Chapitre 1 : Nice

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Cette aventure - j'ai choisi cette dénomination volontairement, vous verrez que c'est approprié - a débuté au mois d'août 2016. À ce moment, j'avais postulé à 3 Masters : à Nancy, à Nice, et au Japon à Tokyo (les sujets de ces Masters importent peu). J'ai essuyé un refus du Japon, ce qui m'a beaucoup attristé ; en effet, j'adorais, et j'adore toujours ce pays, et j'aurais accompli un rêve en accédant à ce Master qui m'aurait permis d'y habiter. Mais je suis quelqu'un dont les émotions varient très vite, je peux être heureux, puis malheureux, et vice-versa, en un clin d'oeil : je ne me suis donc pas laissé abattre, puisque je pouvais me réjouir d'avoir une réponse positive de Nancy. Réponse positive suivie très vite par son identique venue de Nice. Le Master de Nice était mieux coté que celui de Nancy, et sa destination plus onirique, certes. Mais j'ai quand même décidé d'intégrer le cursus de Nancy, pour rester proche de mes amis et de ma famille... jusqu'au dernier moment, environ une semaine avant le début des cours, où je me suis dit : "sors de ta zone de confort, et va à Nice". Et puis au programme de ce cursus trilingue, il était prévu qu'on change de ville à chaque trimestre. Une opportunité unique ! Cet événement est le vrai point de départ de ce récit, et il aura son importance plus tard. Pour cela, je peux remercier mes parents, qui m'ont toujours, en plus de m'avoir offert une liberté extrême, incité à voyager, sans limite.

Quelques jours avant le départ, notre future déléguée, L., a invité tout le monde par e-mail à un repas pour qu'on fasse tous connaissance, une fois arrivés à Nice, avant le début des cours. Les échanges se font immédiatement, notamment sur Facebook, ou un "groupe" est créé. Sur ce, en tant qu'homme normal - mais où est la norme ? - la première chose que je fais, c'est de regarder les photos des filles de la promotion. Et là, je n'en crois pas mes yeux : l'une d'entre elles est... Je n'abuse pas, ma réaction sur le moment a été la même que celle en écrivant ce passage : je ne trouve pas, aujourd'hui encore, les mots pour décrire sa beauté. Cela peut certainement s'expliquer par l'unicité de cette fille. Je vous en dirai plus un peu plus bas. Ma surprise, quand j'ai vu sa demande d'ajout en ami sur le réseau social, a donc été de taille. Je vous l'avoue, je me suis dit, à ce moment-là : "il y a moyen avec elle".

En réalité, elle avait ajouté tous les gens de la promotion, je n'étais donc en aucun cas son "crush", ni un privilégié. Juste un futur camarade de classe. Le soir du repas, je l'ai rencontrée, en vrai. La surprise a été encore plus grande que derrière l'écran. Elle était unique, comme je l'ai mentionné plus haut : métisse péruvienne et coréenne, de nationalité allemande, avec un prénom que je n'avais jamais entendu auparavant, et que je n'ai toujours pas entendu chez quelqu'un d'autre depuis (même sur Google). Me voilà devant elle. Me voilà devant J.

Et puis on discute, on passe notre soirée à échanger avec les autres étudiants, on fait connaissance. À minuit, c'est mon anniversaire. Je peux vous assurer que c'est une sensation étrange que de fêter son anniversaire avec des inconnus. Cela s'est certainement ressenti dans mon discours, court et embarrassé (et certainement embarrassant). Environ une heure plus tard, la majorité décide de rentrer. On suit le mouvement. Et là, quelle surprise ! Je demande à J. où elle habite, et il s'avère qu'on est presque voisins. On décide donc de rentrer ensemble, avant que K., un étudiant tunisien de notre classe, nous rejoigne (et merde, il habite aussi dans le même quartier, il vient de ruiner toutes mes chances). En lisant ça, vous vous dites surement que je suis un coureur de jupons, voire un gros connard. C'est à moitié vrai. J'aime les femmes, je les trouve fascinantes, j'aime les draguer, mais je n'ai jamais été le genre d'homme à sauter de relation en relation. Peut-être tout simplement parce que je n'ai jamais eu de succès fou. En vérité, quand je drague, je ne suis plus moi-même, et c'est ça qui me joue des tours. Rester naturel, c'est le secret pour une relation saine. J'en ai encore eu la preuve avec cette histoire, vous découvrirez cela plus loin.

J.Where stories live. Discover now