Nouveau plongeon

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Je tourne la tête et je sens les larmes me montrer aux yeux lorsque je vois la personne qui m'a poussée...  

Joey krack, mon persécuteur personnel du collège se tient derrière moi, un grand sourire sadique aux lèvres, le voir me fais un tel choc... non ce n'est pas possible pas encors, je commence a paniquer et a trembler, je ne peu plus parler et j'ai l'impression que les murs vont se refermer sur moi, j'ai du mal a respirer, je ferme les yeux et j'entend des cris autour de moi, je sombre dans l'obscurité ...

Je me réveille, tout est blanc, je ne peu plus bouger je suis trop fatiguée... je referme les yeux...

Je me réveille dans une forêt sombre et menaçante, je fais un pas et aussitôt je sens des centaines d'aiguilles s'enfoncer dans mes jambes. Je baisse la tête, des lames, des millions de lames se dressent là où normalement se trouverai l'herbe, soudain il se met a pleuvoir, des gouttes rouges sang tombe du ciel et coulent le long de mes joues comme des larmes. Je cours, aveuglée par la pluie, tailladée par ces rasoirs qui me murmurent des propos malsains.

- Ne pars pas, nous somment tes amis, tes seuls amis, ai confiance, abandonne toi a nous et nous soulageront ta douleur.

- CASSEZ VOUS DE MA TETE !!! je plaque mes mains sur mes tempes et me met a genoux, les lames sont redevenu de l'herbe et les murmures se taisent tout à coup. Je relève la tête, me voila dans une clairière, tout est calme soudain et je m'écroule, épuisée...

Me voila de retour dans cet environnement stérile, j'entend des voix derrière la porte.

- ... regret de vous annoncer que votre fille vient de rentre son dernier souffle madame.

J'entend ma mère s'écrouler en sanglot,

- NAAAN !!! CE N'EST PAS POSSIIIIIIBLE, MA FIIIILLEEEEE!!!

Je voudrait sortir de mon lit, lui dire que ce n'est pas vrai, que je vais bien mais mes muscles refusent de fonctionner et ma bouche, malgré tout mes effort, reste désespérément close.

C'est un cauchemar, c'est forcément un cauchemar. Des larmes coulent, solitaires et brûlantes sur mes joues glacées.

- J'aimerai la voir (sanglot) une dernière fois, s'il vous plaît (sanglot).

- Bien sur madame, répond le docteur, lui même touché par la mort de cette jeune fille à l'aspect si innocent.

J'entend la porte s'ouvire, puis une main, tremblante saisit la mienne.

- Ma chérie, ma pauvre chérie, comme je t'aime, s'il te plaît ne me fais pas ça, je n'y survivrai pas.

Elle ne voit pas les larmes sur mes joues et me prend dans ses bras. Tout mes non-muscles sont focalisés sur mon index, si j'arrive a le faire bouger, elle verra que je suis toujours en vie, ma tête me fait mal, je suis concentrée sur cette petite partie de mon corps, alors, lentement, je ressens des fourmillements dans ce doigt et il commence a bouger,je supplie intérieurement ma mère, qui me tient encore dans ses bras, de me lâcher pour pouvoir voir ma main mais rien n'y fais.

Je commençais a fatiguer lorsque ma mère me lâche soudainement et part sans se retourner, me laissant seul avec mon pauvre doigt en l'air, je m'effondre alors et abandonne tout espoir, je ferme mentalement mes yeux et sombre vers l'inconscience...

...

- Oui oui elle va bien.... non, juste une petite crise de panique.... oui ne vous inquietez pas madame, tiens elle est réveillée d'ailleurs, je vous la passe, au revoir.

My galley. :)Where stories live. Discover now