Rushing Out

Chapitre 6: Euphoria

Le gars qui fumait un gros cigare s'arrêta

"Tout le monde descend!

- Merci vieux!"

Le gars lâcha son cigare et fonça sur la route droite sans un mot de plus. Un panneau marquait San Fransisco à 210 kilomètres.

"On y arrivera jamais. 

- Mais si."

Lou se mit à courir sur la route déserte, au millieu de nul par dans un désert de californie. Sa vu commença à se troubler. Et la route défilait. Il allait tellement vite qu'il ne voyait plus rien. Comme si il volait, sa vue était pleine de couleur. "Run, run rabbit run, dig that hole, forget the sun". Pink Floyd était dans sa tête. Il trébucha tout seul, tourbillonant dans les air, accompagnés des oiseaux, des chouettes, des faucons, qui étaient là veillait sur lui probablement. "And at last the work is done, don't sit down it's time to dig another one, Breathe in the air".

San Fransisco. Ah, San Fransico. Lou était dans la rue, il était arrivé. Ses deux potes le suivait avec des yeux aussi rouge que le sable de mars.

"Pourquoi on est défoncés?

- Je sais pas. Ca fait des jours qu'on trippe. Peut-être même des semaines."

Cette belle ville était particulièrement animée. Des concerts de rue y était partout. Des la trans, du rock, du blues, du rap, du psyché, toute les musiques du monde y étaient. Lou ne pût s'en empêcher. Il monta sur scène. Il voulait devenir musicien avant. Il était bassiste dans un groupe au lycée. Puis il a finit par trouver une autre voie. Moins saine peut-être. Il saisit un intstrument de toute les couleurs qui ressemblait à une guitare à deux manches tordus, et une sortie en cuivre comme un trombone sortait derrière.

"C'est quoi ce truc? demanda Lou au guitariste de la scène.

- C'est un Sandox, joue, tout le monde sait en jouer. C'est la mélodie de dieu. Essaye."

Lou gratta une corde puis deux puis trois, il jouait tout au hasard, et ça créait la plus belle harmonie du monde. Lou aimait tellement ce qu'il jouait (accompagné du groupe sur scène) qu'il se sentait d'un bohneur, d'un énergie, qu'il se sentait décoller loin, encore plus loin de tout. Il sautait de planètes en planètes vers le soleil, en jouant le solo de comfortably numb. Ses oreilles en redemendait encore et toujours, il aimait tellement, il en pleurait, il en transpirait. Il se voyait seul au millieu des astres dans sa combinaison d'astronaute jouer ce merveilleux solo devant les étoiles, qui explosait comme pour applaudir. Il decollait, voyait des choses, des formes. Il se sentait seul, agréablement seul, les cordes résonnait dans l'espace, dans toute la voie-lactée, dans tout l'univers, dans tout les autres univers, jusqu'à en faire trembler tout les astres. Il se sentit prendre de la vitesse, et il continuait à jouer. 

"And if the band start playing differents tunes, I see you on the dark side of the moon. I see you in all the space. In all the worlds, in the wonderfull countries."

Il ne s'était jamais senti aussi bien. Puis il fût arrivé au bout. A l'orgasme définitif. Il entendait son coeur battre, comme un bombe nucléaire qui se répétait. Il ne pût s'empêcher de crier de plaisir, de joie. Il criait de toute ses forces.

"Fer.. me.. t..a gu..eu..le"

Il avait l'impression de jouer depuis des années déjà. Et son instrument se perdit dans les astres. Il le lâcha en fait. Dans sa chute dans l'espace il aperçu la voie lactée. Puis les nuages d'astéroïdes, le système solaire. La terre. L'amérique. L'état de New York. Sa vieille caravane. Son corps. Il rentra dans son cerveau.

"Il est temps de revenir Lou. Je suis désolé pour toi. Je ne sais pas si tu reverras ce que tu as vu. Sinon c'est que tu as beaucoup de chance. C'est la deuxième et peut-être la dernière fois... Mais souviens toi, cette beuh est légendaire. Le monde que tu viens de voir, existe sûrement. Mais aucun terrien de ton monde n'est jamais venu. Mais nous sommes là... Quelque part... Si ça ne tiendrait qu'à moi je t'en donnerait tout le temps. Mais c'est plus compliqué. La beuh que tu cherches ce n'est pas juste de la beuh. C'est un passage... Un tunnel..."