Je ne pouvais pas garder ce bébé, je n'étais pas prête. Tu peux en parler librement. On se connaient assez pour le comprendre.

Candice : Bon et toi, tu a revu Ian?

Nina : Oui, hier soir. C'était chaud. Disons que ce fut court mais intense.

Candice : Ah le malin ! Il a passé la soirée avec nous et t'a rejoind après ! Il a du pot de pas se faire prendre.

Nina : Un jour ou l'autre elle l'apprendra je sais bien. Ce jour là, il la choisira.

Candice : Tu veux profiter de tes derniers instants avec lui c'est ça? Comme une dernière chance de te sentir aimée par Ian ma puce?

Nina : C'est ça. Quand nous faisons l'amour. Il me regarde avec la même passion, que lorsque nous faisions l'amour en étant en couple. Parfois, je me dis que j'aurai nous laisser une chance bien plus tôt. Mais tout ça me va pour l'instant.

Je pris un sushi en main, le faisant tremper dans ma sauce au soja et la regardais tout sourire.

Candice : Le principal c'est que tu aille bien. Pour le reste, je serai toujours là. Mais je vous connais tous les deux et je ne veux pas qu'il te fasse souffrir.

Nina : Je l'aime tellement si tu savais. Je ne suis néanmoins pas jalouse de Nikki, dans l'histoire c'est moi qui joue le rôle de la maitresse tout de même. 

Je la regardai tellement triste pour elle. Ces deux-là avaient laisser passer leurs chances et maintenant ils essaient de rattraper le coup. Nikki, va vouloir se venger.