Chapitre 2 - Rencontre

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Je termine juste à l'heure du déjeuner, et c'est alors qu'Anais, ma collègue de travail mais aussi ma meilleure amie déboule devant mon bureau, le sourire jusqu'aux oreilles .

- On va manger ? Je crève de faim !

- Oui je viens tout de suite. Souris-je à mon tour .

Après être entrées dans le café du coin et avoir passées nos commandes, Anais me pointe du doigt .

- Y'a quelque chose qui t'embête la, t'as pas l'air d'être avec moi !

- Je suis toujours impressionnée par la facilité au tu as à lire en moi. Rétorquais-je

- Attends tu rigoles ! On est amie depuis un bail maintenant, je te connais sur le bout des doigts. Me dit-elle fièrement. Alors qu'est ce qui se passe ?

J'ose espérée qu'elle oublierais, mais il faut dire qu'elle ne me rend pas la tâche facile .
Je lui explique la situation et elle lâche un rire sonore .

- Et c'est quoi le problème ? C'est ta chance pour te faire des contacts chez les gros bonnets, c'est une super opportunité ! La vache t'en as de la chance ! Me dit-elle tout en me lançant un clin d'œil, alors vas y et amuse toi .

Quand je soupire pas convaincue que ce soit si facile, Anais se penche vers moi pour me souffler à mi-voix.

- Hé, regarde Melinda ! Là- bas, là, ce serait pas monsieur Kyle Kent ?!
 

Je suis discrètement le regard d'Anais et remarque un homme assis seul à la table d'à côté. C'est sûrement monsieur Kyle Kent, le célèbre écrivain. Il a gagné de nombreux prix pour ses romances, il est extrêmement populaire ces derniers temps. Je le vois souvent dans les magazines ou la télévision. Avec son visage androgyne et ses cheveux mi long d'un noir si intense qui contraste avec sa peau si blanche, il attire indéniablement tout les regards, que ce soit hommes ou femmes . Feuilletant un livre avec un sérieux déconcertant, je me demandais ce qu'il faisait dans le coin, c'est pourtant un quartier économique, le travail peut être ?

-  Je ne l'avais jamais encore vu en personne !

-  Moi non plus, juste dans les articles de magazines ou à la télévision .

- Punaise , pas le temps de s'extasier ! Si on se dépêche pas de manger on va être en retard au travail . S'écria mon amie.

                                 ~~~

Rapidement on termine notre déjeuner et nous nous levons pour nous diriger à la caisse, n'ayant pas remarqué que Mr Kyle Kent c'est également levé, et arrive à la caisse pour y rendre son addition exactement en même temps que nous .
Le caissier semble figé, incapable de décider qui il prendra en premier .
je tourne la tête et  je le vois là , bras croisés mais ce qui est le plus surprenant c'est sa taille, il a vingts bons centimètres de plus que moi . Jamais je ne me suis sentie aussi petite malgré mes hauts talons qui souligne aisément mes longues jambes.

- Je vous en prie, passez en premier. Souris- je .

Quand je lui dis ces mots, Mr Kyle Kent m'adresse le même sourire Colgate que je l'ai vu afficher à l'écran ou dans les magazines.

- Mais non, voyons après vous.

Le ton sa voix est comme une douce mélodie plaisant . En voyant l'homme en chair et en os devant moi, sa beauté à en faire fondre mon maquillage me fait presque tourner la tête  .

- Non non, allez-y. Tentais-je tout en lui indiquant de ma main qu'il pouvait passer .

- J'insiste , les demoiselles d'abord !Répondit-il d'un ton si doux et si sucré qu'il en sonne presque faux.

-  Mais non, on est arrivé à peine après vous. Insistais-je malgré tout .

- Raaaah !

(C'est moi ou il vient de lâcher un soupir complètement exaspéré ? )

- Bordel de merde ! Tu veux pas juste payer ton addition, nom d'un chien ?!

Je le regarde interdite, les poings serrés en haussant les sourcils.
Mr Kyle Kent baisait légèrement la tête, je ne vois pas donc l'expression de son visage .
(Mais non il n'a pas pu dire ça, c'est mon imagination qui me joue des tours, il n'a pas vraiment dit ça....)
Je regarde Anais qui semble n'avoir rien entendu, (quelqu'un d'aussi gentil que Monsieur Kyle Kent ne dirait pas quelque chose d'aussi impoli, si ? )
Quoiqu'il en soit, on ne va pas aller bien loin si on reste tous plantés là .
Lassée par son insistance je passe devant lui toujours en me répétant une nouvelle fois que j'ai tout imaginé, je me hâte de régler la note pour mon amie et moi et tire sur le bras d'Anais qui n'arrête pas de le fixer de façon à ce que nous nous disparaissions du café au plus vite .

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À SUIVRE ...

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