xvi.

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« - tu sais, quand tu regarde la personne que t'aime, tu la veux près de toi. tu veux avoir un contact physique avec elle, tenir sa main, la frôler, l'embrasser. il commence, en jouant avec son verre, buvant de tant à autres. et puis, quand elle est pas là, t'as ce besoin constant de la voir, de lui parler, d'être avec. quand elle est pas là, cette personne, tu t'ennuies, elle te manque. et quand tu croise son regard, tu sens ce truc dans ton ventre, comme si ton estomac il s'emmêlait puis se démêlait, qu'il se serrait et laissait pleins de feux d'artifices exploser dedans. au début tu sais pas trop à quoi joue ton ventre, t'as l'impression que tony parker fait un match de basket dedans, ou que quelqu'un s'amuse à te faire des chatouilles à l'intérieur de ton corps. mais c'est agréable, t'aime cette sensation. c'est ça qui te pousse à être plus proche de cette personne, cette sensation de bien être qu'elle te procure. il termine son verre et plonge son regard dans celui attentif de liam.
- putain d'merde. lâche le plus jeune en reposant son verre. mec, j'crois qu'on a un putain de problème.
- qu'est ce qui y'a ? demande théo en pensant que liam n'a écouté aucun des mots de ce qu'il vient de dire. »

le brun pense que liam a décroché au mot contact physique, ce serait bien son genre. dans un sens, il est vexé, parce que tout le long il ne faisait que de penser à liam. mais bon, ils sont un peu bourrés tous les deux, alors c'est pas si grave que ça si liam veut parler d'autre chose.

« - j'crois que j'suis amoureux. liam lache alors que théo ouvre grand les yeux et laisse la bouteille s'écraser contre le bar. »

il panique et soulève la bouteille avant qu'elle ne se vide entièrement sur le bar. cette soirée va définitivement se terminer en cauchemar.

stupid and gayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant