Chapitre 8 - Troublante rencontre

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Monsieur Chefferd m'annonce qu'il doit aller saluer des amis du travail et disparaît subitement dans la foule.

Sympa de me laisser en plan !

Essayant d'adopter une tenue nonchalante, je parcourais la salle des yeux, pendant que je dégustais mon tiramisu . J'adore ces desserts, ce sont mes préférées, le biscuit imbibé de café à l'intérieur fait fondre tous mes sens, suivi de couches alternées et superposées de crème de mascarpone. C'est simplement divin, mes yeux se ferme instinctivement pour savourer ce bon goût onctueux.

Si je rencontre un jour, ce Mario Coloso, le créateur de cette ultime recette, je lui en dirais des merveilles. Pensais-je

Je parcourais du regard le buffet immense, il y avait tout types de plats et dessers de pays différents , j'en avais l'eau à la bouche avec toute ces bonnes odeurs et avant que je ne succombe à cette douce tentation, je décidais de me promener en faisant le tour des lieux.
En faisant très attention, je monte les escaliers du premier étage, m'aidant de la rambarde en cristal pour ne pas tomber avec mes talons aiguilles. Arrivée à la trentième marches en soufflant bruyamment, je n'en pouvais déjà plus .

Comme quoi j'ai bien fais de ne pas m'empiffrer comme une grosse dinde. Marmonnais-je essoufflée.

Sans tenir compte de mon excitation, je m'approchais des tableaux illustrant magnifiquement le mur, formant une ligne parfaite alignées les uns à côté des autre. Tandis que je touchais du bout des doigts ces magnifiques peintures représentant de merveilleux paysages, j'entendis des personnes élever la voix.

Je me demande ce qu'il se passe ?

Je m'approchais à pas de loup en vérifiant furtivement aux alentours s'il y avait quelqu'un. N'ayant vu personne, je plaquais mon visage sur le côté de la grande porte, en espérant entendre ce qui se tramait . J'entendais une voix d'homme et même plusieurs qui essayait manifestement de mettre à la porte quelqu'un .

- Je vous le répète encore une dernière fois mais très calmement.

Je fronçais les sourcils car on entendaient plus un bruit . Je tentais de coller mon oreille plus près de la porte, et tout à coup j'entendis la voix de l'homme hurler .

- VOUS N'AVEZ RIEN À FAIRE ICI SORTEZ MAINTENANT !!! Cria l'homme hystérique.

Mon cœur faillit lâcher un battement, tant par la surprise que par la peur. Mes sens étaient en alertes, prêts à bondir au moindre danger . Une main sur le cœur je pris une grande inspiration et j'expirais doucement.

Wouah c'était tellement inattendu ! J'aimerais bien voir la scène dit donc . Pensais-je en souriant.

Tournant nerveusement la grosse poignée d'argent j'ouvris doucement la porte espérant qu'elle ne grincerait pas. J'apercevais dans l'entrebâillement de la porte trois hommes habillées chiquement et parmi eux, il y avait un homme assez petit, tout en rondeur qui visiblement essayait de cacher derrière son dos un appareil photo.

Le pauvre , on aurait pu croire, tant la scène était comique , qu'il se faisait prendre la main dans le sac comme un enfant . Ça doit être sûrement un journaliste, mais qu'est ce qu'il peut bien faire ici ? m'interrogeais-je

Je tentais d'apercevoir l'homme hystérique, visiblement rouge de colère, pointant du doigt ce pauvre journaliste.

Je mis une main sur ma bouche pour réprimer un fou rire, et je refermais doucement la porte sans la faire grincer .
Je m'éloignais de la porte pour rire à gorge déployée, en me tenant à la rambarde de l'escalier n'y tenant plus. À cet instant précis, la porte s'ouvra si brusquement qu'elle frappa contre le mur, me faisant sursauter de surprise . Une personne se rua hors de la pièce à tout allure et de très près, même trop près de moi pour me bousculer.

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