Chroniques Des Trois - Ëatros Et Nearmis [EN PAUSE SORRY]

[Fir'im] « Libre »-Chapitre III

  Je ne pouvais que rêver, sinon je n'aurai pas eut à demander pourquoi est-ce que je courrais en ce moment même dans une forêt ou des feuilles d'orée m'entourai de toute part. Mais en même temps je sentais que le lieu ou je me trouvais, m'était familier. Ce qui n'expliquait pas du tout pourquoi je fuyais une nuée de feuilles jaunes.
  Soudain une ombre se profila entre les arbres pour tout à coup disparaître, et réapparaitre à mes coter.
  -Pourquoi tu n'entres pas dans les arbres ? me demanda mon frère Dax.
  -Ils les absorbent dès que j'essaye pour ne pas que je puisse voyager, répondis-je. D'ailleurs tu en as mis du temps, « héraut de la lumière ».
  Je sentais que ce que je venais d'annoncer était un message lourd de sens sans pour autant savoir en quoi et c’était frustrant.
  -Haha, répliqua Dax avant de me tendre la main.
  Juste avant de la prendre je ralenti puis me retourna et vis ce qui nous poursuivait : un monstre à corne sur quatre patte fait de cendre et d'un liquide rouge fumant. Il n'avait l'air d'être une créature que l'on pouvait toucher réellement, tel un nuage. Il ne possédait sûrement pas la douceur de ceux-là et avait des yeux qui semblait pouvoir engloutir toute chose sur lequel il posait son regard.
  J'eus juste le temps de le voir, qu'il disparu de mes yeux. Mais je risquais en aucun cas d'oublier son visage : une tête ayant à moitié le visage d'un elfe noir mais en même temps celui d'une chimère bovine à corne de dragon.
  Cette vision fut remplacé par celle d'une grotte entouré d'un parterre de fleur tout aussi doré que les feuilles d'il y a cinq minute.
  Dax commença à s'avancer mais je le retiens par le bras.
  -Attend, lui conseillais-je ce qui était inhabituel de ma part, il pourrais y en avoir d'autre. Nous ne devons pas les attiré ici.
  Mon frère me regarda d'abord perplexe avant d'avoir un éclaire de compréhension.
  -Je t'expliquerais plus tard, me dit-il avec une pointe de chagrin dans sa voix. Mais sache qu'il était déjà au courant pour nous, nous tous. Mais nous devons nous dépêcher si nous voulons les sauver.
  Et nous commençâmes à courir vers la grotte. Après un petit moment a l’intérieure nous débouchâmes sur un lac souterrain dans lequel sans hésiter , nous plongeâmes.
  Je suis presque sur que l'eau était gelé même si je commençais à avoir chaud.  Je n'ai encore jamais entendu parler d'un rêve ou on pouvais ressentir les choses, ce qui voulais dire que le vrai moi devait sûrement être sous une couverture ou deux car la température ne faisait qu’augmenter.
  Toujours est-il que lorsque je plongea je nageais vers un rocher en pointe puis le toucha. Il y eu un flash lumineux puis tout redevient normal. Je retirais ma main et reviens à la surface ou cette fois le lac se trouvait à ciel ouvert, plus important encore, dans une forêt ou les feuilles étaient vertes.
  Même après que je fut sortie de l'eau j'avais toujours aussi chaud, sauf que à ce stade j'avais l'impression d'avoir un corps en ébullition. Et je cru qu'il en était de même pour le moi de mon rêve car j'avais l'impression qu'il n'arrivait pas à se relever.
  -Ta blessures n'est toujours pas guéri, fit remarqué Dax en s’accroupissant à mes coter. Je t'ai peut être guéri un peu grâce au turban mais sa ne veut pas dire que tu l'es complètement.
  Je posais les yeux sur le turban en question, qui était de couleur rouge, puis reposais mon regard sur mon frère avant de soupirer en hochant de la tête.
  -Ne t'inquiète pas, me rassura Dax, je vais au village les sauver puis je reviens directement te voir. Ça ne prendra pas beaucoup de temps vu que c'est à coter.
