Pour Toujours.

Chapitre 8 - Comme Avant.

Salut à tous, je tenais à m'excuser pour les fautes... J'ai changé de téléphone et j'ai du mal à m'y faire Haha en tout cas je vais régler  ça au plus vite ! Bonne lecture =)
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-J'espère que je vais être une bonne mère... Dit ma marraine.
-Récapitulons. Tu m'as fait avouer mon Homosexualité en m'en parlant comme personne d'autre, t'es la femme la plus tolérante que je connaisse avec maman, tu es là quand j'en ai besoin... Marraine, fait juste comme tu as fait avec moi... T'es comme une deuxième mère pour moi. Une amie, une sœur et une mère. Fait comme ça avec Baptiste ça sera parfait.

Elle me sert dans ses bras, et je sens quelques larme couler sur mon cou. C'est vrai, pas besoin de lui mentir. Elle a réussi avec moi, elle peux pas échouer avec Baptiste. Hâte qu'il arrive ce petit bout. J'en ai marre de voir des échos. Je veux le voir en vrai quoi !

-Et sinon avec... Tim? Me demande la blonde.
-Tim...? Ah ! Andy marraine. Andy.
-Oups pardon !
-Il y aura rien. Il est en couple... Soupirais-je.
-Attend tu abandonnes ? Crie la blonde, tu as pas le droit. Tu l'aimes vraiment, non ? Alors arrête de toujours tout lâcher. Tu le fait tout le temps... Même quand c'est important. Tu as fait ça avec la peinture, et tu le regrette . Tu voulais faire de la gym en club, tu ne veux pas parce que tu as personne avec qui faire et tu penses ne pas en être capable. Quand tu parles de ton ami Guillaume et du break t'a les yeux qui brillent autant qu'une étoile, quoi ! Essaye au moins une de ses choses là ! Et c'est pareil pour... An... Dy, hésite-t-elle. Lâche rien loulou. Tient bon. Puis tu peux très bien être son amis. Je sais que c'est pas ce que tu veux mais voilà.
-Mieux que rien hein ? Il n'y a vraiment que toi qui me tient tête avec ce discours... Lui dis-je.

La peinture... C'était vachement génial. Je me souviens de la première peinture avec Tata. Un dragon bleu foncé... J'ai défoncé la peinture à sa mort. J'avais les nerfs à vif et j'ai craqué... Elle n'est pas complètement fichue heureusement . Ça aussi c'est dans ma liste de regrets.

Comment tu as fait tata... Comment tu as trouver ta femme... Comment tu as su qu'elle était lesbienne, attirée par toi, et que c'était la bonne jusqu'à la fin ? J'aurai tant aimé te poser ces questions. Parler des garçons comme avant me manque... Tu me manque...

J'ai revu  Alexis durant le week end. Ma marraine a accepté de le loger pendant un jour mais il ne pouvais pas dormir tout le week end. C'était logique elle ne le connaissait pas.  On se marre comme des fous. J'adore tellement ce gars. Au départ je le supportait pas. C'était le genre de gamin à râler pour un rien et à tout remettre en cause. Mais lorsque je suis sorti avec Connors, il m'a dit de faire attention et à chaque fois que j'étais mal il était là. Il me supportait.

Très vite on se mit à regarder des appareils photo chez MédiaMarkt. Elle m'en offrira un pour mon anniversaire. Enfin, elle croit. Je suis trop têtu pour la laisser dépenser de l'argent pour moi alors qu'un bébé sera là. Mon petit Baptiste. J'espère tellement que tu seras pas comme moi... En tant que parrain je dois éviter de te donner les plus mauvaises habitudes. Hâte que tu sois là. Tu es ma bonne nouvelle de l'année. Tu vas être l'événement que j'attendais tant depuis que Marraine a sa maison. Le plus heureux événement que je connaîtrais. Nous rentrons après ça.

-Je te ramène ? M'interromp la blonde.
-Non je pars avec Alexis. Je t'envoie un message quand je suis rentré. Je t'aime ! Dis-je avant de partir.

J'aime pas la laisser seul... Son mec travaille à la police et ça la laisse seul la plus part des week ends. Mais j'ai ma vie aussi, des amis à voir. Et j'en ai bien besoin. 

Lorsque je pars, je regarde une dernière fois la nouvelle maison qui se trouve à l'entrée d'un bois souvent calme, excepté le jour de chasse.  Seul le bruit de la voiture résonne, et nous démarrons enfin. Le papa d'Alexis m'a toujours aimé. C'est d'ailleurs pourquoi il me laisse la patinoire à Vielsam. Je sais qu'Alexis y est grandement impliqué. Il sait que j'ai toujours eu du mal avec la famille de mes amis. Déjà avec les gens j'ai du mal mais leurs parents, qui choisissent qui entre chez eux, me font encore plus peur. Mais eux m'ont accepté comme meilleur ami d' Alexis. Ils connaissent mon orientation, et cela, ils s'en foutent. Je dors même avec Alexis. J'avoue que c'est ambigu mais on a toujours fonctionné comme  cela. 

-Tu sais... Je t'ai déjà vu tomber pour des personnes qui t'ont manipulé. Je peux pas rester là à rien faire. Alors samedi prochain tu viens en France. A Aurillac. Me dit-il.
-Et l'accord des parents t'en fait quoi ? Lui criais-je.
-J'ai déjà demandé pour un voyage scolaire. Elle a dit oui.
-Et mon...
-Ton père a confirmé qu'il était d'accord en appel. T'inquiète j'avais tout prévu.
-Et ce quoi le rapport entre mes relations amoureuses et le voyage ? Pouffais-je.
-Tu bougeras un peu plus et ça t'évitera ta dépression. Tu sais que j'ai remarqué que depuis l'épisode de Connors tu bouges plus. Et ça c'est pas bon pour toi, explique-t-il.

C'est vrai. Il a raison. Je suis sorti 3 fois en une année. C'est pas dans mes habitudes. Je saurais pas lui faire comprendre... J'avais vraiment l'impression que j'avais plus que lui dans ma vie... C'était vraiment magnifique avec lui... Puis en y repensant, c'était la vérité.  Tout un temps il était mon monde. Quand je sortais de l'école, j'allais chez lui. Si je faisais des message, c'était à lui. Si je téléphonais, c'était à lui.   J'en ai tellement marre d'être seul maintenant que j'y pense... Cinq mois... Ça faisais cinq mois que j'étais avec, et c'était comme si je l'avais toujours été.

-Je partirais pas. Dis-je en me retournant.
-Thomas... Si, dit-il en remettant la couverture sur nous deux.
- M'énerve pas Alexis. On sait tout les deux que je ne m'incrusterais pas.
-C'est pas ça... Je veux que tu viennes avec moi. Dit il en m'entourant de ses bras.

<<Qu'est ce qu'il fait ?! Me demandais je >>

Je me retourne pour lui faire face. Et c'est là qu'il se rapproche. Je sens son souffle chaud frôler mon visage et atteindre mon cou. Puis il pose délicatement ses lèvres sur les miennes, avant d'inviter ma langue à participer à ce baiser. Nous restons ainsi pendant cinq longues minutes. Puis il se retire avant se retourner sur le dos. Je décide alors de poser ma tête sur son torse, à l'intérieur duquel je sens battre un cœur à une vitesse phénomenale. Et nous nous endormons comme ça.