Épilogue

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PDV Cléophée

Depuis qu'on m'a nommé reine d'Italie, on ne me laisse plus un moment de répit. Même si étant reine, mon emploi de temps est moins surchargé que mon mari, je dois de temps à autre aller en Écosse pour y gouverner. L'Écosse et L'Italie. Qui aurait cru à cela ?

Notre alliance est puissante désormais mais cela m'importe peu. Le plus important c'est que j'ai mon mari et aussi un enfant. Et oui. Je suis mère d'un petit garçon de six ans. Comme dans les contes de fées. La belle princesse trouva son prince charmant et eurent beaucoup d'enfants. À vrai dire, mon rêve était à peu près comme cela. Je voulais me marier, avoir des enfants, la belle vie, quoi !

Mais être reine est un poste de travail difficile. Et cela cause aussi l'absence maternel envers mon fils, Axel. Je n'apprécie pas du tout cela et je veux vraiment que mon enfant grandit autour de ses parents. Je ne veux pas qu'il soit comme moi. Une enfance parfois sans parents et entouré de politiques.

Mais comme aujourd'hui j'ai terminé ma réunion, je suis désormais au palais à la recherche de mon fils.

Cela fait presque deux semaines que je n'ai pas vu Axel. Deux semaines !

- Excusez-moi, vous savez où je pourrai trouver le prince ? Il n'est pas dans sa chambre, demandé-je à une servante qui passe à côté de moi.

Celle-ci se met à sursauter en me reconnaissant. Ça devient une habitude au fil du temps. J'ai l'impression que je porte un masque de diable ou je-ne-sais-quoi.

Elle tente de faire une phrase mais décide finalement de lâcher des mots en bégayant :

- Princes... Cuisine... Pagaille.

Je lui souris en remerciement et m'élance finalement vers la cuisine où je pourrai sentir déjà le carnage. Axel est un garçon très perturbateur. Mais avec son cousin âgé de neuf ans, c'est la catastrophe. Chaque réunion qu'il y a au palais, c'est obligé que le prince Axel part faire du foot dans les couloirs pour déranger son père. Je sais déjà que cela ne sort pas de chez moi !

Un soupire s'échappent entre mes lèvres quand je vois le bazar qu'il y a dans la cuisine. Tout est blanc. De la farine se trouve du plafond jusqu'au sol et deux garçons se trouvant devant moi, se lancent une sorte de pâte jaune.

Heureusement que c'est moi qui ai découvert ceci avant Stefano. Lui, c'est sûr qu'il ouvrirait sa grande bouche.

- Vous avez trois minutes d'aller rejoindre votre gouvernante avant que je me fâcherai pour de bon, les gars, lancé-je sévèrement.

Les deux diables se retournent vers moi les yeux grands ouverts comme des voleurs, prisent en plein grand délit.

- Tu es enfin rentrée ! hurle soudainement Axel en courant vers moi.

Je me décale sur le côté, pour éviter que sa pâte jaune toute gluante se colle sur mes vêtements.

- Si tu veux que je te prenne dans mes bras Axel, tu vas d'abord te laver et appeler les servantes pour nettoyer votre connerie. Ce que vous avez fait est n'importe quoi ! C'est du gaspillage là !

Cléophée calme-toi.

Il est petit et il comprend pas pour l'instant.

Je ferme mes yeux en passant une main sur le visage avant de croiser le regard d'Axel, qui est similaire au mien. Je souris légèrement en essuyant le peu de farine qui a sur son visage d'ange. Axel a bien hérité mes yeux et j'en suis très fière ! Mais le reste vient de Stefano : cheveux bruns foncés, tâche de naissance sur le bras gauche et la liste est trop longue pour y continuer.

Queen CléophéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant