Queen Cléophée

🔷️Chapitre 10

Pdv Cléo

- Mais tu es folle ma parole ! Imagine que quelqu'un t'est kidnappé ! On me coupera la tête ! Crie Stefano tandis je lâche un profond soupire.

- Et arrête de soupirer comme bon te semble. C'est insultant. Réplique-t-il en donnant un coup de poing sur sin bureau.

Je lâche un autre soupire fait exprès cette fois-ci avant de le voir se diriger vers moi.

- C'est bon j'arrête. Mais personne m'a vu et plus que ça personne sait de mon existence mais cela dit, il y a quelques traites dans mon palais. Il y faut que j'avertis à Joe. Il est où le téléphone ? Je demande en me levant.

- Non non et non ! Tu vas rester assis et tu ne bouges plus. Tu vas me regarder travailler maintenant. Il est trop risqué te laisser en liberté. Rétorque Stefano en le forçant de m'asseoir sur son canapé confortable.

- Et le docteur a dit d'éviter de marcher. Ajoute-t-il tandis je lâche un énième soupire.

Il me foudroie du regard tandis je souris innocemment. Après qu'il m'est ramené au palais, il a directement appeler le docteur pour l'état de mon pied. Cela dit mon entorse est de pire en pire selon le docteur mais je ne ressens aucune douleur. Il m'a donc prescrit des médicaments qui ne vont pas me servir et surtout il faut d'éviter de marcher.
Et monsieur Stefano veut que je reste maintenant près de lui parce que selon lui, je peux faire une autre " gaffe".
Il a cru que j'étais une enfant, non mais !

- Tu dois être content que je t'ai pas craché dessus. Répliqué-je en m'allongeant sur le canapé.

- Si je me pardonne ça sera hypocritement et l'hypocrisie ce n'est pas dans ma nature. S'empresse-t-il à dire en s'asseyant sur son siège.

- De toute façon, j'ira encore en ville et tu ne seras personne pour m'empêcher.

Mais oui. Il est personne. Enfin, si... Il est mon fiancé.

- Et je me suis fait une amie d'ailleurs. Je crois que...

- Amie ? Tu sais que c'est la dernière fois que tu vas voir ton amie. C'est trop risqué pour toi d'aller dehors. Dit-il durement.

- Rooh c'est bon ! Personne sait qui je suis et si je suis venue ici, ce n'est pas pour être encore enfermé comme en Écosse. M'indigné-je.

Je sais que j'ai un devoir à faire et c'est gouverner ma nation et bientôt gouverner l'Italie avec Stefano.
Mais cette Acilia m'a l'air de quelqu'un de bien.

Je me lève et me dirige à cloche pied vers la porte en sentant les yeux de Stefano sur moi.

- Tu vas où comme ça ? Demande-t-il pressement.

- Aller jouer dans le bac à sable. Dis-je ironiquement en ouvrant la porte.

Vite ! Profite que Stefano à rien comprit !

Il est stupide, je viens de partir sous son nez et il n'a pas remarqué. Stupide.

- Cléo ! Gronde le lion tandis je m'empresse à partir.

Mince. Il est pas si stupide que ça.

J'entends des pas se précipiter vers moi et je me sens voler dans les airs avant d'être dans les bras de Stefano.

- NON ! JE M'ENNUIS DANS TON BUREAU ! Hurlé-je en tenant la porte.

- Lâche cette porte Cléophée et je te donnerai du travail si tu veux.

Je lâche finalement la porte et Stefano donne un coup de pieds dans celle-ci pour la fermer. Il me dépose ensuite sur le canapé avant de jeter une paperasse sur la table basse.