Queen Cléophée

🔷️Chapitre 5

Pdv Cléophée

Piégée entre des bras musclés, je soupire de aise et me tourne dans l'autre côté. Une odeur virile vient titiller mes narines et j'aime cette odeur. Et surtout ces bras.

- Les rapprochements se fait vite dites donc. S'exclame une voix grave ce qui me fait ouvrir mes yeux subitement.

Retour en arrière... Qui s'est incrusté mon lit ?

Je me tourne et je croise ces yeux bruns ce qui redouble ma peur. Je me lève précipitamment et mes pieds se mêlent dans les draps me faisant m'écrouler parterre dans un grand bruit.

Mince... Je crois que je me suis foulé une cheville mais c'est pas ça le plus important. Le prince d'Italie à partager le même lit avec moi ?
C'est un mauvais rêve j'espère...

- Cléophée, vous allez bien ? Demande Stefano tandis mon pauvre petite coeur s'affole entendant ses pas venir vers moi.

- Me ne touchez pas et je vais très bien ! M'écris-je en essayant de me lever avec le pied non foulée.

La douleur est dans la tête, Cléo...

- Non, vous allez pas bien et...

Son regard se promène sur mon physique et je sens mes joues se chauffer de honte. C'est à cloche pied je pars prendre mon peignoir et quand je le mets sur moi, je me retourne et retrouve le prince à trente centimètre de moi ce qui me fait sursauter pour une deuxième fois.

- Mais vous avez peur de tout ma parole. S'exclame-t-il en me prenant dans ses bras pour me déposer sur le lit.

- Non mais oh ! Vous avez cru qu'ici était votre chambre ? Et c'est la dernière fois que vous me touchez ! Grogné-je.

- Mais ça risque de ne pas se terminer. Dit-il en prenant mon pied qui me fait mal et le scruter attentivement.

La porte de ma chambre s'ouvre et je tourne pour voir qui est-ce.

- Cléo, J'aurai besoin de... Oups excusez-moi. Je passerai plus tard. Dit Aloyca avant de fermer précipitamment la porte.

Je suis sûr qu'elle va répéter de tous ce qu'elle a vue au château. Quelle commère !

- Aïe ! Mais lâchez mon pied sinon vous l'aurez dans votre face ! Hurlé-je en grimaçant de douleur.

- Votre pied a été bien foulée. Je crois que vous aurez besoin de béquilles.

- J'ai besoin de rien et puis vous êtes pas docteur à ce que je sache ! Répliqué-je, sèchement.

C'est la meilleur celle là ! Il est un expert en médecine !

Il se relève avec grâce et se dirige vers la porte mais avant il se retourne vers moi et réplique :

- Oui je ne suis pas un médecin mais vous aurez besoin des béquilles mais comme la princesse est têtue je la laisse se débrouiller seule.

Il ferme la porte et moi je souffle exagérément en regardant ma cheville enflée.

- Mais comme la princesse est têtu, je la laisse se débrouiller seul. Répété-je avec agacement.

Je me lève et pose mon pied endolori sur le sol. Mauvaise idée ça me fait toujours mal. J'ai déjà eu de nombreuse entorse et celle-là va pas m'empêcher à travailler. Non non et non !

Je dépose une seconde fois mon pied sur le sol carrelé et marche dessus en me mordant la joue.

Ça me fait pas mal, mais pas du tout.