The Revenge

Chapitre 1

Naomie Glibacci:

Mon arrivée dans cette sixième prison se passa rapidement, Flesh avait apparemment suffisamment des neurones pour ne pas me mettre avec un codétenu. Par contre mon arrivée fut bruyante les prisonniers avaient était prévenu mais c'était des mecs il n'avait pas vu de femme depuis longtemps et j'en étais une mais je n'avais pas peur. Qu'un seul essaye quoique se soit et il mourra, ce ne sera pas le premier ni le dernier. Après tout mon premier meurtre remontais à cinq mois. J'étais arrivé dans la soirée alors je me suis juste allongée sur ma couchette en résistant pour ne pas dormir. Je ne voulais pas dormir malgré la fatigue car lorsque je dormais,je rêvais, si l'on peut appeler ça un rêve, et je revoyais toute cette horrible journée du 18 juillet sans arrêt.

J'ai bien dû résister quelques heures mais je me suis finalement endormie et les rêves sont arrivés...

Il est huit heures mon réveil sonne, le soleil est déjà levé. Je me prépare rapidement et sors de l'appart. Je traverse les deux rues me séparant du royaume de mon père. Royaume de mafieux qui va me revenir un jour, il l'a annoncé Antonio, mon père, chef mafieux a décidé que moi, sa fille serait son héritière. Et j'en suis plutôt heureuse. Moi c'est la mafia qui m'a vu grandir. J'en suis, ce n'est pas autrement. Et puis je me débrouille pas mal, j'ai déjà découvert un mouchard du groupe adverse d'Hugo, qui s'était infiltré dans notre groupe. Il a mal fini d'ailleurs ce mouchard de Steve, mort dans un camion trouvé par les hommes d'Hugo. Enfin arrivée, je fonce vers mon père en saluant Bené son bras droit, un second père pour moi. Je me mets au courant des affaires en cours, le marché de la drogue est au plus haut. Mais bon pour moi le plus important est de trouver Lorenzo. Lorenzo mon petit ami beau, musclé, marrant, craquant et Italien. Cela va faire sept mois que nous sommes ensemble. Nous nous voyons en cachette, je n'imagine pas ce que lui ferait mon père s'il s'en apercevait. Et puis il a vachement confiance en Lorenzo donc... Une fois la réunion finit Lorenzo et moi nous éclipsons direction l'appart. Arrivé le bas, nous tombons l'un dans l'autre, les bras unis, nous étions si impatients, deux jours que nous n'avions pas eu l'un de nos rendez-vous secret. Trois quarts d'heure plus tard nous étions dans encore mon lit côte à côte. Il fallait que Lorenzo parte, je le savais mais je ne le voulais pas, mais si mon père se rendait compte qu'il avait disparu et que moi aussi, on était foutu. Il se rhabilla à la va-vite, il voyait bien que j'étais triste alors il s'approcha de moi, m'embrassa et partit en me disant à tous de suite mi amor et n'oublie que tu sei la mia vita. Lorsqu'il me disait cela mon cœur fondait. Je partis me laver et je repartis en direction de mon père, de Bené, de Lorenzo, bref de la mafia. Lorsque j'ouvris la porte un étrange silence m'accueillis. Cela m'inquiéta il devait se passer quelque chose. Mon père aurait-il compris pour Lorenzo et moi? Non impossible. Je me dirigeai vers une seconde porte quand Bené fracassa la porte, me regarda, me poussa et me fis grimper dans le sous-plafond.

«- Bené qu'est ce que tu fais?

- Chut, doucement Naomie caches-toi là-haut, ne sors que quand je reviendrais te chercher. Ok?

- Bené, qu'est-ce qu'il s'est passé? Où est mon père? Et Lorenzo?

- Calma il mio dio! On s'est fait attaquer par Hugo et ces hommes. Ton père est... Ne t'inquiète pas pour lui tu ne peux l'aider qu'en restant ici en sécurité, saine et sauve. Ok?

- Oui... Bené, ramène-moi mon père, je t'en supplie.

- T'inquiète pas ma belle tu connais ton père. Je vais vérifier qu'il n'y a plus personne. Reste là!»

Et sur ces mots il part, m'abandonnant. Et tout à coup un homme me saute dessus et essaye de m'étouffer. Un homme de Hugo surement. Je me débats lui fout un coup de pied dans les burnes puis j'attrape mon flingue dans mon sac, lui tire dessus. Mon premier meurtre, une balle dans la tête. Bené arrive vingt minutes après.

«- C'est bon ma belle tu peux sortir.» Il voit le corps de l'homme.

«- Il s'est passée quoi? Ça va?

- Oui enfin je crois.» Je le regarde il est taché de sang mais il reste lui, Bené mon second père qui m'a vue à grandir.

«- Naomie, viens il faut qu'on se casse les flics vont arriver.

- Non il faut que je trouve Lorenzo et mon père.» Il tremble à moitié tout de lui m'indique qu'il me cache quelque chose.

«- Putain Bené accouche je sais que tu me caches quelque chose.

- Je suis désolé mais... mais je n'ai rien pu faire tu... quand tu... quand tu étais arrivée ils... Lorenzo est euh... je....

- Non!» Je me met à courir partout, c'est impossible. Il ne peut pas. Non il est... Il est là. Je le vois. « Non non non Lorenzo non reviens, non pas toi! » Je m'effondre en sanglots! Bené essaye de me calmer mais il me fout juste en rogne.

«- Bené! Mon père où est-il? Tu es son putain de bras droit! Tu dois savoir où il est, tu dois le protéger! Où est-il?

- Naomie calme toi.

- Non» Il me bloque le passage pour aller dans le garage. Je le pousse de toutes mes forces, il en est tombe par terre. Lorsque j'ouvre la porte je le vois, là allongé dans une mare de sang. Il est méconnaissable, une dizaine de balle dans le crâne et encore une dizaine d'autres dans le corps Cette fois c'est fini je m'effondre je le prends dans mes bras mais...

Ne pas dormir, ne jamais dormir, pour ne pas se réveiller en sursaut et en larmes. Pour ne plus y penser. Pour ne pas douter. Pour ne pas finir par se dire que tuées vingt cinq putains de mafieux d'Hugo étaient une mauvaise idée. Mais surtout pour ne pas réaliser que je suis maintenant seule.