Chapitre 6 - «Ado»

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Salut a tous !❄ bonne lecture ! Il y a des fautes dans les sms, je le fais exprès, ce sont des sms. On écrit sans faire attention.
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-Molière a donc eu une relation avec la mère de la femme qu'il a finalement épousé, explique la prof de français. Tom, tu vas devant.
-Mais pourquoi! S'exclame l'adolescent.
-Parce que j'en ai marre de t'entendre jacasser ! Crie la femme.

Tout le monde écoute, sauf les quatres gamins qui braye au fond de la classe. Et Andy et son ami derrière. Pour ma part je suis plus emporté dans mes pensées...

Je sais bien qu'un rêve est rarement quelque chose que déplait, mais ce rêve me déplaît tellement il me plaît. Parce que je sais que c'est qu'un rêve, qu'il n'y a aucune chance qu'il se réalise.

C'est une journée ordinaire, juste qu'on a quasiment pas de cours, beaucoup de profs sont absents.

Mercredi matin, le cours de physique se fait dans le bordel le plus total.

-On a sport après? Demande Andy.
-Ouais! Trop envie d'y être ! Dis-je.

C'est vrai, la gymnastique est ce que j'aime le plus a l'école. Enfin si on oublie quelqu'un. J'y suis plutôt a l'aise, et je ne suis pas trop mauvais. Pas comme en sport, volley ça va, mais le reste il ne vaux mieux pas en parler.

Comme d'habitude, je me dépêche pour quitter la science et aller a mon cours favori. En arrivant, je m'arrête dans les vestiaires...

«Encore seul Thomas.» pensais-je. Mais a peine ai-je fini que des têtes se montrent. Celle d'Andy aussi. C'est marrant, je suis toujours stressé qu'il me regarde quand je me change. Je n'aime pas mon corps, premièrement, et deuxièmement, je jette des coups d'oeil vers lui quand il se change, je voudrais éviter qu'il le remarque.

Durant les deux heures de gymnastique au barres, j'entraîne differentes choses ; le petit allemand, chose que je n'aurai sûrement jamais. L'appui d'épaules, que je maîtrise mais que je perfectionne. La bascule, que j'ai mais c'est toujours limite. Et cette maudite sortie couronnée.

-Vas-y tu l'as ! Il te suffit de le faire en milieu de barre! M'encourage Andy.
-C'est différent en milieu de barre! J'ai peur de faire comme l'année passée! J'y peux rien...
-T'es chiant. Finit-il.

Je descends des barres, essoufflé. La clope va finir par avoir raison de mon endurance.

-Putain! Je suis mort! M'exlamais-je.
-Tu arrêterais de fumer...
-Ça changerais rien. La clope me fait du bien, je la changerai pour rien au monde. Puis, je suis asthmatique, c'est surtout ça, je l'interromp.
-Mais ça arrange pas ton état.
-J'arrête quand je veux de toute façon.
-D'accord, après tu me donnes ton paquet de clopes et le briquet que je t'ai donné. Dit-il.
-On parie? D'accord je te les donnes.

Idiot. T'es vraiment le pire des idiots. Tu sais très bien que tu tiens pas une journée sans fumer.

«Prochaine fois je la ferme» me dis-je.

Dans les vestiaires, je lui confie alors mon bonheur, en souriant. Je souris parce que je sais que je vais galérer, mais je veux pas lui donner raison. Je suis amoureux, pas soumis. Il souris en les cachant dans sa malette.

Pour Toujours.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant