-Société Déloyale!-

Chapitre 6.

/ ! \ POINT DE VUE ERIC  / ! \

Les branches craquaient sèchement sous mes pieds alors que la pluie battante s'acharner au dessus de la forêt. Je courrais à travers bois, ma frange brune collait à mon front, et mes bascket déjà devenues boueuses ne tardèrent pas à entraver mes mouvements.

Elle était là derrière moi, je pouvais entendre sa respiration haletante ainsi que percevoir ses petits gémissements alors que les branchages frémissaient lourdement à son passage.
Pour tout vous dire cette fille étrange était se qu' il y avait de plus angoissant dans cette forêt. Imaginez vous la scène, une étrangère au look complètement excentrique vous suit tout le long d'une route en vous observant sans un mot, et puis au même moment où vous vous décidez de vous arrachez de son regard elle vous poursuit, il n'y a-t-il pas de quoi paniquer au point de s'engouffrer dans le bois étant à votre côté? Pour moi c'était mon seul moyen de fuir sur cette route de campagne qui séparait la grande ville de béton, à mon petit village.

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Le torrent de gouttelettes n'avait pas tardé pas à me tremper jusqu'aux os.
Cela faisait une bonne dizaine de minutes que je m'étais habrité dans ce que l'on pouvait appeler "un repère secret", vous voyez ce genre d'endroit insolite où vous pensez que personne n'aurait l'idée de vous trouvez? Et bien c'est tout le contraire de cet ancien bâtiment faisant, anciennement, office de grange ,dans lequel je me trouvais.

Cela faisait 10 minutes.
10 minutes que la pluie ne cessait de tomber.
10 minutes que ce vent glacial s'acharnait dans des bourrasques interminables.
10 minutes qu' elle se trouvait là, qu' elle ne parlait pas, qu' elle regardait cette averse.
10 minutes que je me retrouvais pétrifié, dans la paille au fond de la grange...je me demandais quelle serait la fin de toute cette histoire, espérant au fond de moi, qu' elle ne se termine jamais...

~~●~~

Elle était assise en tailleur, le dos collait aux planches de la grange rouge, la tête posait légèrement en arrière elle fixait l'extérieur.
Je la regardais, ne sachant que dire pour rompre ce blanc immonde qui me rongeait de l'intérieur. Je voulus prononcer un mot, un son, un cris, n'importe quoi! Mais rien ne sorti. Ma gorge nouée m'en empêcha. Un simple gémissement étouffé retenti dans le clapotement monotones des gouttes s'écrasant sur les feuilles ainsi que le toit de la grange à moitié troué.

Au même moment elle parla, elle me dit quelque chose, prononça une phrase, entama comme une discussion avec moi! Cela faisait si longtemps, que mon coeur battait à tout rompre.

"C'est beau n'est ce pas?" demanda-t-elle lassement
_"H-hin..?"
_"La pluie triple idiot." Elle était sèche et brève, je me sentais bête de ne savoir comment réagir...
_"Ah euh...je ne trouve pas..."

À

ce moment-ci elle daigna se retourner, son teint pâle se mariait parfaitement au temps. Elle avait cet air mélancolique sur le visage, ce genre d'émotion que l'on voit peu dans cet société où l'on doit être impassible pour ne pas se faire démonter.

"Dis moi."
_"O-oui?" begaillais-je
_"Pourquoi t'aime pas la pluie?"

Je ne bougeais pas. J'étais pétrifié. Je ne pouvais pas répondre à cette question alors qu'un flux de souvenirs ignobles refaisait surface.

_"Je ne pense pas que ça te regarde..." répondis-je d'une voix peu assurée
_"Je vois."

"Je vois"? C'est tous qu'elle a su répondre? Deux mots? Ni plus ni moin? Cela me déçu...mon coeur se pincait alors que je pensais avoir trouvé quelqu'un pouvant peut-être s'intéressait à moi.
Je plaçais ma tête entre mes deux genoux, les jambes rabattues contre moi, et pleurait silencieusement, relachant cette pression immense.

"Tu chiales? C'est bien triste. Après tout, si vraiment tu voulais me parler t'avais pas qu'à me dire que ça me regarde pas. Je ne suis pas ce genre de personne qui insistera pour savoir se qui n'va pas. Pour ça t'as un psy."

Sur ces paroles j'entendis la paille frémir, je levais rapidement la tête, les yeux bouffient par les larmes.
Elle se tenait là, devant la sortie de mon repère, dos à moi, elle s'apprêtait à sortir et repprendre sa route.

"A-Attend!!" Criais-je dans un bon d'adrénaline
_"Ah au faite... elle pivota un pied se tournent vers moi et lança un sweet à capuche gris à mes pied, au départ j'étais juste venue pour ça."

Elle me fixa de haut avant d'afficher un petit sourir sarcastique au coin de ses lèvres tout en sortant son téléphone de sa veste, le portant devant son visage.
J'entend un "clic" presque inodible puis elle tourna son écran vers moi, une affreuse photo sur son écran.

" Souvenir de notre première rencontre! Elle pinca sa langue entre ses lèvres puis sorti de la grange, salut! Triple idiot!"

Je la regardais disparaître dans la végétation. Un sourir se dessinait sur mes lèvres.

"Quelle fille étrange..."

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Voilà voilà mes pedobears j'espère que ce chapitre vous aura plus! ●♡● n'hesitez pas à me dire ce que vous en pensez ou bien même conseiller sur des choses incohérentes! J'espère que ce loooong chap' vous aura plus..( 😏 eheh vous avez vu comme je me suis rattrapée?!" )  et puis j'espère que l'introduction d'un des membres de la petite troupe vous aura plus! *^* sur ce bonne matinée/bonne après-midi/ bonne journée/ bon quatre heure/ bonne soirée/ bonne nuit/ bonne insomnie/ bonjour les cours!/ bonne saint-pedobear!

-un pedobear épuisé-