08. New York

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Dumbledore m'a proposé une tasse de thé, que j'ai poliment déclinée. À la place, il m'a offert des biscuits. Il s'est ensuite rassit derrière son bureau. Je n'ai pas quitté ma chaise depuis tout ce temps.

  - Avant de régler tout cela, il est essentiel que tu aies ta propre baguette magique.

À ces mots, je n'ai pu m'empêcher de sourire. Moi, avec une baguette magique !?

  - Malheureusement, notre vendeur de baguettes a été enlevé, soupire Dumbledore.

  - Enlevé ? Par qui ? je questionne, étonnée.

  - Je t'expliquerai tout cela plus tard. Saches juste que des mauvaises personnes sont derrière cet enlèvement.
Donc, comme je disais, notre vendeur, Monsieur Ollivander, n'est plus en état de nous procurer des baguettes.

  - Y a-t-il d'autres vendeurs ?

  - Oh oui. Mais le plus prudent serait d'aller en chercher une dans un autre continent.

  - Pourquoi ?

  - Notre ennemi n'est qu'actif en Europe... pour l'instant. Il est plus sûr d'aller autre part, car apparemment il semble être après les vendeurs de baguettes.

Dumbledore prend une gorgée de sa tasse de thé avant de reprendre.

  - En Amérique, à New York, il y a un autre vendeur de baguettes avec une très bonne réputation. Il s'appelle Oliver Gandord.

  - Comment allons-nous y aller ?

  - Je ne viendrai pas, déclare Dumbledore. Si quelque chose se passe ici, je dois être immédiatement disponible. C'est pourquoi Lupin t'accompagnera. C'est l'homme qui est venu te chercher hier.

Je me rappelle bien de lui. Il est assez sympa, malgré son air fatigué.

  - D'accord, et quand est-ce qu'on part ?

  - Il risque d'être ici à tout moment. Dès qu'il arrive, vous partirez.

Je le regarde, incrédule. Je vais aller à New York, maintenant ?!

À ce moment, quelqu'un frappe à la porte.

  - Entrez !

La porte s'ouvre sur Remus Lupin. Il me fait un sourire discret que je lui rends.

Dumbledore se lève et rejoint Lupin. Il lui donne un petit sac.

  - Le MACUSA est déjà au courant que vous venez dans le continent américain, dit-il à Lupin qui hoche la tête.

Dumbledore se tourne vers moi.

  - Vous pouvez partir.

Je me lève. Si j'aurais su que j'allais à New York, je ne me serais pas habillée aussi négligemment...

  - Prête ?

Lupin me tend son bras. Oh non, pas ça...
Je hoche la tête en déglutant. La dernière chose que je vois avant de prendre le bras de Lupin est Dumbledore, nous faisant signe de la main.

De nouveau, le voyage ne dure que quelques secondes. Nous atterrissons sur du béton. Je dois me retenir pour ne pas à nouveau vider mon estomac.

  - Tu as l'air un peu pâle, rit Lupin.

Ma seule réponse est un grognement. Très élégant, Vey, bravo.

Je regarde ensuite autour de moi. New York, c'est grand et bruyant. Partout, il y a des gens. Les voitures klaxonnent sans arrêter. Les buildings sont très haut.

Vey ||TERMINÉ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant