Rose...

Chapitre 5

    ∆Fin du flash-back

Joyce- (La main au front) T'exagères quand même anh, et cette pauvre petite dans tout ça!

Moi- (La main sur le coeur, feignant d'être choqué)j'ai quand même donné un pagne dans toute cette l'histoire....bon j'avoue quand même avoir eu quelques remords sur la petite Maï!

Joyce- Hum...Et comment ça s'est finalement achevé?

Moi- (Soupirant) Maya a tout raconté à son père, la petite fut punie, comme d'habitude Djalilath et Mouna se disputèrent , puis  Djalilath expliqua la situation au prof principal de Maya...ce fut un peu compliqué mais tout s'est bien résolu.

Joyce- (Buvant une gorgée de son verre) Et au final, toi tu finis comme la gentille tata qui voulait juste offrir un cadeau.

Moi- (Levant les yeux au ciel) Rorh c'était pas si pas méchant, juste une petite pestouille.

Joyce- ( Rire)C'est ça!

      [Nous discutâmes un moment, puis je me levais pour partir]

Rose- (Soupirant)Il y a ma belle-mère qui vient en visite aujourd'hui, elle restera pendant quelques semaines.

Joyce- (Sourire taquin)Oulah, ta joie fait plaisir à voir.

Rose- Cette femme ne m'aime pas, elle me dévisage toujours bizarrement...

Joyce- (Pendant qu'on avançait vers la sortie) La mienne est une vraie petite saleté...Arrange toi pour faire écourter son séjour.

Rose- (Réfléchissant) Je vais d'abord être gentille, histoire qu'on ne dise pas que je ne fais pas d'effort... après si elle me rabaisse, on verra.

Joyce- (M'embrassant sur la joue_ sourire) Sois sage...

            Je rentrais à la maison et vit tout le monde dans le salon...ma belle-mère au milieu, je l'a saluai mais elle ne me répondit pas. Sans perdre de mon sourire calme et légendaire, je partis dans ma chambre et Aladji me rejoignit.
       Ma belle-mère avait la soixantaine, elle était toujours de mauvaise humeur. Une vraie aigri, la seule qu'elle apprécie parmi les femmes d'Aladji, c'était Djalilath _ moi c'était plus pire, elle ne pouvait pas m'encadrer.

     °°Dans ma chambre

Moi- (Me déshabillant) Ta mère ne m'aime toujours pas.

Aladji- (S'asseyant) Laisse lui du temps, comme la plupart des gens,elle trouve atypique qu'une femme comme toi ait voulu m'épouser...elle t'observe.

Moi-....hum si tu le dis.

   Le lendemain midi _ c'était un dimanche. Aladji était en visite chez l'un de ses amis du quartier. Mouna était dans sa boutique au marché, et Djalilath était à la cuisine.Moi aussi j'y étais d'ailleurs... Eh oui, j'avais décidé de cuisiner et de faire plaisir à ma belle-mère.Je fis du bon atchèkè ,du tilapia,de l'aloco, le tour avec du haricot.

   Je vins dans le salon d'Aladji où elle regardait la télé ,mit les couverts.

Moi- (Sourire)Mamie, venez manger... Le repas est prêt.

    Elle ne broncha pas_je fronçais les sourcils ,quand Djalilath vint aussi avec son plateau.Elle disposa aussi ses couverts quand ma belle-mère se leva et vint s'asseoir à table...

Djalilath- (Sourire)Mamie, du bon légume comme tu aimes.

Mamie- (Sourire) Merci ma fille...

           Djalilath partit aussitôt, nous laissant seules...je restais debout,complètement dépourvu de mot, observant ma chère belle-mère qui ne daignait pas me regarder.