  Puis Dax se leva dès qu'il eut fini de parler et s'en alla en courant. Mais je n'arrivais plus très bien à voir sachant que je ne savais pas si sa faisait parti du rêve ou si s'était par ce que ma température corporel avec atteint un stade critique ou peut être était-ce les deux ? En tout cas mon moi du rêve avait l'air de souffrir car il s'allongea puis ferma les yeux, nos yeux.

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  Lorsque je les rouvris, la douleur avait déjà presque disparu et je n'était pas dans la forêt mais dans ma chambre. Mais lorsque je regardais à ma taille je vis que l'on y avait mis un turban. Je me détendis en remarquant que celui-ci était blanc. Je voulu d'abord me lever tout de suite mais pour une raison inconnu, j'en fut incapable. J'eus donc tout le temps qu'il me fallait pour repenser à se rêve étrange. Étrange car deux point était bizarre je voyais sans pouvoir être invité à agir de mon propre chef d'autant plus que tout avait l'air trop réelle, j'étais donc un spectateur dans ma propre peau. La deuxième chose était que Dax avait l'air plus vieux. Il y avait aussi cette impression qu'il donnait d'un homme qui en avait vu plus que ce qu'il aurai voulu en voir sans compté cette détermination que l'on pouvait lire dans ces yeux, ça ne lui ressemblait pas, ce qui rendait ce rêve encore plus étrange. Mais bon après tout ce n'était qu'un rêve d'autant plus que si j'ai fait se rêve c'était sûrement dû au fait que j'avais copié un don de plus a l'eysop Alfa qu'il ne le fallait. Ce qui ne me rendait pas peu fière au contraire. Je me sentais comme un de ses héros ayant réussi à accomplir un miracles. Cela me fit sentir fort pendant environ cinq minute avant de me demander si je ne risquait pas un énorme contre coup en échange de pareil don. Bah après tout une vie ne pouvait être pleinement vécu sans risque non ? J'étais presque sur que j'étais le seul ici à penser comme ça mais bon peut être qu'en sortant d'ici je pourrais trouver des personnes ayant les mêmes idéaux que moi. D'ailleurs en parlant -ou plutôt pensant- de sortir, le lac que j'avais vu en rêve était peut être une piste sur ou je devais chercher pour trouver la sortie. Même si je croyais très peut au rêve prémonitoire (ouais je sais c'est fou pour quelqu'un qui croit que toute légendes raconté était vrai) comme mon frère et ma grand mère, lorsque l'on vient de s'être fait accorder des dons par un être immortel qui avait pour maîtresse une personne pouvant connaître avenir, passé, futur ; généralement après avoir fait un rêve qui ressemblait au futur, on devrait y prêter un œil attentif. Mais maintenant que j'y pensais je me demander si c'était une bonne idée de sortir du champ protecteur ? Non, mais en y réfléchissant un peu mieux, si c'était vraiment le futur, alors il n'y avait aucun moyen d'y échapper.
  Il y avait quelque chose que tout héro à essayé de fuir au moins une fois à un moment ou à un autre : le destin. Mais pour ici étant donné que je n'en était pas un -à ma connaissance en tout cas- et que j'avait suffisamment appris sur eux, je n'allais pas éviter de me dérober devant le mien. J'allais même plutôt foncer dessus.
  Ma décision prise et dès que je fut en mesure de me lever, je sortis de mon lit prêt pour se qui m'attendais dehors, ou en tout cas c'est ce que je suis dit.
  Je chercha mon frère sans que personne puisse me donner une réponse réelle et précise sur sa position. Et pourtant tout le monde m'avait affirmé qu'il l'avait vu au moins une fois dans la journée. Ce qui était très pratique vu que l'on était l'après-midi. On m'appris cependant que j'avais passé plus d'une journée sans dormir. Si on se demande comment tout le monde le sait, je n'ai qu'une chose à dire, dans ce village vous aurez beau essayer de cacher quelque chose, le secret sera forcement su et dès fois pas de la bonne manière.
