Chroniques Des Trois - Ëatros Et Nearmis [EN PAUSE SORRY]

[Dax] « Sacrifice » Chapitre VIII

   Je sentis soudain le corps de Fir'im devenir plus lourd, mais dès que je vis qu'il avait les yeux fermés, je su qu'il faisait un de ces rêves prémonitoires. Je me reconcentrais donc bien vite sur la course contre la mort à laquelle je participais contre mon gré. Mais celle que j'avais déjà faite contre la créature de tout à l'heure m'avait vidé de mon énergie. Et là, la seule raison pour laquelle j'arrivais encore à trouver la force de me téléporter, c'est par ce que je me disais qu'une fois que Fir'im se réveillerait, il saurait quoi faire en ayant regardé dans le futur. Et je pense que ce sont les un pourcents dont parlait l'esprit de l'Histoire Zinezziel. Mais outre le fait qu'à chaque téléportation j'avais l'impression d'avoir couru plusieurs heures, ma concentration s'amenuisant à cause de la fatigue, il me devenait de plus en plus dure de me téléporter exactement à l'endroit voulu. Et dans une forêt ou même la terre les feuille et les arbres ont la même couleur, plus le fait que j'étais fatigué, cela relevé du miracle que je ne sois pas encore blessé ou mort pour avoir mal visé. Surtout avec le stress que me procurait la bête légendaire derrière moi. Il était clair que pour l'instant il ne faisait que jouer avec nous. Car s'il voulait nous tuer maintenant, nous n'aurions aucun moyen de l'en empêcher. Il était raconté dans les légendes qu'un phœnix, par sa seule présence pouvait réduire en cendre une montagne. Bien que je pense que ça a été un peu enjolivé, je ne doutais pas un instant qu'il puisse bruler une forêt entière en l'espace d'une respiration.

   Notre seule chance de survie est qu'il reste d'humeur joyeuse et joueuse envers ses proies jusqu'à ce qu'on ait atteint la grotte.

   Mais juste quand je pensais ça, je sentis la température autour de moi augmenter brusquement. Et lorsque me retourna, je vis le phœnix qui s'était arrêté ses ailes écartées, et commençant briller. L'instant d'après, son corps entier commença à bruler d'un feu bleu, créant une chaleur qui désintégra tous les arbres dans un rayons de vingt mètres, m'étouffant par la même occasion alors que j'étais déjà à plus d'une soixantaine de mètre de lui. Mais le plus horrible vint après : le feu qu'il générait commença à s'accumuler au-dessus de lui formant une sphère de feu qui ne cessait de grandir à vue d'œil. Elle avait déjà atteint dix mètres de diamètre en à peine deux seconde. Il était clair que ce phœnix ne voulait nous laisser aucune chance de survie. Si je continuais comme ça, il était indéniable que j'allais mourir, je me concentrais donc de toute mes forces sur l'intérieur de la grotte pour m'y téléporter. Malheureusement je ne pouvais le faire car je ne cessais de rencontrer une résistance qui me maintenait à cet endroit. Le temps pressait mais je n'arrivais pas à me concentrer suffisamment ou je n'avais tout simplement pas assez de force pour me libérer de cette résistance et me téléporter, alors que la sphère avait atteint trente mètres de diamètre et mes vêtements commençait à prendre feu. Voyant cela j'essayais d'y mettre plus d'énergie, mais cela ne semblait pas changer grand-chose, quand je sentis enfin que la résistance cédait peu à peu. Mais le soulagement que je ressentis alors fut de courte durée car juste à ce moment-là le phœnix poussa un cri perçant et mélodieux que je sentis résonner jusque dans mes os, ne semblant vouloir dire qu'une chose : il allait attaquer.

   Sa boule de feu n'était qu'à une dizaine de mètre de moi, il ne lui faudra pas longtemps pour me toucher, ce qui me motiva de fois plus à y mettre plus d'ardeur. Il ne me restait pas grand-chose pour me téléporter, quand je vis cette boule géante commencer à se mettre en mouvement, augmentant de manière drastique et à chaque seconde, la température autour de moi. Dans une dernière tentative, et avec l'énergie du désespoir, je poussais cette barrière de restriction de toute mes forces. Je sentais tout mon corps commencer à chauffer de l'intérieur me donnant une migraine, quand soudain je sentis la restriction me lâcher, me permettent de me téléporter.

   Je me retrouvais alors directement devant la grotte en tenu d'Adam, avec quelques brulures sur la peau.

   Mais ces détails étaient sans importance car j'étais en vie, et que mon esprit était trop fatigué pour faire attention à ce genre de détaille. Mais jambes étaient en train de me lâcher quand mon frère se réveilla en sursaut.

   -Il faut que l'on se remette en route tout de suite, m'annonça-t-il en paniquant, regardant tout autour de lui. Il sera là dans quelque seconde.

   Ces paroles suffire à me donner l'énergie nécessaire pour marcher à peu près correctement. Dès qu'on entra dans la grotte, mon frère commença à courir en me lançant par-dessus l'épaule :

   -Téléporte toi directement au lac, je t'y rejoindrais.

   Je n'eus pas le temps de lui demander cde qu'il allait faire, quand je sentis une vague de chaleur déferler dans mon dos. Je ne réfléchi pas plus et fis ce qu'il me demanda, me téléportant juste quelques centimètres au-dessus du lac, manquant de m'évanouir par cette action. À bout de force, je me laissais entrainer vers le fond sans résistance, je ne fis que me tourner vers le dos pour pouvoir voir ce qui se passait à la surface. Ne voyant pas mon frère arriver, je commençais à m'inquiéter, lorsque résonna à nouveau le cri du phœnix. On pouvait ressentir dans celui-là une rage incontrôlable, annonçant le début d'une destruction total.

   -Je ne mourrais pas cette fois, cria alors une voix à la surface.

   Trois seconde après mon corps toucha la stalagmite, me téléportant dans notre dimension d'origine. Mais cela n'avait aucune importance, car deux seconde avant, le Phoenix avait lâché son feu destructeur, et la seconde d'après, quelque chose avait heurté l'eau qui avait commencé à bouillir. Ce quelque chose était un corps, immobile, fumant et carboniser commençant déjà à éparpiller des cendres dans cette eau.

   Une chose occupait à ce moment mes pensées, « Il est mort ».