Chapitre 14 : Hadès

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PDV Nico

Nous arrivâmes enfin chez mon père. Nous avions atterri sur ça table de salle à manger, richement ornée. Perséphone et lui étaient en train de manger, des céréales ! Encore ! En effet, le seigneur des morts n'arrivait toujours pas à se débarrasser de sa belle-mère. Elle était d'ailleurs en train de lui faire la morale sur la manière dont il traitait sa petite fille adorée. Demeter ne changera jamais ! Sa fille était exaspérée par l'éternelle dispute qui opposait son époux et sa mère. J'avais toujours éprouvé de la sympathie pour Percéphone. Quand je venais rendre visite à mon père, elle était toujours aussi contente de me voir. Elle disait que ma venu apportait lui apportait de "la distraction dans cette maison où l'on s'ennuie à mourir !". J'éprouvais généralement de la compassion pour mon père quand Demeter était là. Elle me détestait, si se n'est plus, autant que son gendre. Elle disait que j'étais "la preuve de l'instabilité de ce couple".

Bref, après ce violent atterrissage, je dus me faire violence pour ne pas piquer un petit somme. Nous nous levâmes et je vit que mon Blue jean était taché par de la sauce. Percy, quant à lui, avait de la macédoine sur son T-shirt. Je ne pus m'empêcher de trouver sa grimace trop craquante. Bien que je sois actuellement en couple avec Will, j'avais encore et toujours un petit faible pour le mec bronzé, au cheveux brun, à l'humour totalement débile, à l'incroyable loyauté et au yeux vert océan. Des incroyables yeux qui capturaient la belle bleue des quatre coins du monde. Ah ! Ces iris ! Il m'arrivait de m'y perdre, parfois. Annabeth avait tout de même de la chance !

Mais Demeter me sortit bien vite de ma rêverie :

-Ah ! Elle est belle la grande et richissime maison du grand Hadès !

ON NE PEUT MÊME PLUS MANGER TRANQUILLEMENT, ICI !

-Maman... C'est juste Nico ! Il a bien le droit de rendre visite à son père ! La raisonna la maîtresse des lieux.

-Parce que tu acceptes ça, toi ? Hein, TU ACCEPTES UNE TELLE INFIDÉLITÉ ?! IL T'A TROMPÉ POUR CRÉER CETTE ENFANT ! S'emporta la déesse, de plus belle.

-Je te rappelle, mère, que j'étais en vacances chez toi en se moment là ! Il se lassait sans doute d'une femme et est allé voir cette Di Angelo ! En attendant, ce petit à perdu sa mère et sa sœur. En plus, il n'y est pour rien lui de cette "INFIDÉLITÉ"!

Le ton commençait à monter, entre les deux femmes.

-Cela ne me dérange absolument pas de l'aider à combler ce vide en devenant sa mère adoptive !

-ADOPTIVE,ADOPTIVE ! ET PUIS QUOI ENCORE, MA PAUVRE FILLE,TU PERDS COMPLETEMENT LA BOULE !

-RÉPÈTE UN PEU POUR VOIR ?

-Hum hum, toussota une voix.

La mère et la fille se tournèrent vers le son.

-Je vous rappelle, mesdames, que vous êtes chez moi et que...

-TOI ON T'AS PAS SONNÉ ! Aboyèrent-elles à Hadès.

Mon père était vexé et se rapprocha de moi :

-Toi et tes amis voulaient me voir, mon fils ?

-Oui, nous voulions te parler de la guerre, père. Et je ne parle pas de celle qui vient d'éclater dans ton palais ! Ajoutai-je ironiquement.

-Très bien, suivez moi et allons dans la salle du trône. Fuyons la 6 799ième guerre mère-fille qui éclate dans cette demeure !

Et nous partîmes, tous les quatre, discrètement de cette pièce.

Nous arrivâmes dans une salle encore plus grande et plus majestueuse que la précédente et mon père s'assit dans son trône en fer stygien.

-Alors, à qui ai-je l'honneur ?me demanda-il.

-Voici Alyson Wegner, fille de Zeus et je crois que tu connais Percy.

-B'jour, oncle Hadès, lui dit ce dernier.

-Coucou tonton ! Ravis de te connaître ! T'as pas tant que ça une sale tête, au final, s'exclama Alyson avec entrain.

Je me préparais à une explosion de colère de la part de mon père mais à mon plus grand étonnement, il se mit à rire ! Un grand rire ! Un beau rire ! Le genre de rire que seul les jeunes enfants plein de naïveté arrive à déclencher chez les grandes personnes. Il est vrai que Alyson, qui avait à peu près mon âge, paressait n'avoir que six ans avec sa petite tête naïve ses grands yeux bleus emplis de curiosité et son grand sourire espiègle.

-Pourquoi ris-tu ? Demanda-elle à son "tonton".

-Parce que tu me rappelle Hermès ! Ton frère était si drôle ! Il l'est toujours, d'ailleurs mais petit, c'était un spécimen ! répondit mon père en séchant ses larmes.

-Un spécimen ?!

-Oh oui. Je me souviendrai toujours, quand il est arrivé tout timide et pas plus haut que trois pommes derrière Apollon, celui-ci voulais porter plainte à Zeus pour vol de vaches. Et bien le petit s'est planté devant ton père et a pris un air très sérieux ! Et il s'est mis à parler, parler, au roi des Dieux en le tutoyant et en l'appelant "papa". Le pire c'était que Zeus était au courant du vole des vaches mais le petit l'a Tellement fait rire qu'il l'a nommé dieux des voleur, des voyageurs, des messagers et tout ce baratin ! Nous raconta joyeusement mon père.

-Sinon Alyson, ma chérie, pourquoi voulais tu me voir ? Lui demanda-il.

-Et bien, j'ai trouvé dans votre temple romain, l'objet qui avait été volé. Je me suis dis que vous saviez peut-être quelque chose sur le pourquoi du comment il est arrivé ici.

-QUOI ? DANS MON TEMPLE ? S'écria-il, à tu l'objet en question, Alyson ?

-Oui, Hazel l'avais trouvé et l'avait ramené à Reyna. Percy à penser à le prendre.

Percy tendit l'objet au seigneur des morts.

-Une boîte à musique ?! Athéna nous fait tous chier pour une boîte à musique ?!

-Oui tonton, mais elle a une valeur sentimentale pour elle. De plus, la personne qui a tuer mon beau-père, c'est à dire son bien-aimé, est la personne qui a volé cette inoffensive boîte !

-Mmh, dans ce cas là, c'est compréhensible. J'étais tellement désemparé quand j'ai perdu ta mère, Nico, que j'ai jeté une malédiction à cette pauvre pythie, m'expliqua mon papa. Désolé mais je ne sais pas pourquoi ni comment cette boîte est arrivé chez moi. Vous pouvez me rayer de la liste !

Tout d'un coup, le visage songeur de Alyson s'éclaircit :

-Mais oui ! Une liste ! Comment est-je pus être aussi bête, il faut procéder par élimination ! Merci tonton ! Nico, Percy, vous venez ? J'ai un plan !  

Alyson WegnerWhere stories live. Discover now