  Après une heure de recherche dans le village pour me convaincre que ce crétin ne se terrait pas chez quelqu'un -allez savoir pourquoi c'est la première chose que je me suis dis- j'allais directement dans la forêt en emportant un couteau pour pouvoir me fabriquer une nouvelle épée en bois que Dax considérait comme étant une brochette géante. Mais c'était juste que je n'avais pas eut le temps de le finir, chaque fois le bâton se cassait avant que j'ai fini de le tailler. Du coup, j'avais fini par ne faire que la pointe. Mais cette fois après le combat contre l'eysop je savais qu'il me fallait une épée plus solide et tranchante, car la raison pour laquelle je l’avais raté n'était pas du à mon incompétence mais juste que l'épée c'était cassé en s'emmêlant dans une branche juste avant que j'essaye de lui faire comprendre qui était le chef. En conclusion, le bois n'allait certainement pas. Il me fallait un minéral ou du métal, et je savais ou en trouver. J'avais donc un planning ; trouver un matériel dur pour me fabriquer une épée, retrouver Dax, et aller au lac pour voir si mes visions avaient un soupçon de vérité.
  Ayant décidé de tout cela je parti en courant dans cette forêt ou le calme régnait en maître jusqu'à ce que j'y mette les pieds.
  Dax et moi connaissions la forêt presque aussi bien que nos propres chambres. On se disait depuis tout petit que si il y avait une sortie à se champ protecteur, il serait forcément dans cette forêt, vu quelle s'étendait sur une grande partie du champ. Voilà pourquoi nous sortions toujours là bas, qu'il pleuve ou vente. Ce qui ne voulais pas dire pour autant que retrouver Dax serai chose aisé, mais je savais au moins ou me trouver des matériaux pour mon épée, et je savais aussi que le lac faisait partie de l'endroit que l'on avait pas encore explorer mon frère et moi. En tout cas c'est ce que j'espérais.
  Étant une seule et même forêt, on pourrait penser que le terrain de celle-ci ne change pas beaucoup, eh bien c'est faux. Cette forêt se composait d'après moi en plusieurs partie, allant du terrains se composant uniquement de fruits, végétales et autres trucs comestibles en passant par tout un contraire : goyave empoisonnée, carotte mortels et autres. Pour finir par la partie que mon frère et moi avions baptisé, le terrain de l'étrange. On ne savait jamais sur quoi on pouvait tomber ou ne pas tomber, certaine fois entrer dans cette partie de la forêt signifiait la mort, d'autre fois c'était un havre de paix. En bref, c'était le terrain de l'étrange. Et c'était justement là bas ou se trouvait deux de mes destinations, car si il y avait bien un endroit ou j'étais presque certain de trouver un métal fait pour résister à n'importe quoi, c'était là bas.
  Je perdis ma route du retour dès que j'eus mis les pieds dans la partie étrange de la forêt. J'avais même l'impression que les arbres bougeait pour mieux me perdre. Pour preuve je coupais la feuille d'une plante carnivore qui passait par là puis je marquais une entaille sur un arbre juste à coté de celle-ci, et deux minute plus tard je vis la même plante carnivore mais pas avec le même arbre à côté. Heureusement que l'on pouvait sortir de cette forêt -même si sa allait prendre du temps. Au bout d'un moment je trouvais ma première prise intéressante: le pifrel. C'était une petite pierre blanche trop lisse à la forme d'un losange trop parfait pour que qu'elle soit réelle. Une fois enterré, on l’arrosait en lui insufflant de la magie de la nature ambiante, on pouvait lui faire prendre n’importe apparence ou forme. Cette pierre était utilisé pour faire toutes nos maisons car elle ne requérait pas un énorme effort et économisait un temps considérable -après tout une pierre suffisait. Mais comme elle apparaissait de façon aléatoire et rarement, on préférait ne gâcher cette pierre pour rien de futile au possible. Mais le point positif était que le pifrel n'apparaissait jamais tout seul. Il y en avait toujours mille et quelques. Un peu trop pour mes poches donc. J'en pris quatre avant de continuer mon chemin.
  Pendant un moment je fut content de ce que j’avais ramassé, avant de me rappeler que quelques soit les extra ordinaires capacité de cette pierre, ça restait de la pierre. C’était donc lourd.
  Et avec cette découverte, je venais de perdre mon entrain. Mais très vite je le retrouvais, après tout tomber sur ça pourra peut être s’avérer utile à un autre moment, et si l'aventure était aussi facile, se ne serai pas amusant.