chapitre 11 la survivante

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Voilà, c'est la fin de l'histoire, merci pour vos votes, j'espere que vous aure pris autant de plaisir à me lire que moi à l'ecrire, j'ai reuni deux mondes differents. Mais que j'aime tout autant.

Klaus exultait.
- On dirait que les heures sont comptées pour Catharina Petrova. Cette fois, elle ne s'en sortira pas.
- Hum, repondit Damon dubitatif, avec elle. On sait jamais, je croirais à sa mort quand j'aurais vu son cadavre momifié de mes propres yeux.
Klaus haussa les épaules.
- Allons, Damon, détends toi, mon vieux, on va enfin être débarrassé de cette vipère.
Si Damon ne prit pas la peine de répondre, il n'en pensa pas moins, après tout, le surnom de Catherine était La Survivante.

Catherine était furieuse. Comment avait elle fait pour se mettre dans une telle situation ? Elle s'était fait mordre par un louveteau à peine pubere. Elle allait mourir, une mort atroce, douloureuse. Bien sur, il existait un antidote, mais l'obtenir risquait d'être pire que le poison, et menerait sûrement à une mort tout aussi atroce et douloureuse.
Elle fondit en larmes.
Soudain, une idée germa, elle n'avait aucune chance d'obtenir l'antidote, mais les mômes, eux, klaus n'oserait pas leur dire non, surtout si elle leur donnait une bonne motivation.
Un sourire sardonique éclaira son visage. Elle avait trouvé la solution.

Melissa Mac Call quitta l'hôpital après une longue journée de garde. Elle était épuisée. La nuit était tombée, le parking était plongé dans l'obscurité, seule la lumière du hall d'entrée éclairait faiblement.
Melissa chercha les clés de sa voiture dans son sac.
Un cri l'alerta. Elle fronça les sourcils, et sonda le parking.
A quelques mètres, une femme était couchée par terre, recroquevillée sur elle même.
Melissa se précipita vers elle, - Mademoiselle. Je suis medecin, vous etes blessée ?
La jeune fille se redressa.
Melissa eut un geste de recul en voyant son visage démoniaque. Des veines sombres sous ses yeux noisettes marquaient un visage déformé et des crocs  luisants saillaient sous ses lèvres retroussées.
Elle planta ses yeux dans ceux de Melissa.
- Ne crie pas. On va prendre ta voiture et partir d'ici, tu fera tout ce que je te dirais sans discuter.
Mais avant, j'ai une petite faim.
Elle planta ses crocs dans le cou du médecin qui poussa un cri silencieux.
Catherine la lâcha presque aussitôt.
- Non, non, non, il faut pas, j'ai besoin de toi vivante, il faut que je me contrôle. Allez, debout, on s'en va.
Elles montèrent en voiture, Melissa, prit le volant.
Elle roulerent jusqu'au bureau du shérif. Catherine attendit que le Sherif Stilinski sorte du bureau et gagne sa voiture.
Elle sortit de la voiture de Melissa et marcha en titubant, à quelques pas du policier, elle trébucha.
Il l'a rattrapa.
- Hé là, ça va ? Vous allez bien ?
Elle releva la tête.
- Non, mais ça ira bientôt mieux.
Et elle se jeta sur lui.
Une fois de plus, elle s'arrêta avant de le tuer, en proie au délire.

Catherine avait longuement repéré les lieux, sélectionnée des abris potentiels, aussi savait elle ou aller pour cacher ses victimes.
Elle les enferma dans la cave d'une vieille maison abandonnée. Elle les prit en photo, avec le telephone portable de Melissa et envoya un message à Scott.

Scott enlacait Malia, après la journée qu'ils venaient de vivre, il avait bien besoin de réconfort.
Le vibreur de son portable l'interrompit. Il rala mais s'en saisit quand même.
Il grimaça.
- Ma mère. Annonça t'il. Il lut le message, et palit, son coeur manqua un battement.
- Non ! Non, non, maman non.
- Quoi ? Demanda Malia inquiète, qu'est ce qu'il y a ?
Scott lui montra le message.
- Tu as deux heures pour me fournir l'antidote, après, je les tue.
Scott envoya le message à Stiles.
Ils se réunirent chez Scott afin de discuter de ce qu'ils allaient faire, les avis divergeaient, mais ils durent convenir qu'ils n'avaient pas le choix, seul Klaus Mickaelson pouvait leur fournir ce dont ils avaient besoin.

Hank Patterson, fraîchement divorcé était d'après ses voisins, l'homme le plus détestable de tout le voisinage. Ivrogne invétéré, grossier, vulgaire et irrascible.
Ce soir là, le chien de ses voisins, aboyait, comme presque tous les soirs. Il sortit, vetu d'un caleçon à fleurs qui avait connu des jours meilleurs et un marcel blanc dont la couleur tirait plutôt sur le gris, et qui ne cachait pas tout à fait, sa bedaine proeminante.
Il hurla au chien de se taire, et n'obtenant pas de resultat. Il jeta sur lui sa cannette de bierre vide.
- Sale cabot, grogna t'il.
Il se baissa pour ramasser une pierre. Catherine fondit sur lui avant qu'il ait eu le temps de se redresser, elle planta ses crocs dans son cou et le vida de son sang.
Mais ça ne suffit pas. Le poison la laissait sur sa faim. Elle vomit et s'enfuit aussitôt, en plein délire.

DE BEACON HILLS A MYSTIC FALLSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant