Chapitre 9

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Point de vue de Naomie Glibacci

«Ma fille, ne pleure jamais pour quelqu'un dans ta vie, parce que ceux pour qui tu pleures ne méritent pas tes larmes, et ceux qui les méritent ne te laisserai jamais pleurer. Alors lève ta tête, ravale tes larmes et fait de ta fierté ta plus grande arme.»


Je me réveille à l'infirmerie, Enzo est à mes côtés, il me dit que c'est lui qui m'a trouvée évanouie au côté du cadavre de Béné.

«- Je suis désolé pour lui naomie.»

Je retire ma main de la sienne et me met à pleurer, je sais bien que mon père me disais de ne pas pleurer mais je n'en peux plus. J'ai essayée, vraiment essayée mais je n'en peux plus. J'ai tout perdue, tout ceux que je connaissais, tout ceux avec qui j'ai passée ma vie, sont mort et je suis seule maintenant. L'envie de me battre était stupide. Béné tenait à moi, vraiment et moi j'ai réagi comme une conne. Je me sens vidé, je n'ai plus la force de vivre de toute façons a quoi cela sert-il ? Tuer Hugo et après ? Et pour quoi? Pour qui ? Autant arrêter, tout arrêter et juste attendre tranquillement la mort....

Je suis restée une semaine à l'infirmerie à pleurer en silence. Enzo est venue chaque jours et est resté à mes côtés chaque heure de ces journées. Donald lui a voulu venir une fois mais il n'est jamais revenu par la suite sûrement qu'il n'avais pas apprécier que je lui balance un verre dans la tronche quand il avait tenté de me prendre la main.
Je refusais de manger et balançait les plateau, malgré tout Enzo résista est finis par me faire manger juste quand il était avec moi, car lui il avait compris, il ne parlait pas, ne me touchait pas, il était juste présent, têtu, insistant mais compréhensif. Je ne voulais pas sortir de l'infirmerie et je voulais y rester, rester dans ma bulle loin des gens, jusqu'à la mort. Mais Enzo avait insisté tant et si bien que je finis par quitter l'infirmerie comme un fantôme.

The RevengeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant