Pour Toujours.

Chapitre 9 - Rapprochement.

Ses yeux marrons m'envoutent tandis que j'émerge d'un sommeil agréable. Trop agréable.

-Salut... Râle le garçon a côté de moi.
-Salut ! Lui répondis-je.

Puis... Plus rien. On est l'un à côté de l'autre, couché sur le dos, ensevelis sous une tonne de couverture. Un silence pesant est  maintenu depuis 10 minutes, qui paraissent une éternité.

-Je vais me doucher. Fait comme d'habitude hein. T'es chez toi ici, dit Alexis en disparaissant de la chambre.

J'ai le temps de jeter un coup d'œil à ses fesses qui sont magnifique.

Merde ! On s'est embrassé hier ! Je... Pourquoi j'ai rien fait ! Je suis con !

-Thomas! J'ai besoin d'aide ! S'teu plaît ! Crie Alexis.

Je rentre dans la salle de bain après avoir toqué poliment. Et il est la, derrière la vitre  qui, dieu merci, étant couverte de buée, cache son intimité.

-Donne moi un essuie s'il te plaît... Je peux pas sortir parce qu'il est dans ma chambre, dit-il.
-Eh... Oui, je.. Je vais chercher ça.

Lorsque je reviens je remarque que la buée s'est légèrement dissipée mais cache toujours la même chose. Heureusement.

-Tiens.
-Merci, dit-il en le plaçant autour de sa taille. Désolé, et si tu veux tu peux te laver.
-Juste faire mes cheveux, je me laverais chez moi dans un bain bien chaud, dis-je en instant sur le <<Bien chaud>>.
-Ok.

J'avais jamais remarqué mais il a un beau corps. Trop beau même.

Fait gaffe tu vas tomber amoureux.

Je prend la lotion pour cheveux, et je frôle sa peau sans le vouloir. Je deviens tout rouge à ce contact. Allez savoir pourquoi. Il a une peau si douce...

Fait gaffe.

Je met dans mes cheveux la lotion, et l'applique le mieux possible dans le blond artificiel de mes cheveux.

Je dois refaire une colo.

Je prend le sèche cheveux  afin de sécher mes cheveux..

Oups.

Et c'est la qu'il commet l'irréparable. Il m'embrasse et tente de me déshabiller.

-Tu fou quoi ? M'exclamais-je.
-Avec hier j'ai cru que... Que tu voulais sortir avec moi... Explique le brun devant moi.
-Désolé mais non... Je...
-Il a quoi de plus que moi ? Me coupe vulgairement Alexis.
-J'ai pas la même approche avec lui qu'avec toi, toi et moi on est des supers potes ! Mais je peux pas faire plus... Je suis même pas sûr d'être prêt pour une vraie relation... Je sais que je l'aime c'est tout...
-Ouais, c'est ça... Lui pas. Quand tu l'aura compris je serais là.

Sur ces paroles, je m'en vais. En arrivant à la maison le WiFi se met directement, et comme d'habitude, j'ai des millions de messages qui requiert mon attention puisque ceux-ci sont des préparations de soirée. Une chez Marie,  avec elle, Nicolas ( qui était celui que j'appelais l'autre), Maude, Gui et le frère de Marie, Romain. L'autre, le lendemain, serait chez Sofia, avec Laura, Nicolas (Un autre), Jonathan, Gui, Maude, et deux autres filles. Évidement, je suis invité aux deux. J'ai pas trop envie d'aller à celle de chez Marie... Ça fait un bout de temps qu'avec Nicolas c'est plus pareil... Ça serait bizarre non ?

Étant de retour à la maison, je vais vers ma mère qui m'interroge du regard sur ma venue.

-M'man, j'ai deux soirée prévue  la semaine prochaine, je peux y aller ? S'il te plaît, la première depuis deux mois... Suppliais-je ma mère.
-On verra avec papa loulou. Mais moi c'est o.k.  Me répond-elle.
-D'accord. Je leurs dit non, concluais-je.
-Thomas, arrête. Tu sais que ton père fait des efforts !
-Mouais.

Je m'en vais tout en faisant part à mes amis du fait que, plus que probablement, je ne prendrais pas part à leurs soirée. Quelles qu'elle soient.

J'espère pouvoir y aller.

Une sonnerie de téléphone me fait sursauter, et mon cœur se serre lorsque ma mère tombe en larme sur le radiateur qui, comme d'habitude, sert de siège lorsqu'on appel sur le fix. Je vais vers ma mère et me saisis d'un verre de Coca bon marché. Elle me tend le téléphone et je prend contact avec la personne au bout du fil.

Une certaine Maria, travaillent à l'hôpital CHR à Liège. Elle me donne le nom de mon papy et me fait part de sont entrée dans leurs services, à sa demande. Je prend le numéro de chambre, l'étage et le nom du docteur qui s'occupe de lui. Je demande si notre visite est autorisée et elle m'assure que oui.

-Merci madame, passez une bonne journée, finis je en posant le téléphone sur son socle. Maman, donne le numéro de papa. Je dois l'appeler.

Elle s'exécute en essuyant ses larmes.

-Ouais gamin ? Dit la voix masculine.
- Papa, t'es en pause ?
-Oui, depuis une demie heure pourquoi ? S'inquiète mon père.
-Papy est à l'hôpital... Je t'ai sonné moi parce que j'ai pris le téléphone à maman, elle pleurait et elle était pas en état de comprendre quoique cela soit.
-Merci gamin, je vais rentrer plus tôt alors.
- Ok

Et finalement... Mon papy a un caillot. C'est pas grand chose. Heureusement... J'en avais marre.