A l'occasion de mon 100ème abonné, j'ai proposé à ce nouveau venu de me lancer un défi. Il n'en fallait pas plus pour ouvrir un nouveau chemin vers d'autres possibles...
Au rendez-vous : tout plein de textes brefs qui repoussent les limites de mon e...
mayou82 lance cette série de 6 défis avec l'image suivante, Old street, de Susbulut, que je dois illustrer à mon gré :
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Les voiles irisés de ton doux crépuscule Jettent dans mes pensées des ombres enfiévrées Alors s'éveille en moi le danseur noctambule, Derviche de fumées sur folles mélopées.
La lunaire fraîcheur délasse dans la ville Les soucis, les langueurs, la botte et la résille ; Qu'on ferme les volets ! Brûle la lampe à huile ! Il n'y a de clartés qu'en la nuit qui maquille !
Le jasmin et la myrrhe, l'encens du lupanar M'enlèveront bientôt vers la belle oasis Où la biche aux yeux noirs m'abreuve d'un regard,
Où ses mains sirocco me mettent au supplice, Où l'amour et la vie effacent tous les vices, Où l'on ferme les yeux pour mieux jouir des délices.
Alors, mayou82, puisque, faute de compétences suffisantes en arbrologie, je me suis fourvoyé dans l'interprétation de ton image, je me suis imposé une seconde interprétation. On change d'univers...
Sous les pavés
Sur ces pavés Qu'on avait foulés la veille Sur ces pavés Où les chats des rues sommeillent On a marché A travers monts et merveilles On a rêvé Jusqu'à ce que le jour s'éveille On s'est aimé Si loin des yeux qui nous veillent On a rêvé A travers monts et merveilles Sur ces pavés Où l'affection se monnaye Sur ces pavés Où plus rien ne nous effraye Sur ces pavés Où l'amour de sa vie paye Sur ces pavés Rougis de nos sangs vermeils Sous ces pavés D'où plus rien ne nous éveille
