Chapitre 2 - Déconnectés.

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Je suis désormais a la maison. Seul. Comme d'habitude quand mes parents partent. Mais bon, je reste pas longtemps. J'ai ma soirée. Enfin, bordel. Je veux revoirs mes potes et m'amuser.

Je dois me préparer, je vais donc faire couler mon bain. Je m'habille en jeans blanc et tee shirt ayant des fleurs en motif , sans oublier mon pull Teen Wolf, bordeau , avec au dos écris Stilinski 24 .

Lorsque j'arrive, seul Gui et Sarah sont là. Je me retrouve donc seul avec ce couple. C'est pas grave, ils ne sont pas en galochage vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Je les aimes bien, ils sont toujours là. Tu peux leurs parler de tout, sans risquer d'être moqué. Sans trop tarder, les autres arrivent. On a de quoi faire : Manger, boire et... fumer.

Très vite, la musique est mise, nous sortons les alcools, les chips, pour certains les clopes et pour d'autres de quoi rouler un join. Enfin des joins.

Et tout aussi vite, la soiree se passe. On decide de quitter le jardin pour aller dans une école fermée. La cour est restée ouverte tout l'été, alors on s'amusait a y aller. On y traînait.

Bon une fois on a déconné... On a pris des chaises qu'il y avait sur un chantier et on les a lancée sur le mur. Enfin un de nous. Bref. On s'amuse la bas sans rien dégrader. Sa sert a rien et c'est irrespectueux. Puis si on se fait chopper, c'est la merde. Je monte sur le toit avec Gui, discutant de tout et de rien. Mais je décide de lui poser une question.

-Mes parents vont divorcer... Commencais-je, et ma mère veux m'envoyer en France, vivre avec mon père...

-Chaud... Et tu vas faire quoi? S'inquiète Gui.

-Je veux pas... J'ai tout ici... Je vous ai vous, mes meilleurs potes! Sans vous, je pense que je serais pas comme aujourd'hui, a assumer de plus en plus le fait que je sois gay. Je vous dois trop de chose. Et je veux pas vous perdre... Lui dis-je.

-Ouais... Mais alors reste, dit-il. Ta mère va pas t'y obliger si?

-Elle en est capable... Dis-je en me couchant sur le dos, en regardant le ciel étoilé. Gui , qui dansais ou faisais des petits mouvements de break , fait de même. Je veux pas vous quitter. Je vous aime trop. Concluais-je.

-Ça ira , t'inquiète! Dit il en me souriant.

Ce sourire me réconforte. Après cette petite discussion Gui et moi redescendons du toit et rejoignons les autres, qui on entamé leurs join. Moi je sors mon paquet de clopes,il me faut bien ça.

-Thomas ta merde c'est pas bon! Me crie Alex, en rigolant comme un fou.

-La tienne non plus! Repondis-je fièrement, en arborant un léger sourire.

Nous nous mettons alors a rire.
Très vite, le join touche a sa fin. Je demande alors pour le terminer. On me le laisse donc.

Au bout de quelqu'un join, je me sens... Bien. De base je suis contre. J'ai le vécu qui va avec évidement. Mais voilà, je suis curieux et touche a tout. Et de temps en temps je me permet de toucher a cette chose qu'est le join. C'est grave bien. On est déconnecté. Alors quand les autres le sont aussi, on est connecté avec eux. Les déconnectés connecté entre eux.

L'alcool mélangé aux joins. C'est magnifique. C'est jouissif presque. Non j'exagère j'avoue. Mais c'est super agréable. J'en avais besoin. Voir mes amis et me foutre une taule avec eux,ça fait du bien.

On fait une partie de poker, avant de sortir dehors une dernière fois. Cet air... Sentir l'air frôler mon visage, mes bras jusqu'aux mains, les jambes, sentir mes cheveux lavé soigneusement virevolter au rythme du vent me fait autant de bien que douche le matin. J'ai l'impression d'être repartis pour affronter une journée ordinaire. Mais c'est pas le cas. Je suis avec eux. Eux qui m'ont soutenu a chaque problème. Eux qui m'ont relevé une fois à terre. Eux qui m'ont ouvert leurs portes et ne me les ont jamais fermées au nez.

Eux, qui sont ma famille.

On rentre vers 3h43, et restons éveiller avec Gui et Sarah. Nous discutons d'eux, et de leurs couple. De moi, et mon célibat dont je me lasse. Nous parlons de lui.

-Thom' , tu as toujours aimé ce genre de gars. Plus gamin que toi. Parce que la gaminnerie te manque, tu cherche a combler ce manque. Mais on s'en tape, t'aime quoi chez lui en fait? Vu qu'on le connais pas... Me questionne Gui, et sarah qui me regarde attendant aussi une réponse.

-Ah... et bien... Tout... C'est une réponse? Dis-je simplement.

-Pas assez clair. S'exclama Victor qui arrive, grand sourire au lèvres.

-Tout! Comment vous expliquer... Son sourire; il a un sourire sincère, magnifique et sans défaut. Il ne saurait pas se forcer de sourire, tellement sont sourire est «pur». Sa façon de parler; la manière dont il réclame notre sérieux sur certains sujets , dont il demande qu'on le prenne un peux plus au sérieux, après avoir comparé sa tête a celle d'un bébé,quand il fait remarquer aux autres que leurs blagues me concernant sont déplacée et sans réel humour. Ou alors quand il parle de quelque chose qui le passionne; a travers ses yeux, on ressent la passion. On en deviendrait presque autant passionné que lui. Son style vestimentaire, il est lambda; de couleur simple et non-exagérée. Ses jeans s'accordant parfaitement a son haut, parfait également. Son goûts pour les chaussures, parce que c'est ce que je n'ai pas, et parce qu'il en parle tellement avec sérieux que s'en est presque marrant. Sa démarche; il ne fait pas comme les autres... Quand on voit les gens marchant d'une maniere décontractée, sérieuse ou d'une manière dite non-chalante, lui est au centre de ces trois là. Il est décontracté, sérieux , mais un léger «je m'en foutisme» se ressens tout de même. L'ayant vu de temps en temps torse nu, une chose qui m'attire inexplicablement, c'est son torse. Je ne sais pas pourquoi, mais son torse m'attire. Peut-être parce qu'il a le physique que j'ai toujours chercher chez un garçon. Ou juste qu'il est tout simplement parfait et fait pour moi, taillé dans mes critères précis. Sa manière de rougir,  c'est rare, et c'est autant attirant qu'une photo de chiot sur facebook. Sa proximité avec moi. Répondis-je.

-Ouah! Quelle déclaration! Tu nous la refait qu'on la filme et lui envoie? Proposa Victor, accompagné par sa copine, Camille.

-Je vais te frapper ! Criais-je en rigolant.

Le rire nous prends tous. Nous manquons même de réveiller les parents de Gui. Heureusement qu'ils dorment profondément!

Pour Toujours.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant