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Mais que s'est-il bien passé la nuit du 24 mars 2017 à Ultra ? C'est alors avec grand plaisir que je vous la dévoile en exclus sous le point de vue de Nina Rosenberg, l'héroïne de l'histoire.

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Samedi 25 mars 2017, minuit

Le set de Major Lazer venait de se terminer et franchement il était cool ! Bon je vous avoue que celui de Martijn était largement mieux, son intro n'était pas la même que d'habitude mais elle était très originale. Mes amis venaient de partir afin de rejoindre l'hôtel et moi je me dirigeais au point de rendez-vous que Martin et moi avions fixé plus tôt dans la soirée c'est-à-dire au point des objets perdus et retrouvés situé vers la sortie du festival.

C'est après 15 minutes que je pus enfin atteindre l'endroit ; se dégager de la foule et sortir de celle-ci étaient le plus compliqué dans tout ça ! Tout le monde était assez calme mais ça poussait quand même dans tous les sens, surtout quand on se trouvait devant... Mes amis eux avaient eu plus de chance, en effet ils sont partis avant la fin.

Bref, j'ai informé Martijn de ma position actuelle et je pense qu'il ne devrait pas tarder puisqu'il m'a répondu un "j'arrive love ! 💖". Regardant autour de moi puis navigant entre l'écran de mon portable et la sortie, je commençais à m'impatienter quand quelque chose ou plutôt quelqu'un me mit ses mains sur le visage me demandant qui c'était.

- Martijn !, m'exclamais-je en me retournant.

- Nina !, répondit-il avec enthousiasme. Tu m'as manqué, même s'il me semble t'avoir aperçu dans la foule !

Je ne lui répondis rien, enfin si mais rien d'oral. Mon baiser était ma réponse et il lui justifiait aussi le fait qu'il m'avait manqué même si cela n'avait fait que quelques heures.

- C'est toujours bien de sentir tes lèvres contre les miennes, la sensation et les bourdonnements sont toujours là en plus, avoue le jeune DJ en passant son pouce sur ma joue.

- J'approuve, souris-je tendrement. Pourvu que ça dure, ironisai-je.

On s'embrassa de nouveau puis on sortit du festival main dans la main, ma tête contre son épaule. Que c'était agréable ! On attendit dehors appuyés contre un grillage. Qui on attendait ? Sa Team pardi, elle devait arriver avec le van Chevrolet dans seulement quelques minutes.

- Comment tu l'as trouvé ?

- Si tu parles de ton set très bien ! J'ai été agréablement surprise par ton intro parce qu'on peut dire que ça change comparé aux orchestrales.

- Effectivement, j'ai voulu apporter du changement. J'espère que ça t'a plus quand même, s'inquiétait-il.

- Oui bien sûr ! Tu fais toujours un très bon boulot et ça m'étonnerait que ça ne cesse !

Je lui dépose un délicat baiser sur la joue, et comme un enfant il sourit de toutes ses dents, se retourne vers moi, s'approche de moi pour m'embrasser, je le stoppe en mettant mon index sur ses lèvres et je souris. Il fit une mine choquée et commença à bouder tel un petit bambin n'ayant pas eu son gâteau. J'en rigolais.

- C'est pas drôle j'ai pas eu mon bisou.

Ce fut alors sans le prévenir que je lui donnai ce qu'il désirait, surpris au début puis comblé ensuite il mit ses mains sur mon visage pour accentuer le baiser. Un baiser langoureux, irrésistible et tellement captivant. On se souriait entre nos échanges, puis on décida d'arrêter.  Nos têtes étaient collées entre elles, nos nez se touchaient, des sourires et un souffle chaud se mélangeaient ensemble. C'était reposant et vachement enivrant. On se desserra après trente secondes et on rejoignit nos mains ensemble, dans le plus grand bonheur.

Just Do It, Les BonusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant