La Fille Gelée et la Face Cachée

L'homme-elfe

  Bonjour tout le monde ! J'ai juste une petite question à vous poser, et j'aimerais que vous me répondiez dans les commentaires ! Qu'est-ce que vous attendez de la suite ? Qu'est-ce que vous attendez des personnages et des relations entre eux (hormis Tarek et Aïkida, je suis déjà au courant mdr) ? Qu'est-ce que vous avez envie de lire pour la suite ? 
Une grosse partie est déjà écrite, et l'autre est déjà plus ou moins en place dans ma tête, mais qui sait, peut-être que vos idées m'inspireront et me feront changer de direction pour la suite ? ;)
Merci et bonne lecture !

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       L'homme s'interposa en leur annonçant gravement, mais fièrement :

— Nàmo est au courant de la situation, je lui ai écrit. Nous aurons peut-être du renfort.

Cette nouvelle tira un sourire mesquin au chef du village qui déclara alors fermement :

— Alors Aldaron n'a plus aucune chance.

        Othar et Suron ressortirent du gîte ensemble. L'elfe récupéra ses armes sous l'œil attentif du loup, puis ils s'éloignèrent. Sans un mot, ils laissèrent leurs pas les guider parmi les épaisses branches pendant de longues minutes.

        Finalement l'elfe se tourna vers le maître d'arme :

— Je ne saurais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous tous, pour ma mère et pour moi.

Un sourire sincère se peignit sur le visage ridé de l'homme.

— Vous n'avez pas à me remercier. J'ai vécu ici pendant de longues années, j'ai connu beaucoup d'elfes, et j'ai surtout connu la période où Aldaron était un elfe aimable, tout comme son fils. J'ai appris à Elendë les techniques de combats les plus efficaces, les plus rapides et les plus puissantes. J'ai côtoyé la famille royale, et j'ai même connu la défunte femme d'Aldaron. J'ai aussi beaucoup voyagé au sein de la Forêt, j'ai connu beaucoup de villages différents, dont Antístasì. Et même si j'ai eu beaucoup d'affection pour Elendë qui était alors mon élève, je ne peux nier celui qu'il est devenu. Je ne fais pas ça de gaieté de cœur, mais je ferais ce qu'il faut pour renverser la couronne. Je veux que cette Forêt retrouve la paix et la prospérité que j'ai connue. Aujourd'hui elle est triste et sanglante. Cela doit s'arrêter.

Othar fixa Suron avec une sorte de fascination. Il admirait cet homme qui avait acquiers la sagesse réputée des elfes et qui, en dépit des liens affectifs qu'il continuait malgré lui d'éprouver envers les souverains, il ferait tout pour que la paix règne en seul maître prospère.

        Les deux hommes s'étaient arrêtés à une rambarde, et surplombaient tout le village qui commençait à se réveiller alors que le soleil descendait vers un crépuscule oranger.

— Comment avez-vous connus les elfes ? Quelle est votre histoire ?

En posant ces questions, Othar n'avait pas pour autant tourné son regard vers le maître d'arme. Tous deux avaient les yeux perdus dans le paysages, eux-mêmes perdus dans leurs pensées et souvenirs.

        Suron sourit faiblement. Aïkida lui avait posé les mêmes questions lorsqu'elle avait appris son lien avec les elfes. Il n'avait pas voulu lui répondre ce jour-là, mais il ne voulait pas pour autant lui cacher la vérité éternellement. Cependant, il ne savait pas s'il la reverrait un jour. Il ressentit alors un violent pincement au cœur en repensant à son élève. Il s'était beaucoup attaché à cette jeune femme au tempérament d'acier qu'il connaissait depuis ses jeunes années. La savoir si loin de lui, peut-être risquant sa vie pour retrouver sa sœur, le remplissait à la fois de fierté, mais également d'un sentiment d'inquiétude qui lui rongeait la poitrine.