viii.

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« - t'as récupéré toutes nos affaires ? demande théo devant la porte d'entrée, bien plus en forme.
- oui, tiens, tes clés. lui tend liam en souriant avant de fermer la porte. on reviendra chercher ta caisse demain matin avant les cours.
- merci beau gosse. théo attrape les clés puis sort son paquet de cigarettes. t'en veux une ? »

liam lui lance un regard noir et théo range finalement son paquet sans même en prendre une seule.

« - désolé... il chuchote.
- c'est rien. liam lui répond un peu froidement et accélère le pas.
- liam, j'av-
- c'est rien je t'ai dis. il se retourne énervé vers son interlocuteur.
- j'avais envie de te dire que j'aimais quand tu souriais. théo improvise totalement un changement de conversation, paniqué par l'énervement soudain de liam. »

liam ouvre grand les yeux, choqué. puis il se met à rougir, un peu. alors il est content que la seule chose qui les éclaire soit la lune, comme ça, théo le voit juste un peu sourire. le grand brun se racle la gorge, ce n'était pas vraiment dans ses plans, de déclarer une telle chose à une heure du matin, un vendredi.

« moi aussi... commence liam dans un souffle. j'aime bien quand... enfin quand tu... quand tu souris. il butte un peu sur les mots, rentre les mains dans ses poches et se remet doucement à marcher. »

théo sourit aussi, puis suit le mouvement. la petite boule a explosé dans leurs deux ventres.

stupid and gayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant