Arrivée en haut de la dune, le vent n'était plus le même, il était plus fort, comme le soleil. Je voulais m'approcher de l'eau, des vagues. J'ai descendu la bute de l'autre côté, le sable est devenu brulant et même les vacanciers allongés au soleil ne m'empêchaient pas de penser que j'étais dans le désert. Je continuais d'avancer vers l'océan, ne tenant pas compte de la brûlure sous mes pieds, des enfants qui courraient entre les serviettes. Le sable sur lequel je marchais était toujours aussi chaud mais il était devenu piquant. Je continuais mon avancée sur les morceaux de coquillages lorsque le bruit des vagues est devenu plus puissant. Le sable plus dur et plus humide.
Le sable mélangé au coquillages m'a fait mal aux pieds, mais l'appel de l'eau était plus fort.
Les vagues s'échouaient devant moi, et l'écume venait caresser mes orteils. Le froid de l'eau contrastait avec la chaleur de l'atmosphère mais le sable humide rappelait sans cesse la présence de l'eau.
Je ne me posais pas de question et continuai mon périple. Le froid mordit mes pieds et les premières vagues claquèrent sur mes mollets mais le soleil brûlant m'obligeait à avancer vers les vagues. J'étais en transe, le temps défilait, je ne m'en rendais compte, les nuages chassaient les vacanciers hors de l'eau et me ramenaient à la réalité. Une goutte vient s'écraser sur mon front. Pluie ou Écume?
Celle-ci me fit reprendre mes esprits, je me laissais porter par les vagues pour retrouver le sable dur et la réalité me frappa de plein fouet.
Les nuages noirs s'amoncelaient devant le soleil, l'astre ne réchauffait plus la plage et le vent me glaçait les os.
Je me remis en marche.
L'eau salée me piquait la peau et mes dents claquaient. Mes cheveux dégoulinaient dans mon dos jusqu'au creux de mes reins. Je marchais, le sable se collait sur mes pieds, mes chevilles. J'apperçu enfin la d'une.Le ciel s'était encore assombri et une première goutte tomba sur mon épaule, une deuxième sur mon nez, elle voulait jusqu'à ma joue et tomba sur la plage. Comme bientôt tant d'autres.
Le ciel gronda, les gouttes commençaient à tomber drues. J'allongeais mes pas être ciel recommença à crier. La pluie fouettant mon visage, et je me mis à courrier afin de rejoindre un abris au plus proche ; de l'autre côté de la dune.
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Recueil - Sentiments Et Etats D'âme -
De TodoQuelques mots gribouillés sur un bout de papier Quelques rimes perdues Quelques phrases retrouvés Quelques textes pleins de sentiments voici ce que vous trouverez Ici Victoire PAS DE PLAGIAT TOUT © M'APPARTIENT